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Ferraille Illustré [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1 - 2 - 3
 | | SydN, 01.09.2008 à 21:25 | 312008 |
|  |  | | en tout cas elle pète grave sa race cette couv !!! |
 | |  |  | PINOCCHIO
de Winshluss

> EN LIBRAIRIE LE 28 NOVEMBRE 2008 !!!
Pré-publié en partie dans la revue Ferraille Illustré de 2003 à 2005 et interrompu par Winshluss pour se consacrer avec Marjane Satrapi à la réalisation du film d'animation Persepolis (primé au festival de Cannes et au César et nominé au Oscar), PINOCCHIO narre les (més)aventures de la célèbre marionnette, revues et corrigées par ce bon petit diable de Winshluss. La trame y est globalement la même que dans le célèbre roman de Collodi, cependant l'intrigue y est largement modernisée : On retrouve ici un Pinocchio bien loin du gentil petit garçon de Walt Disney ! Le pantin de bois devient là un simple androïde conçu par un ingénieur en mal de reconnaissance ... Tandis que "le grillon qui parle" (ici un cafard) connaît un sort plus enviable que celui du roman originel, puisqu'il s'agit d'un SDF qui trouve à squatter bien confortablement dans "la boite cranienne" du petit robot en question.
Winshluss maltraite les codes de la bande dessinée populaire et les références cinématographiques avec virtuosité. Des clichés les plus éculés il invente des formes narratives des plus modernes. Mais toute la force du travail de l’auteur réside dans son traitement graphique. Outre un dessin très expressif, Winshluss fait preuve ici d’une maîtrise insolente du récit muet. Car ce Pinocchio ne contient quasiment aucun dialogue ni texte off. Avec Pinocchio, Winshluss s'ébat joyeusement dans l'univers des enfants pour le plaisir des plus grands … un peu comme si Bruno Bettelheim avait écrit pour Tex Avery !
Ce livre imposant prouve que Winshluss est sans conteste l'un des auteurs de bande dessinée les plus virtuoses et passionnants de sa génération. Et même s'il est resté bien discret jusqu’à présent sous son pseudonyme de dessinateur de bande dessinée, nul doute que ce livre va enfin le révéler au plus large des publics !
> Collection Ferraille / 21 x 29 cm / Album cartonné / 168 pages couleur / ISBN : 978-2-84961-067-1 / 28 €
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 | | Pierre, 03.10.2007 à 21:48 | 294584 |
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Tout juste sorties des presses de la prestigieuse imprimerie du Président-Colonel Yangaba, à Bama-Khou, retrouvez enfin réunies en un seul et monolithique volume, les 870 pages de bandes-dessinées des 7 derniers numéros tout en couleur de l’incommensurable Ferraille Illustré !!! ...
La suite de l'article ici.
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 | | chrisB, 27.09.2007 à 15:22 | 294181 |
|  |  | Je me pose là pour cause de cohérence verdict-panoramiqueuse. Pour la forme, on est dans la lignée du précédent (le petit Lulu), pour le fond ca traine un peu en longueur et mon interet pour cet ado et son coming out s'en est ressenti. L'auteur multiplie certaines scenes pour enfoncer le clou (l'incompréhension de sa mere par exemple), on perd un peu en fluidité à mon gout.
Bref un bon album tout de meme :o) |
 | | chrisB, 18.09.2007 à 17:26 | 293393 |
|  |  | J'ai decouvert Hugues Barthe avec cet album (à La comédie illustrée). Assez plaisant, l'auteur reste cependant au niveau du recit gay drole pas prise de tete.
Je viens de terminer son récent "Petit Lulu", aux requins ce coup ci (d'où le sujet). L'auteur a clairement eleve son propos, plus question ici de faire un album gay "just sympa", pour cela il place son recit (autobio) dans ses premieres années d'adulte, le ton est plus mesuré (parfois drole, parfois melancolique, etc). A cela s'ajoute un decoupage et un dessin plus interessant, bref je vous conseille vraiment la decouverte de cet auteur.
Pour ma part je vais regarder de plus près sn dernier opus :
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 | |  |  | | Moi j'ai jamais pu blairer les animaux préhistoriques partouzeurs de droite, mais c'est tout. |
 | | Pierre, 29.11.2006 à 18:52 | 270846 |
|  |  | | Mais enfin ! Il n'y a pas de honte à être de droite. Regardez J-C, c'est un garçon très bien et pourtant ... |
 | | yan, 29.11.2006 à 11:32 | 270784 |
|  |  | Je suis gaucher mais je ne vois pas le rapport.
Rhââ, Pierre, n'oublie plus les smileys, tu m'entends, les-smi-leys ! |
 | | fow, 29.11.2006 à 11:20 | 270779 |
|  |  | | Moi je vote pour le schtroumpfissime, je suis de droite ou de gauche? |
 | | chrisB, 29.11.2006 à 11:14 | 270777 |
|  |  | Repose ton flingue Yan :o)
On est tous de gauche et c'est bien comme ca :o) |
 | | yan, 29.11.2006 à 11:12 | 270776 |
|  |  | | Seccotine : | | Pierre : je croyais que tu étais sympathique... comme quoi tu vois |
Seccotine, tu es de droite aussi? |
 | |  |  | | Pierre : je croyais que tu étais sympathique... comme quoi tu vois |
 | | chrisB, 29.11.2006 à 10:38 | 270769 |
|  |  | | lanjingling : |
d'ou tu sort que ChrisB est de droite ?
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Oui d'où ? |
 | |  |  | | lanjingling : | | la principale qualite/arme des capitalistes , c'est de savoir recuperer leurs ennemis (ou de vendre eux memes la corde qui servira a les pendre , non sans l'avoir sabotee au prealable) |
| ZORGLANGUE : | L'association ZORGLANGUE édite des tirés à part à mi chemin entre plaquette de poésie et ex-libris de bande dessinée : "Gaffes en fac-similés" fait référence aux albums de Gaston Lagaffe édités en fac-similés de « dos ronds » en 2005.
seuls les investisseurs les plus clairvoyants et les plus rapides seront satisfaits... |
la preuve :o) |
 | |  |  | | Pierre : | | C'est marrant je croyais que tu étais de droite chrisB. | la principale qualite/arme des capitalistes , c'est de savoir recuperer leurs ennemis (ou de vendre eux memes la corde qui servira a les pendre , non sans l'avoir sabotee au prealable)
d'ou tu sort que ChrisB est de droite ?
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 | | Pierre, 28.11.2006 à 22:10 | 270718 |
|  |  | | C'est marrant je croyais que tu étais de droite chrisB. |
 | | chrisB, 28.11.2006 à 16:38 | 270672 |
|  |  | Au risque de passer pour un Bisounours (coucou Thorn) je refais péter un coup de coeur :o)
Squarzoni rechausse les gants de boxe pour nous livrer son analyse sur la politique de raffarin, le libéralisme, les medias, la politique sécuritaire...L'auteur maitrise son sujet donc pas la peine de compter sur les 300 pages du bouquin pour trouver le sommeil, non c'est interessant de bout en bout. La plupart des sujets evoqués sont bien traités, l'analyse de fond est pertinente, je n'ai pas les reserves que j'avais sur Torture Blanche (lire la chronique de l'ange glinglin), alors oui c'est partisan, et alors ?
Pour le reste c'est du Philippe Squarzoni tout craché, un texte implacable déroulé avec précision et concision, avec en toile de fond des images qui l'eclairent, en prennent le contre-pied, le detournent (un peu d'humour tout de meme). |
 | | chrisB, 10.10.2006 à 13:00 | 266302 |
|  |  | merci à Nadine d'avoir pointé du doigt les comix de Morgan Navarro, pas grande chose à ajouter à sa chronique, Flipper le flippé c'est de l'intelligence, de l'humour, vraiment une belle découverte. 4 dauphins |
 | | NDZ, 10.10.2006 à 9:10 | 266278 |
|  |  | Inegal, comme tout collectif. Comme d'hab, Sattouf et Bouzard ne m'ont pas fait rire (meme pas sourire). De tres bons trucs tout de meme (Vermines, Canetor, Capron et Capron/Micol) . Des jolies decouvertes pour moi (Frankyravi, Zori et Faucompre). Le rete est du moyen parfois drole (Nix, Dickie, Mathsap). 3 litres d'huile... heu de Meroll |
 | |  |  | | Je crois que j'ai envoyé ma commande lundi. Fais le calcul ;o) |
 | | Dieu, 26.08.2006 à 14:15 | 262286 |
|  |  | | spirou2733 : | Commande déjà arrivée, alors qu'ils se sont plantés dans le code postal. Vive les Requins Marteaux ! :o)
et vive la poste ;o) |
Ca a mis combien de jours? |
 | | Pierre, 26.08.2006 à 14:01 | 262283 |
|  |  | | Tant mieux alors. Je dis ça parce que ça a failli m'arriver lors d'un envoi de bd de Séverin (c; |
 | | Pierre, 26.08.2006 à 12:49 | 262278 |
|  |  | | Faut pas confondre l'Isère et la Normandie (c: |
 | |  |  | Commande déjà arrivée, alors qu'ils se sont plantés dans le code postal. Vive les Requins Marteaux ! :o)
et vive la poste ;o) |
 | | Dieu, 24.08.2006 à 0:57 | 262037 |
|  |  | histoire de remonter le sujet, un article sur mouvement.net sur Ferraille avec quelques bouts d'interviews.
C'est en 1996 que Ferraille fait son apparition dans l'univers de la BD indé : un fanzine joufflu et irrévérencieux, sous la férule des Requins Marteaux, maison d'édition albigeoise lancée en 1991. "C'était l'époque du déclin des Humanos, de Futuropolis... L'association a été montée par Pichelin, Guerse et Khatou, d'abord pour publier leurs propres BD, puis des auteurs dont personne ne voulait !", explique Tibo, attaché de presse maison. Mais malgré l'enthousiasme, la première mouture de Ferraille reste encore confuse, confidentielle, les ventes se font à perte ; la publication s'interrompt en 2000. C'est à l'arrivée de Winshluss, Cizo et F© à la tête de la rédaction en 2001 que le mag franchit les frontières régionales et affirme sa ligne éditoriale : "On a bricolé ça comme un magazine d'humour, mais tout est bidon !, s'amuse Winshluss. Si tu regardes bien, la moitié des histoires ne sont pas drôles. Ce qui nous intéresse, c'est surtout les auteurs et leur univers ; on ne cherche pas à remplir le canard à tout prix, c'est pour ça qu'on met autant de temps à le faire. On essaie de lier un truc potache, agréable et pas chiant, à des BD un peu plus dures...".
Plus classieux, en couleurs, Ferraille nouvelle formule investit en kiosques la brèche laissée vacante par des magazines à bout de souffle : "Métal Hurlant, Pilote, Fluide : j'adorais ces magazines, mais il ont explosé en plein vol ou oublié de se renouveler. Chez Ferraille, on propose un truc plus radical". De fait, certaines signatures maison infiltrent Fluide (Guerse, Pichelin, Bouzard, Pourquié...) – état de fait retranscrit par Winshluss dans son jouissif "Comment j'ai détruit Fluide Glacial", paru l'an dernier dans le Spécial 30 ans de Fluide. Des auteurs plus connus (Trondheim, Blutch...) font leur apparition chez Ferraille. Et des OVNI talentueux y affirment leur trait : cynique revue de presse de Morvandiau, fables sur le racisme de Ruppert et Mulot, digressions oniriques de Kündig, glaçantes aventures de Poupinou et Ratafiole qui brûlent des clochards...
Happening bédéphile
Mais Ferraille n'est pas qu'un simple magazine de prépublication : l'idée de génie, c'est d'avoir fait coller le fond à la forme, et d'inscrire le magazine dans un contexte virtuel, mettant en abyme plus de 50 ans de culture populaire. L'univers Ferraille éclot sous les yeux des festivaliers d'Angoulême en 2003 : une expo canular retrace la genèse fantasmée de la mascotte maison, en singeant les grandes étapes de la bande dessinée. D'égérie disneyenne dans les années 30, Monsieur Ferraille se mue en apôtre de la culture bling bling dans les années 70 ; l'épopée est relatée dans un album BD et un faux documentaire sur le modèle de la série hagiographique Les étoiles d'Hollywood. Parallèlement, un Supermarché Ferraille se met en place (version web sur supermarcheferraille.free.fr), vendant d'improbables produits glauques (miettes de dauphin, foie gras de chômeur, capotes réutilisables...) servis par des animatrices mielleuses. Gros succès : le spectacle itinérant décline depuis ses formules dans la région toulousaine.
Cette fascination pour les mécanismes de manipulation des masses nourrit les pages même du magazine, sous forme de rédactionnel vénéneux : fausses pubs, romans feuilletons (En vacances chez les Bohémiens...), petites annonces, suppléments outranciers à la gloire d'un sponsor fictif... "Ce qui nous intéresse, c'est le cliché, la culture populaire, tout ce qui est ancré dans l'inconscient collectif : les vieux comics, l'imagerie pétainiste... Des trucs complètement désincarnés, que tu peux utiliser comme des boîtes vides, en y plantant une nouvelle idée. Et il ne faut pas non plus nier le plaisir esthétique qui s'y rattache ! On nous dit parfois que notre travail s'assimile à une critique de la société de consommation, mais c'est plus ambigu que ça. On sait bien que quand on allait dans un supermarché, gamin, on trouvait ça joli... alors on intègre ce sentiment."
Au fil des numéros, l'arrière plan économique et social du magazine se dessine. Monsieur Ferraille est peu à peu chassé par Goutix, mascotte des Huiles Méroll, le conglomérat qui a racheté le magazine pour doper les ventes. Pantin à la solde de Méroll, le moustachu et fictif rédac chef Franky Baloney vend son âme au grand capital, et explique les bienfaits de la délocalisation dans des éditos de plus en plus désespérants... "Depuis le début, on sait très précisément où on veut aller, explique Winshluss. Ce qui est intéressant c'est de prendre un canard et de raconter une histoire avec l'objet-même. Et puis l'histoire nous a donné raison, puisque maintenant la presse est rachetée par des marchands de yaourts ! Quand j'entends Dassault parler de la presse, Méroll à côté c'est un petit joueur."
On attend l'Apocalypse
Il ne s'agit plus vraiment de militantisme. Un réel désenchantement perce sous la frénésie finement acérée du "faire comme si" : "On s'est ruiné la tête pendant 20 ans... Je suis devenu un looser dans les années 80, parce que ça me prenait trop la tête de voir Tapie à la télé, et Yves Montand nous parler de la crise. Puis quand on est revenu, on s'est rendus compte que le combat était économique et social, qu'on était entouré de pantins qui gesticulent, que tout se faisait ailleurs, dans l'ombre. C'est un peu neuf de rigoler avec ces trucs d'entreprise, de restructuration. Toute cette langue est faite soit pour t'endormir, soit pour t'enfiler ; pour nous c'est du pain béni ! On a dépassé le stade de militants ; maintenant, on attend l'Apocalypse".
Pour l'heure, l'épais n° 27 de Ferraille Illustré vient de sortir en kiosques. « Plus gros, plus long et plus ferme » (sic) comme le proclame sa base line : 194 pages, les plus grands noms au sommaire (Trondheim, Blutch, Morvandiau, Killofer, Charlie Shlingo...), et toujours ces pages de pubs d'antan mitonnées aux petits oignons, avec cette fois des clins d'œil saignants aux collègues (cf Jean-Christophe Menu et son pamphlet Plate-bandes). L'installation du Supermarché Ferraille au Point Ephémère sera l'occasion de découvrir ce nouvel opus, ainsi que le court métrage Entre 4 planches – docu fiction sur les affres de la création et de la propriété intellectuelle... Du bel ouvrage qui élève la BD populaire au rang de très grand 9e art.
Julie Bordenave |
 | | lyaze, 03.08.2006 à 15:54 | 261137 |
|  |  | | Tiens, je l'ai fait pour Bdp, il n'y a pas de raisons pour que je ne donne pas ici le bon de commande envoyé par les Requins. |
 | | lyaze, 01.08.2006 à 13:46 | 260905 |
|  |  | Tiens comme je l'avais déjà fait auparavent, je transmet un mail que j'ai reçu des Requins Marteaux.
Chers amis bonjour ,
Voilà déjà quinze ans que les Requins Marteaux s’esquintent les nageoires à
défendre le meilleur de la bande dessinée, à travers des livres bien sûr, mais
aussi avec des expositions comme le supermarché Ferraille, le musée Ferraille,
récemment avec la création audiovisuelle( la biographie non autorisée de
Monsieur Ferraille, et le court-métrage Entre 4 planches),.et sans oublier,
bien sûr, une revue populaire et exigeante diffusée en kiosque ; Ferraille
Illustré dont nous nous apprêtions à fêter les 10 ans.
Malheureusement, il y a peu de temps une révélation nous fût faîte, une
révélation douloureuse ; Nous étions certes ces doux dingues un peu paillards
prêts à courir dans tous les sens pour décloisonner les genres, déscleroser le
9 eme art, mais nous n’étions pas des gestionnaires.
Et si nous savions gérer notre fatigue à la terrasse d’un café avec un bon demi,
nous n’étions pas forcément à même de gérer l’épuisement de notre compte en
banque…
Pour sortir la tête de la vase, et reprendre l’activité, nous allons organiser
différentes manifestations de soutien sur Toulouse, Albi, et Paris, peut être
même Bordeaux.
Nous vous tiendrons bien sûr au courant de notre planning.
En attendant, nous vous faisons suivre le catalogue des Requins, le meilleur
moyen encore de nous soutenir est de nous commander des ouvrages.
D’ailleurs pour tout achat d’un ou plusieurs produits Requins Marteaux, une
bande dessinée de notre choix vous sera offerte.
Pour les plus audacieux, vous pouvez toujours envoyer un chèque de dix euro
d’adhésion à l’association LES REQUINS MARTEAUX et en devenir membre à part
entière, vous permettant ainsi d’obtenir des bingos cadeaux et des nombreuses
surprises.
Merci et à bientôt
Les Requins Marteaux
Pour toutes questions, informations complémentaires ;
Les Requins Marteaux
28 avenue François verdier
81 000 Albi
Ou le 05 63 38 71 31 / 06 98 41 46 77
requinsdiffusion@wanadoo.fr
ou
requins.marteaux@wanadoo.fr
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