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Eugène le jip, 28.10.2003 à 21:34118989
Si vous aimez les parodies, en voici une inédite, par moi

Pour que mémé dorme encore
(Pour que tu m'aimes encore, Céline Dion/JJ Goldman au départ)

J'ai éteins la radio
Débranché la télé
J'ai tiré les rideaux
Fermé les portes à clefs
J'ai ôté son dentier
Je l'ai mis à tremper
Pour faire dormir l'aïeule
Faut pas qu'elle pue de la gueule
Si tu crois que c'est facile, de faire dormir mémé
Il faut que tu saches….

J'lui ai chanté une berceuse
Raconté une histoire
A la fin de cette histoire
Elle ne dormait pas
Je lui ai tout lu Freud
Et Marguerite Duras
Il faut faire des efforts
Pour que mémé dorme encore….

J'lui ai donné son bain
Avant de la coucher
Elle a fait ses besoins
Devra plus se relever
Et les draps sont changés
Sur la taie d'oreiller
J'ai mis du chloroforme
Pour(e) qu'elle s'endorme
Ce n'est pas si facile de faire dormir mémé
Il faut que tu saches

J'lui ai chanté une berceuse
Raconté une histoire
A la fin de cette histoire
Elle ne dormait pas
Je lui ai tout lu Freud
Et Marguerite Duras
Il faut faire des efforts
Pour que mémé dorme encore….

Elle a bu son tilleul
Et son fernet branca
Je lui ai soulé la gueule
Au whisky-coca
Et du laudanum
Elle en a pris trois tonnes
Si elle a pas sa dose
Faudra trouver autre chose

J'ai tué les voisins
Etranglé le chat
Pour ce qui est du chien
On l'a mangé déjà
Et des boules quiès
Dix dans chaque oreille
Faudra bien une guerre
Pour que mémé se réveille….

J'lui ai chanté une berceuse
Raconté une histoire
A la fin de cette histoire
Elle ne dormait pas
Je lui ai tout lu Freud
Et Marguerite Duras
Il faut faire des efforts
Pour que mémé dorme encore….

Oslonovitch, 28.10.2003 à 18:41118945
>> Une ch'tite parodie
>> sur l'air de "L'aigle noir" de Barbara

excellent :)
ça me rappelle "Le commando pernod" des béru :)

Gillix, 28.10.2003 à 18:30118943
Une ch'tite parodie

sur l'air de "L'aigle noir" de Barbara

Une bordeau ou une côte-de-nuit
Un blan-sec, une bouteille de brouilly
Chambertin Fendant le Neuchâtel
Cheval Blanc ou Pommard
Débouche un pinot noir

Blanc de blanc
Chassagne Montraché
Blanc de blanc
Châblis Pouilly fumé
Chasselas
Hurlevent du Vinzel
Muscadet ou Listel
Merlot Laurent Perrier

Dézaley Château Mouton-Rothschild
Un Chiroubles, une Romanée Conti
Au Mâcon
Crémant de Condrieu
Merlot Luins Chardonney
Gamay un Cabannieux

Armaganc Aligoté d'Anjou
Calamin Blanquette de Limou
Vin de Cahors
En cuvée ou en fût
Médoc Perlan Fuissé
Château de premier cru

Oh Merlot Oh Merlot tessinois
Débouchons une bouteille de vin vaudois
Un vin blanc
Epesses ou Allaman
Avec des bulles dedans
Du champagne du champagne
Un vin blanc autrichien ou allemand
Un vin blanc africain ou flamand
Un vin blanc en fût ou en bouteille
Un vin de Californie
Enfin une bonne bouteille... lalalala
lalalala ...

(par François Silvant)

Mr_Switch, 24.10.2003 à 21:18118303
La javanaise, grand classique mais tellement bon !

J'avoue
J'en ai
Bavé
Pas vous
Mon amour
Avant
D'avoir
Eu vent
De vous
Mon amour

Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson

A votre
Avis
Qu'avons-nous vu
De l'amour
De vous
A moi
Vous m'avez eu
Mon amour

Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson

Hélas
Avril
En vain
Me voue
A l'amour
J'avais
Envie
De voir
En vous
Cet amour

Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson

La vie
Ne vaut
D'être
Vécue
Sans amour
Mais c'est
Vous qui
L'avez
Voulu
Mon amour

Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une chanson

Eugène le jip, 21.10.2003 à 19:26117490
LES HOMMES QUE J’AIME (La Rue ketanou)


Refrain
Je voudrais vous parler
Des hommes que j’aime
Ceux qui m’ont embrassé
Au bord de la Seine
Où j’allais me jeter
Jeté par une reine
Que j’avais aimée
Plus que les hommes que j’aime

Ils ont des gueules cassées
Il faut les voir au petit jour
Se coucher tout étonnés
Du monde qui les entoure
Ils vont ils viennent ils traînent
Ils parlent fort ou ils ne parlent pas
Ils entendent des Carmen
Qui leur disent : « Eh ! Viens par là ! »
Et chaque fois ils y vont
Et chaque fois ils en reviennent
Entre un ange et un démon
Ainsi j’aime les hommes que j’aime

Refrain

Ce sont des Dom Juan
Qui savent le chagrin d’amour
Des amitiés de survivants
Qui fêtent votre retour
Et quand passe un drame
Et que l’un de nous il touche
On se donne des prénoms de femme
Et on s’embrasse sur la bouche
Aujourd’hui c’est mon tour
J’ai vu le bord de la Seine
Et j’ai crié : « Au secours ! »
Ainsi m'aiment les hommes que j’aime

Refrain

Et je lève mon cœur
A la tendresse de ces voyous
Qu’elle me porte bonheur
Ce soir j’ai rendez-vous
Et j’irai comme je suis
Non je ne changerai rien
A toutes mes folies
A mon feu dans mes mains
A mon amour sans pudeur
A mon amour qui se déchaîne
Et même si ça fait peur
Ainsi aiment les hommes que j’aime

Je voulais vous parler
Des hommes que j’aime
Ceux qui m’ont embrassé
Au bord de la Seine
Où j’allais me jeter
Jeté par une reine
Que j’avais aimée
Plus que les hommes que j’aime

cubik, 21.10.2003 à 10:21117325
les bonbons, Jacques Brel

J'vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs c'est périssable
Puis les bonbons c'est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout quand elles sont en boutons
Mais je vous ai apporté des bonbons

J'espère qu'on pourra se promener
Que madame vot' mère ne dira rien
On ira voir passer les trains
A huit heures moi j' vous ramènerai
Quel beau dimanche pour la saison
Je vous ai apporté des bonbons

Si vous saviez comme je suis fier
De vous voir pendue à mon bras
Les gens me regardent de travers
Y en a même qui rient derrière moi
Le monde est plein de polissons
Je vous ai apporté des bonbons

Oh oui Germaine est moins bien que vous
Oh oui Germaine elle est moins belle
C'est vrai que Germaine a des cheveux roux
C'est vrai que Germaine elle est cruelle
Ça vous avez mille fois raison
Je vous ai apporté des bonbons

Et nous voilà sur la Grand' Place
Sur le kiosque on joue Mozart
Mais dites-moi que c'est par hasard
Qu'il y a là votre ami Léon
Si vous voulez que je cède ma place
J'avais apporté des bonbons

Mais bonjour mademoiselle Germaine

Je vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs c'est périssable
Puis les bonbons c'est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables...

bat, 18.10.2003 à 14:05116714
Pow Wow : Le Chat.

Moi vouloir être chat
Me frotter contre tes bas
Je me ferai angora
Pour me blottir dans tes bras
Je te jure j'boirai plus
Que du lait je n'aime plus
La vodka
Moi vouloir être chat
Tous les soirs quand je te vois

Moi vouloir être chat
Retrouver sur les gouttières
Mes copines de litière
Mais toujours rester à toi
Prendre des mines chafouines
Me lécher les babines
Quand viennent tes copines
Moi vouloir être chat
Et ne risquer de tes doigts
Que leurs caresses sur moi

Moi vouloir être chat
Quand dehors il fait froid
Attendre mon repas
Tapi au creux de tes draps
Si un jour tu préfères
A mes félines caresses
Les canines d'un chien en laisse
Tu ne comptes pas sur moi
Pour dormir sur le sofa
Je te montrerai de quoi
Est capable un gros chat
A ce jeu là je suis le roi
Et la souris ce sera toi
Et la souris ce sera toi
Et la souris ce sera...

Mr_Switch, 17.10.2003 à 20:21116532
Alain Souchon
L'amour À La Machine

Passez notre amour à la machine.
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir.
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu'on croyait éternelle,
Avant ?

Pour retrouver le rose initial
De ta joue devenue pâle,
Le bleu de nos baisers du début,
Tant d'azur perdu.

Passez notre amour à la machine.
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir.
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu'on croyait éternelle,
Avant ?

Matisse, l'amour c'est bleu difficile,
Les caresses rouges fragiles,
Le soleil de la vie les tabasse,
Et alors, elles passent.

Allez ! A la machine !!

Le rouge pour faire tomber la misère
De nos gentils petits grands-pères,
Noires, les mains dans les boucles blondes
Tout autour du monde.

Passez notre amour à la machine.
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir.
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu'on croyait éternelle,
Avant ?

Allez ! A la machine !!

Oslonovitch, 07.10.2003 à 19:49114229
Jadis, au lieu du jardin que voici,
C'était la zone et tout ce qui s'ensuit,
Des masures des taudis insolites,
Des ruines pas romaines pour un sou.
Quant à la faune habitant la dessous
C'était la fine fleur c'était l'élite.

La fine fleur, l'élite du pavé.
Des besogneux des gueux des réprouvés,
Des mendiants rivalisant de tares,
Des chevaux de retour des propres à rien,
Ainsi qu'un croque-note, un musicien,
Une épave accrochée à sa guitare.

Adoptée par ce beau monde attendri,
Une petite fée avait fleuri
Au milieu de toute cette bassesse.
Comme on l'avait trouvée près du ruisseau,
Abandonnée en un somptueux berceau,
A tout hasard on l'appelait "princesse".

Or, un soir, Dieu du ciel, protégez nous!
La voila qui monte sur les genoux
Du croque-note et doucement soupire,
En rougissant quand même un petit peu:
"C'est toi que j'aime et si tu veux tu peux
M'embrasser sur la bouche et même pire ..."

"-Tout beau, princesse arrête un peu ton tir,
J'ai pas tellement l'étoffe du sayr',
Tu a treize ans, j'en ai trente qui sonnent,
Gross différence et je ne suis pas chaud
Pour tâter d'la paille humide du cachot ...
-Mais croque-not',j'dirais rien à personne ..."

-N'insiste pas fit-il d'un ton railleur,
D'abord tu n'es pas mon genre et d'ailleurs
Mon coeur est déjà pris par une grande ..."
Alors princesse est partie en courant,
Alors princesse est partie en pleurant,
Chagrine qu'on ait boudé son offrande.

Y a pas eu détournement de mineure,
Le croque-note au matin, de bonne heure,
A l'anglaise a filé dans la charrette
Des chiffonniers en grattant sa guitare.
Passant par là quelques vingt ans plus tard,
Il a le sentiment qu'il le regrette.


Brassens - La princesse et le croque-notes

Oslonovitch, 07.10.2003 à 10:34114045
G.Brassens, Mourir pour des idées

Mourir pour des idées, l´idée est excellente
Moi j´ai failli mourir de ne l´avoir pas eu
Car tous ceux qui l´avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente,
D´accord, mais de mort lente

Jugeant qu´il n´y a pas péril en la demeure
Allons vers l´autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l´allure, il arrive qu´on meure
Pour des idées n´ayant plus cours le lendemain
Or, s´il est une chose amère, désolante
En rendant l´âme à Dieu c´est bien de constater
Qu´on a fait fausse route, qu´on s´est trompé d´idée
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente

Les saint jean bouche d´or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d´ailleurs, s´attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c´est le cas de le dire
C´est leur raison de vivre, ils ne s´en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J´en conclus qu´ils doivent se dire, en aparté
"Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente"

Des idées réclamant le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c´est bien beau mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau
Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente

Encor s´il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu´enfin tout changeât, qu´enfin tout s´arrangeât
Depuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre on y serait déjà
Mais l´âge d´or sans cesse est remis aux calendes
Les dieux ont toujours soif, n´en ont jamais assez
Et c´est la mort, la mort toujours recommencée
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente

O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu! laissez vivre les autres!
La vie est à peu près leur seul luxe ici bas
Car, enfin, la Camarde est assez vigilante
Elle n´a pas besoin qu´on lui tienne la faux
Plus de danse macabre autour des échafauds!
Mourrons pour des idées, d´accord, mais de mort lente
D´accord, mais de mort lente

Mr_Switch, 05.10.2003 à 17:13113782
Emilie Simon
Desert

oh mon amour, mon ame-soeur
je compte les jours je compte les heures
je voudrais te dessiner dans un désert
le désert de mon coeur

oh mon amour, ton grain de voix
fait mon bonheur à chaque pas
laisse-moi te dessiner dans un désert
le désert de mon coeur

dans la nuit parfois, le nez à la fenetre
je t'attends et je sombre
dans un désert, dans mon désert, voilà

oh mon coeur mon coeur est lourd
je compte les heures je compte les jours
je voufrais te dessiner dans un désert
le désert de mon coeur

oh mon amour, je passe mon tour
j'ai déserté les alentours
je te quitte, voilà c'est tout

dans la nuit parfois, le nez à la fenêtre
j'attendais et je sombre
jetez au vent mes tristes cendres, voilà

( Et toc June )

xaxa, 03.10.2003 à 15:17113301
Allez,
une petite larmes d'émotions,
en souvenir de nos plus belles années :

David & Jonathan : Est ce que tu viens pour les vacances ?


T'avais les cheveux blonds
Un crocodile sur ton blouson
On s'est connu comme ça
Au soleil, au même endroit

T'avais des yeux d'enfant
Des yeux couleur de l'océan
Moi pour faire le malin
Je chantais en italien

Est-ce que tu viens pour les vacances ?
Moi je n'ai pas changé d'adresse
Je serai je pense
Un peu en avance
Au rendez-vous de nos promesses

Je reviendrai danser
Une chanson triste, un slow d'été
Je te tiendrai la main
En rentrant au petit matin

C'que j'ai pensé à toi
Les nuits d'hiver où j'avais froid
J'étais un goéland
En exil de sentiments

Amour d'enfance
D'adolescence
On dit je t'aime
Et on oublie quand même

man, 03.10.2003 à 14:48113298
Le RER

Mon unique souhait ma seule prière
On sait jamais si j'peux m'permettre
C'est le RER jusqu'à la mer
Même si c'est en zone six ou sept

Bord de l'océan arrêt flots bleus
De l'oxygène et puis de l'iode
C'est c'qui me manque pour être heureux
L'transport urbain jusqu'à la flotte

L'périphérique jusqu'à l'Atlantique
Les feux vert algue jusqu'à la baille
Tout droit jusqu'à la porte d'la digue
Les mouettes survolant la pagaille

Pour remplacer mon hamburger
Avec du persil un steak de thon
Le RER jusqu'à la mer
Sur la vie d'ouam ça sírait mignon

Sous les pavés paraît qu'y a la plage
Alors creusons encore l'concept
Vu qu'y aura toujours des péages
Je garde les tongues je jette les baskets

Mon unique souhait ma seule prière
On sait jamais si j'peux m'permettre
C'est le RER jusqu'à la mer
Même si c'est en zone six ou sept...


Bon, alors je me souviens plus du nom du groupe, je l'ai entendu à la radio, et j'ai trouvé les paroles sur Internet, mais je suis pas sûr que ça soit en entier.

En tout cas c'est vachement bien :o)

Mr_Switch, 28.09.2003 à 18:16111740
( tout a l'heure sur France Inter , il diffusait "Andrea c'est toi" de Bobby )

Têtes Raides ( et Noir Dezz )

L'iditenté

Les clans des rues les clandestins
les cris des chiens hurlent à la ronde
j'suis pas inscrit sur la mappemonde
y a pas de pays pour les vauriens
les poètes et les baladins
y a pas d'pays
si tu le veux
prends le mien

Que Paris est beau quand chantent les oiseaux
que Paris est laid quand il se croit français

Avec ses sans-papirs
qui vont bientôt r'partir
vers leur pays les chiens
on a tout pris chez eux y a plus rien

De rétention en cale de fond
j'en ai même oublié mon ombre
je promène moi dans vos décombres
on m'a donné un bout de rien
j'en ai fait cent mille chemins
j'en ai fait cent
j'en ai fait un

Un chemin de l'identité
l'iditenté l'idétitan
l'y tant d'idées à la ronde
et dans ce flot d'univériens
j'aurais plus d'nom j'aurai plus rien
Dis moi c'est quand que tu reviens
Que Paris est beau quand chantent les oiseaux
que Paris est laid quand il se croit français

avec tous ces champs d'tir
et tous ces fous de tir
y visent pas que les lapins
c'est plus du gros sel
c'est des tomawaks
ou des missiles sol-air
ou des skuds
et moi avec mon pistolet à bouchon
je pars au front

Paris sera beau qaudn chantera les oiseaux
Paris sera beau si les oiseaux
mais non Paris sera beau car les oiseaux

Paris sera beau

MR_Claude, 25.09.2003 à 14:43111105
tiens ça faisait longtemps, le père Bobby :o)

man, 25.09.2003 à 14:40111104
Elle a l'oeil vif, la fesse fraîche,
et le sein arrogant
Et l'autre oeil l'autre sein l'autre fesse,
itou également
Mais ce n'est jamais monotone
Et même quand c'est l'automne
Je m'écrie en la voyant :
Tiens ! Voilà l'printemps !

Marceeeeelle !
Si j'avais des ailes !
Je volerais grâce à elles,
Marcelle !
Vers la plus belle,
Des jouvencelles,
Celle qui a pris mon coeur
Ta petite soeur !
POUM, POUM !

Je poserai sur sa bouche un baiser farouche,
Et je fermerai les stores à cause des mouches
Pourquoi cet oeil noir Marcelle ?
J'ai pourtant fait la vaisselle !
N'aimerais-tu pas ta soeur ?
N'as-tu pas de coeur ?!

Marceeeeeelle !
J'ai fait la vaisselle !
J'ai descendu la poubelle !
Marcelle,
J'ai mis du sel,
Aux vermicelles !

Quoi t'aimes les nouilles au beurre ?
Moi j'préfère ta soeur !
POUM POUM !



(Boby Lapointe - Marcelle)

june, 18.09.2003 à 14:56109841
>> P. BACHELET,
>> Les corons

xaxa.... mon dieu... qu'est ce qui t'arrive ?

crepp, 18.09.2003 à 14:46109840
>> J'ai pas lu tout le forum,
>> mais si c'est une redite,
>> c'es pas grave...

>> P. BACHELET,
>> Les corons

Argggggggggggggggggggggggggggg je meurs... arg...arg...

xaxa, 18.09.2003 à 14:22109838
J'ai pas lu tout le forum,
mais si c'est une redite,
c'es pas grave...

P. BACHELET,
Les corons

Nos fenêtres donnaient sur des f'nêtres semblables
Et la pluie mouillait mon cartable
Et mon père en rentrant avait les yeux si bleus
Que je croyais voir le ciel bleu
J'apprenais mes leçons, la joue contre son bras
Je crois qu'il était fier de moi
Il était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis

(Refrain)
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond

Et c'était mon enfance, et elle était heureuse
Dans la buée des lessiveuses
Et j'avais des terrils à défaut de montagnes
D'en haut je voyais la campagne
Mon père était "gueule noire" comme l'étaient ses parents
Ma mère avait les cheveux blancs
Ils étaient de la fosse, comme on est d'un pays
Grâce à eux je sais qui je suis

(Au refrain)

Y'avait à la mairie le jour de la kermesse
Une photo de Jean Jaures
Et chaque verre de vin était un diamant rose
Posé sur fond de silicose
Ils parlaient de 36 et des coups de grisou
Des accidents du fond du trou
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays
C'est avec eux que j'ai compris

(Au refrain)

crepp, 07.09.2003 à 13:02107677
Les gens raisonnables se lèvent toujours à l'heure
Ils n'oublient jamais leur cartable, font bien gaffe de rien abîmer
Ils mettent toujours une ou deux pièces de plus dans les horodateurs
Alors ça énerve les autres, qui les traitent souvent de PD
Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient

Les gens raisonnables ne font jamais comme bon leur semble
Ils ne traitent personne de minable,
Ne s'agacent pas dans leur voiture
Et si jamais quelqu'un les blâme,
Même si ils savent qu'ils ont raison
Pour ne pas risquer l'incartade,
Ils s'excusent ou bien ils s'en vont

Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient

Les gens raisonnables se prennent la tête des mauvais jours
Et des années insupportables passées à se faire oublier
Ils font toujours tout dans les règles et quand les règles sont injustes
Ils frappent du poing sur la table et se rassoient pour se calmer

Les gens raisonnables n'ont pas la belle vie
Ils regardent les gens pas raisonnables et bien souvent ils les envient
Les gens raisonnables ont plein de doutes, trop de soucis
Donc moins de souvenirs dans leur sac, à la fin de leur vie

"Les gens raissonables" Mickey 3D

compte supprimé . 05.09.2003 à 15:00107506
Miaoustorming... Voici une petite création de moi - même ça s'apelle "LA GANJAILLAISE"
Alors vous reprenez l'air de la Marseillaise. J'ai repris le même nombre couplet et je me suis reservis de plusieurs mots et voilà le résultat : un hymne à la légalisation


Allons en fans de démocratie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie !
des flics qui veulent nous serrer (bis)
mais sentez-vous dans nos campagnes
s’élever les épaisses fumées
qui viennent nous allécher
et qui nous font nous aimer… Man !
Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions
Que veut cette horde de flics,
De politiques, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles pratiques
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter ?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !


Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions


Quoi ces cohortes militaires !
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos envies de fumer ! (bis)
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.

Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions

Tremblez ! tyrans et vieux perfides
Conservateurs de mépris
Tremblez ! vos projets canabicides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout intelligence pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre

Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions

Français, en fumeurs de ganja
Aspirez puis retenez la fumée !
Gardez la et puis expirez la,
Ne nous mettons jamais à genoux (bis)
Devant ces despotes sanguinaires,
Ces complices de Pinochet,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Assassinent le sein de notre Terre !

Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions

Nous fumerons de la beuher
Même si l’État ne le veut plus,
Nous en communierons mes frères
La nature nous en offre ses vertus (bis)
Légalisons ensemble mes frères
Le pouvoir du peuple est à nous
Ne soyons pas à genoux
Devant un État tortionnaire


Aux Joins Concitoyens,
Frères du peuple, tenez bon !
Fumons, fumons
Un join de pur
Abreuve nos passions


Amour sacré de la ganja
Conduis, soutiens nos gens fumeurs
Liberté, liberté chérie
Combat avec tes défenseurs (bis)
Sous nos bédos que la victoire
Accoure tes paisibles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire

hoody, 05.09.2003 à 11:35107458
:o) June
Subway = Ma chanson préférée de TTC



Assassin Quand J'étais Petit (la Psychose Infantile)

Quand j'étais petit, ma mère veillait sur mon physique.
Pas de couteau ni de pistolet, même en plastique.
Suite à cette éducation j'évite le côté critique du moment du gangsta shit.
Visant à calibrer un refrè pour un oui ou pour un non.
Non . Moi, j'opte pour l'adolescent instruit,
Pas celui qui joue les ruffnecks des téci.
Soit le plus petit des chieurs de mon âge, ce fut moi.
Mes profs le savent mieux, mon père en paya les frais et moi ,
Comme tous les bouffons de mon age,
Je jouais au petit con quand d'autres jouaient aux images.
Pas de bicyclette, pas de skate-board mais juste
Un paquet de Malbaro, une garette de plus.
C'est à 15 ans, soucieux du temps et conscient que l'argent
Est un putain d'esclave mais pas un bon maître pour l'enfant;
Que j'étais, évitant tout contact puant.
Avec ces gens respectés pour leur statut de trafiquant.
Ceux dont les dérapages affluent,
Ceux pour qui la rue ne fut une fin mais un moyen de prendre le dessus.
J'ai appris, je sais; hum; me cultivais.
Mais l'école ne m'a pas dit, les médias ne m'ont pas dit.
Qui j'étais, qui je suis, d'où je viens, où je vis ?
Mais l'école ne m'a pas dit, les médias ne m'ont pas dit.
Qui j'étais, qui je suis, d'où je viens, où je vis ?

Plus on écrase la masse, plus on tue la jeunesse.
De moins en moins d'élèves en classe, le chomage s'élève, l'individu stresse !
Maîtresse dites moi pourquoi:
L'insouciance de l'enfance se fait mash up par l'Etat ?

Motha, motha, motha, save your child.

Quand j'étais petit, je n'étais pas grand, laisse tomber ce style de rimes.
Avec mes yeux d'enfant, je ne reconnaissais pas mes cibles.
Je voulais aller au ciné voir des films,
Où ça shootait, où les femmes et leurs filles.
Jouaient les chiennes, j'avais soif d'extrême.
A l'époque je n'avais aucune connaissance de notre système.
Quand j'étais petit, on m'apprenait à respecter les grandes personnes,
La police, l'armée et dans l'Histoire les grands hommes.
Puis la page tourne, les veines de la ville
Me montre que les corps d'Etat chargés de la protection des civiles.
Sont les premiers à frapper lors des manifestations,
Sur les ouvriers, les jeunes; les jeunes qui ne veulent plus de votre éducation.
L'armée m'attend toujours sous les drapeaux de sa nation.
L'évolution du petit garçon a cultivé sa propre opinion.
Car à 5 ans, à 8 ans, à 12 ans,
Mon regard sur la vie était tout autrement.
Pourtant déjà un pédiatre me suivait,
Voulait en savoir plus sur ce que je disais
Voulait en savoir plus sur ce que je pensais.
L'enfant est traumatisé quant il vit dans nos sociétés.
Pô, pô.
Mais je connais mes droits.
Pô, pô, pô.
L'Etat n'a pas eu Teusqua.
Pô, pô.
L'Etat n'a pas eu Djeuma.
Ekoué !
L'Etat ne m'aura pas.
Meulia,
Ne t'en fais pas pour moi !

C'est le pays joyeux des enfants heureux,
Des monstres gentils oui c'est le paradis.
Mais maintenant que je suis grand,
Je m'aperçois de la situation de la planète.
Avant j'étais petit, aujourd'hui je me connecte. [x2]

Motha, motha, motha, save your child.

De plus, quand j'étais petit on ne m'a pas dit,
Que la couleur de peau était un frein, que dans ce pays
La notion de profit fait le jeu de la bourgeoisie.
Que les conflits de classe persistent et ne datent pas d'aujourd'hui.
On ne m'a pourtant pas dit que les haut-placés,
Voyaient le taux d'urbanisme accentuer les problèmes sociaux.
L'Etat et moi n'opérons plus ensemble et,
Quant on ment à un gosse normal qu'il devienne rancunier.
Où tu aimes le plus manger ?
A McDonald .
Que préfères tu à la télé ?
Les armes et les femmes.
Qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?
Chanteur ou voleur.
Va te coucher, il est tard.
Non, il n'est pas l'heure !

C'est le pays joyeux des enfants heureux,
Des monstres gentils, oui c'est le paradis.
Mais maintenant que je suis grand,
Je m'aperçois de la situation de la planète.
Avant j'étais petit, aujourd'hui je me connecte.

Motha, motha, motha, save your child.

La psychose infantile entretenu par le profil
Ideal que l'on inculque aux masses.
Prévoit la reproduction des inégalités des classes sociales.
Certains aiment les maths, d'autres aiment les balles.
Certains vont voir Robocop, d'autres s'attardent quand Chomsky parle.
Il y a de tout, c'est un tout.
Mais pour un enfant, c'est beaucoup.
Le long fleuve tranquille ne coulera plus tranquillement.
Après le beau temps, vient la pluie quand on délaisse ses enfants.

C'est le pays joyeux des enfants heureux ,
Des monstres gentils, oui c'est le paradis.
Mais maintenant que je suis grand,
Je m'aperçois de la situation de la planète.
Avant j'étais petit, aujourd'hui je me connecte.

june, 13.08.2003 à 16:18103822
subway...
Je reste droit comme une infinie ligne en acier
La colonne vertebrale chargée d'electricité comme si j'allais disjoncter
Discret, souterrain, d'un calme chromé, metallique
Supportant differents méchanismes, cotoyant différents micro organismes
Les rats, les blattes, les megots d'cigarette abiment ma surface et m'oxident
C'est sur moi que la roue tourne et glisse comme au patin a glace, j'ai trop le speed
Sur mon sillon des peuples entiers sont soudain légers comme des plumes
Je ressents des vibrations tout le long lorsqu'au loin les petites lumieres s'allument
Transmission en code morse, station apres station
L'annonce d'une arrivée comme une prémonition
Un son sourd, un concours de circonstances
Lorsque deux monstres de métal se croisent je tremble je sursaute et je danse
Je m'étale, je rase le sol, je m'écrase pour mieux les laisser s'affronter
Soutenant leurs pieds, souvent je me chevauche moi meme, Paris est quadrillé
Mes tentacules se déploient d'une porte à l'autre de la ville
J'ai tellement de style que certains me sniffent
Une tige en metal, polie, illimitée,
Je suis un rail.

L'humanité je transporte, comme un Atlas le monde supporte
Sur mes quais, les uns s'endorment volontiers, se téléportent, aux heures de pointe les mauvaises odeurs on se colletine
Esquive la sueur des autres, on s'agglutine
Mes circuits j'alimente d'electrodes
Des barometres indiques des pressions
Des ecrans des codes
Des hommes en uniforme rodent
D'autres font marche arrière s'ils fraudent
Dans ton casque écoute ma prod
On circule dans d'énormes tubes ou des clochards nous embaument
Certains les dévisagent, occultes, agissent comme sur le trône d'un royaume
Un borgne dans le tumulte d'une foule ethnique amplifiée grogne de rage dans sa barbe des élucubrations tragiques catastrophiées
Ce borgne exteriorise sa hargne transformée en haine
Je reste de marbre et pourtant ca me gène
Vas y graffe ou taggue, tard, roule un oinj de tai,
Hard et le nombre de mec qui se jettent sur mes rails
T'es dans le trome.

Des pas se font entendre
La masse au travail doit se rendre
Bienvenue dans ma paroisse stressante comme le bruit d'une craie qui crisse sur une ardoise
Tous profiles se croisent et se faufilent
De la boulangère a l'étrangère au MC bidon se la racontant, je suis sous protection
Des caméras identifient, les controleurs vérifient
On me décrasse chaque jour de ces hieroglyphes complexes
Un truc important: analyse la saleté dans laquelle t'es entrain de te balader
Tu marches comme un robot, lobotomisé
Essayant de lire les indications recouvertes de stickers
DES PICKPOCKETS SONT SUSCEPTIBLES D'AGIR, tu entends venant des speakers
Protège ton oseille, les freins grincent sur les rails et irritent tes oreilles
Lorsque tu empreintes mes corridors aux odeurs cadaveriques, prends la correspondance
Je suis une souterraine gallerie.

Clandestino, 13.08.2003 à 16:11103819
...La perfection absolue de la langue française...

les fleurs de rêve obscur sécrètent de noirs parfums
dans la féerie marbrée des crépuscules forains
théâtre d'harmonie panorama lunaire
aux délicieuses lenteurs de cortège funéraire
où les âmes nuageuses nimbées de sortilèges
s'évaporent dans l'ivresse glacée d'un ciel de neige
banquises phosphorescentes & bleue mélancolie
qui projette ses violons sur d'étranges rhapsodies
aux étranges accords sous d'étranges latitudes
qui te révèlent les fastes de la solitude

les femmes-oiseaux perdues dans leurs sombres dimanches
ont sorti leurs précieux colliers de souris blanches
& dansent la sarabande frivole des courtisanes
à la mémoire d'amants noyés dans leurs arcanes
odeurs de mandarine & rafales de cannelle
mélodies cristallines & vapeurs d'arc-en-ciel
là-bas sous un tilleul à l'ombre d'une fontaine
notre dame de la nuit distribue l'oxygène
& le septième cercle de la béatitude
te révèle les fastes de la solitude

la princesse aux camées fait blinder sa pâleur
pour franchir les spirales du miroir intérieur
pétales rapaces d'une hydre aux yeux de tarentule
dans le tumultueux chaos des particules
mandalas schizoïdes & soupirs féminins
sur les claviers bulbeux des orages clandestins
sépultures de valium pour voyageurs-vampires
errant dans les sargasses d'un océan martyr
& le doute qui ravage même tes incertitudes
te révèle les fastes de la solitude

joseph d'arimathie & uther pendragon
chevauchent de vieilles juments au bord de l'extinction
& cherchent l'asile de nuit au milieu des pylônes
rouges-iguane & oranges brûlées des soirs d'automne
leurs druides au bec-benzène en livrées de valets
te préparent un cocktail dans leurs tubes à essai
plus rapide qu' une aston dans les mains de shelby
tu reprends l'avantage au treizième martini
& l'ineffable attrait pour les bars d'altitude
te révèle les fastes de la solitude

le chevalier la mort & le diable s'enfuient
des pinceaux de dürer pour absorber la nuit
tandis que mélusine aux longs cheveux défaits
t'organise une party dans la brume des marais
& dessine sur ton membre une cartographie
des ténèbres où t'attendent quelques maillons maudits
puis traverse le désert jusqu'à la thébaïde
où la fée méridienne de tes éphémérides
extirpant ton sourire poisseux de l'habitude
te révèle les fastes de la solitude

J-C, 13.08.2003 à 15:52103818
mouais ! t'aurais pu choisir "la bombe humaine" de téléphone ! :-))

At'chao !

bat, 13.08.2003 à 15:48103817
Pour J-C :

Boum :
(Charles Trenet)

1. La pendule fait tic tac tic tac
Les oiseaux du lac font pic pic pic pic
Glou glou glou font tous les dindons
Et la jolie cloche ding din don
Mais ...

Boum
Quand notre cœur fait Boum
Tout avec lui dit Boum
Et c'est l'amour qui s'éveille.
Boum
Il chante "love in bloom"
Au rythme de ce Boum
Qui redit Boum à l'oreille

Tout a changé depuis hier
Et la rue a des yeux qui regardent aux fenêtres
Y a du lilas et y a des mains tendues
Sur la mer le soleil va paraître

Boum
L'astre du jour fait Boum
Tout avec lui dit Boum
Quand notre cœur fait Boum Boum

2. Le vent dans les bois fait hou hou hou
La biche aux abois fait mê mê mê
La vaisselle cassée fait cric crin crac
Et les pieds mouillés font flic flic flac
Mais...

Boum
Quand notre cœur fait Boum
Tout avec lui dit Boum
L'oiseau dit Boum, c'est l'orage
Boum
L'éclair qui lui fait boum
Et le bon Dieu dit Boum
Dans son fauteuil de nuages.

Car mon amour est plus vif que l'éclair
Plus léger qu'un oiseau qu'une abeille
Et s'il fait Boum s'il se met en colère
Il entraîne avec lui des merveilles.

Boum
Le monde entier fait Boum
Tout l'univers fait Boum
Parc'que mon cœur fait Boum Boum
Boum
Je n'entends que Boum Boum
Ça fait toujours Boum Boum
Boum Boum Boum...

Oslonovitch, 13.08.2003 à 11:23103714

95 %

La femme qui possède tout en elle
Pour donner le goût des fêtes charnelles
La femme qui suscite en nous tant de passion brutale
La femme est avant tout sentimentale
Mais dans la main les longues promenades
Les fleurs, les billets doux, les sérénades
Les crimes, les folies que pour ses beaux yeux l´on commet
La transporte, mais...
{Refrain:}
Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s´emmerde en baisant
Qu´elle le taise ou qu´elle le confesse
C´est pas tous les jours qu´on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l´heure de l´œuvre de chair
Elle est souvent triste, peu chère
S´il n´entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas
Sauf quand elle aime un homme avec tendresse
Toujours sensible alors à ses caresses
Toujours bien disposée, toujours encline à s´émouvoir
Ell´ s´emmerd´ sans s´en apercevoir
Ou quand elle a des besoins tyranniques
Qu´elle souffre de nymphomanie chronique
C´est ell´ qui fait alors passer à ses adorateurs
De fichus quarts d´heure
{au Refrain}
Les "encore", les "c´est bon", les "continue"
Qu´ell´ crie pour simuler qu´ell´ monte aux nues
C´est pure charité, les soupirs des anges ne sont
En général que de pieux menson(ges)
C´est à seule fin que son partenaire
Se croie un amant extraordinaire
Que le coq imbécile et prétentieux perché dessus
Ne soit pas déçu
{au Refrain}
J´entends aller de bon train les commentaires
De ceux qui font des châteaux à Cythère
"C´est parce que tu n´es qu´un malhabile, un maladroit
Qu´elle conserve toujours son sang-froid"
Peut-être, mais les assauts vous pèsent
De ces petits m´as-tu-vu-quand-je-baise
Mesdam´s, en vous laissant manger le plaisir sur le dos
Chantez in petto...
{au Refrain}

Mr_Switch, 05.08.2003 à 0:21102135
( On voit pas sa tete quand on lit son texte, note pour qui elle sait a propos de Vincent Delerm )

Le Monologue Shakespearien

Pendant la première scène je regardais sur le côté
Pour essayer de comprendre comment ses cheveux étaient noués
Pendant la deuxième scène en fait j'imaginais
Ses vacances y a deux ans sur la plage de Bénodet
Pendant la troisième scène je me suis un peu rendu compte
J'avais pas bien suivi les répliques du Vicomte
Pendant la quatrième elle s'est penchée vers moi
Elle a failli me dire un truc et puis finalement pas

On est parti avant la fin
Du monologue Shakespearien
Parti avant de savoir
Le fin mot de l'histoire
On a planté en pleine nuit
L'Archevêque de Canterbury
On a posé un lapin
Au dénouement Shakespearien

Début du deuxième acte toute la rangée soupire
Le clan des veuves s'éclate parce que bon c'est Shakespeare
Niveau intensité quelque chose qui rappelle
Le programme d'EMT pour l'année de quatrième
Pourtant la mise en scène était pas mal trouvée
Pas de décor pas de costume c'était une putain d'idée
Aucune intonation et aucun déplacement
On s'est dit pourquoi pas aucun public finalement

On est parti avant la fin
Du monologue Shakespearien
Parti avant de savoir
Le fin mot de l'histoire
On a planté en pleine nuit
L'Archevêque de Canterbury
On a posé un lapin
A l'épilogue Shakespearien

Dans les rues d'Avignon y a des lumières la nuit
On boit des demi-citrons et on se photographie
A la table d'à côté ils ont vu un Beckett
Ils disent c'est pas mal joué mais faut aimer Beckett
Dans les rues d'Avignon il y a des projets balèzes
Demain à 23 heures je vais voir une pièce polonaise
Dans les rues d'Avignon y a du pepsi cola
Et puis y a une fille qui dit bah en fait je viens de Levallois

On est parti avant la fin
Du monologue Shakespearien
Parti avant de savoir
Le fin mot de l'histoire
On a planté en pleine nuit
L'Archevêque de Canterbury
On a posé un lapin
Au monologue Shakespearien

Pendant la première scène je regardais sur le côté
Pour essayer de comprendre comment ses cheveux étaient noués
Pendant la deuxième scène en fait j'imaginais
Mes vacances dans deux ans sur la plage de Bénodet

namrepus, 30.07.2003 à 20:48101187
tryo -serre moi-
album grain de sable (2003)
3'16 mn

embrasse moi dessus bord
viens mon ange retracer le ciel
j'irais crucifier ton corps
pourrais-je dépunaiser tes ailes
embrasser, te mordre en même temps
enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant
te suplier de me revenir
et tout faire Ô tout pour te voir partir

viens! emmène moi là-bas
donne-moi la main que je ne la prenne pas
écorche mes ailes envole-moi
et laisse-toi tranquille à la fois
mille fois entrelaçons-nous
et lassons-nous même en dessous
serre-moi encore serre-moi
jusqu'à etouffer de toi


refrain:
" il y a des salauds
qui pillent le coeur des femmes
et des femmes qui ne savent plus trop
d'où l'amour tire son charme
papillon de fleur en fleur
d'amour en amour de coeur
ceux qui n'ont qu'une étoile
ou ceux qui brûlent leur voile "


j'aime tes larmes quand tu aimes
ta sueur, le sang, rendons-nous amants
qui se passionnent et qui se saignent
j'aime quand mon écorché est vivant
je ne donne pas long feu
a nos tragédie à nos adieux
reviens-moi reviens-moi
tu partiras mieux comme ca

a force de se tordre
on en finirait par se mordre
a quoi bon se reconstruire
quand on est adepte du pire
malgrés nous malgrés nous
a quoi bon se sentir plus grand que nous
deux grains de folie dans le vent
deux âmes brûlantes
deux enfants

refrain

bens, 30.07.2003 à 15:05101148
Oslo, tu peux donner titre et artiste stp, ça m'intéresse fortement !

Oslonovitch, 30.07.2003 à 14:23101137
Un peu de sud :

Quand je suis entré dans le bar
Il était midi moins le quart
Je me suis assis au comptoir
J'ai commandé un petit Ricard
Tous les clients m'ont regardé
Ils m'ont pris pour un marseillais
J'ai sorti un billet de 100 francs
Ils se sont moqués de mon accent

Refrain 1 :
Je voudrais un petit Ricard dans un verre à ballon
Laissez-moi le consommer avec modération
On va pas se disputer pour payer l'addition
Je partirai pas sans boire la tournée du patron
Ca fait partie des coutumes et des traditions
Avant de rentrer à la maison un Ricard sinon rien et je reviendrais demain !

Pendant que le curé fait la messe
Pendant qu'il s'occupe de nos gonzesses
Nous on fait la prière du matin
Donnez-nous notre Ricard quotidien
Il ne faut surtout pas oublier les olives et les petits salés
Demandez gentiment au patron de vous le servir avec un glaçon

Refrain 1

Quand je suis ressorti du bar
J'ai reçu un grand coup de barre
Ma copine était en colère
Elle m'a insulté d'un air sévère

Refrain 2 :
Avec ton petit Ricard tu me mets les ballons
Tu vas faire tes valises et quitter la maison
Ca fait déjà longtemps que je te mets la pression
Et ça rentre dans l'oreille et ça ressort à fond
N'oublie pas tous tes costumes et tes pantalons
Avant de partir de la maison on se boit le dernier et on se revoit jamais, et jamais, et jamais, et jamais !



bens, 22.07.2003 à 13:3199827
Mickey 3D - chanson de rien du tout

C'est une chanson de rien du tout
Qui vaut même pas 3 francs 6 sous
Même pas la moitié d'un euro
C'est vous dire si elle vaut le coût

C'est une chanson qui nous ressemble
Elle est née le 24 décembre
A 23 heures et des poussières
J'étais un petit peu en colère

J'aurais pu la jeter dans le ruisseau
Ou la siffler rien que pour les oiseaux
Mais le ruisseau était gelé
Et les oiseaux s'étaient taillés

C'est une chanson de rien du tout
Qui vaut même pas 3 francs 6 sous
Composée sur un vieux piano
Qui joue toujours un p'tit peu faux

C'est une chanson qui me rappelle
Y en a qui sont seuls à Noël
A 23 heures et des poussières
Ils regardent le ciel de travers

J'aurais pu la jeter dans le ruisseau
Ou la siffler rien que pour les oiseaux
Mais j'ai décidé de la garder
Ca peut servir on sait jamais




Vive eux, et vivement jeudi héhé :o))))

hoody, 06.07.2003 à 10:1097918
Aladdin - Ce rêve bleu (venant de http://membres.lycos.fr/jdelort/aladdin/paroles.php) Avec pleins de fotes d'ortograf qui font tout le charme
(sourire attendri)

Aladdin
Je vais t'offrir un monde
Aux mille et une splendeurs
Dis-moi princesse
N'as-tu jamais laissé parlé ton coeur


Je vais ouvrir tes yeux
Aux délices et aux merveilles
De ce voyage en plein ciel
Au pays du rêve bleu


Ce rêve bleu
C'est un nouveau monde en couleurs
Où personne ne nous dit
C'est interdit de croire encore au bonheur


Jasmine
Ce rêve bleu,
je n'y crois pas c'est merveilleux
Pour moi c'est fabuleux quand dans les cieux
Nous partageons ce rêve bleu à deux
(Aladdin : Nous faisons ce rêve bleu à deux)
Sous le ciel de cristal, je me sens si légère
Je vire délire et chavire dans un océan d'étoiles
Ce rêve bleu
(Aladdin: Ne ferme pas les yeux)
C'est un voyage fabuleux
(Aladdin: Et contemple ces merveilles)
Je suis monté trop haut, allée trop loin
Je ne peux plus retourner d'où je viens
(Aladdin : Un rêve bleu
Sur les chevaux du monde
(Aladdin : Vers les horizons du bonheur)
Yasmine: Dans la poussière d'étoiles


Les deux
Navigons dans le temps, infiniment
Et vivons ce rêve merveilleux


Aladdin
Ce rêve bleu


Yasmine
Ce rêve bleu


Aladdin
Aux mille nuits


Yasmine
Aux mille nuits


Aladdin
Il durera


Yasmine
Pour toi et moi


Tous les deux
Toute la vie

MR_Claude, 04.07.2003 à 23:2597813
Hubert-Félix Thiéfaine - Zoo - Zumains - Zébus

Je regarde passer les zumains de ma rue
Un peu comme on reluque au zoo les zébus.
Triés, normalisés, fonctionnels, uniformes
Avec leurs initiales gravées sur leurs condoms
Et je cherche un abri sur une étoile occulte
Afin d'me tricoter des œillères en catgut.
J'm'arracherais bien les yeux mais ce serait malveillance
Vu qu'j'ai déjà vendu mon cadavre à la science.
Je n'ai pas la frite.
Repasse me voir demain, lady.

Plus de mur à Berlin pour justifier ma honte,
Quand je reviens bourré dans mes baskets en fonte
Et cui d'Jerusalem est trop loin du bistrot
Pour que j'm'y liquéfie en chagrin lacrymo
Mais loin de moi l'idée d'être irrévérencieux
Et d'flinguer les chimères qui rendent le monde heureux.
Chacun sa religion, chacun son parachute
Et je mets mon foulard quand j'vais à la turlute.
Je n'ai pas la frite.
Repasse me voir demain, lady.

J'écoute la mode en boite sur mon ghetto-blaster,
Dans le joyeux ronron quotidien des horreurs.
Pas la peine de s'en faire. Il suffit d'oublier.
Demain je s'rai funky, rastaquouère et blindé.
A part ça, tout va bien comme dit Schopenhauer.
Pendant la durée des travaux, je reste ouvert.
J'imaginerai Sisyphe gonflé aux anabos
En train d'faire sa muscu dans la cage aux héros.
Je n'ai pas la frite.
Repasse me voir demain, lady.

MR_Claude, 30.05.2003 à 14:0193109
Les lettres de l'autoroute - Pigalle


Aujourd’hui le kilomètre 500 a été fini
Ca va faire maintenant six mois que je suis parti
J’espère que la petite va mieux, le collège ça devient sérieux
Et que toi Chérie, tu ne t’ennuies pas trop
J’aurai sans doute un congé en juin, ils en donnent à tous les chauffeurs d’engins
Je t’envoie un chèque bientôt pour les impôts, moi ça va très bien, il fait beau
Il reste trois cent kilomètres d’autoroute à construire ...

En fait, si elle savait : la boue, la merde, le froid
Les baraquements pourris, la nuit qui n’en finit pas
Pour la tune, il fallait partir à l’autoroute, pendant longtemps j’ai eu un doute
Mais, elle ne trouvait pas d’emploi, et les frais tous les mois ...
Je sais déjà que je ne rentrerai pas, de toute façon, elle le verra
Plutôt, elle ne me verra plus, et elle sera déçue,
Après onze ans, une fuite en guise de message

Elle recevra cette lettre qui raconte que d’chi
De toutes façons, elle sait qu’on ne s’est jamais rien dit
Elle la lira heureuse, m’imaginant géant sur mon Caterpillar
Les bornes se déroulant, vers le soleil des autres, des autres gens

Avant de t’embrasser dans le cou comme tu aimes
Je te demande par retour des cigares comme j’aime
Dis bonjour au petit, que Papa pense à lui
Et à ta mère que j’ai freiné l’alcool
Toi, attention à ton dos, prends la voiture, si tu cherches un boulot
J’ai bien reçu ta lettre, la photo des enfants est sur la table de chevet
Il reste trois cent kilomètres d’autoroute à construire

Ce soir encore ça va finir au bar du haut
Avec de la bière et du mauvais porto
Pour dormir sans rêver, abruti sous les draps,
Parler pour ne rien dire et surtout pas de là bas
Les putes viennent d’elles même autour des baraquements
Elles sentent l’eau de Cologne et le client d’avant
Elles ne posent pas de question, et çà, çà n’a pas de prix
Je les laisse me toucher, les yeux collés au mur
Je regarde les cafards hébété, au tréfonds du coltard

Elle recevra cette lettre qui raconte que d’chi
De toutes façons, elle sait qu’on ne s’est jamais rien dit
Elle la lira heureuse, m’imaginant géant sur mon Caterpillar
Les bornes se déroulant, vers le soleil des autres, des autres gens

Post scriptum : n’oublie pas dans le courant du mois
De rembourser Roger, depuis le temps qu’on lui doit
Et je t’embrasse encore où tu veux sur ton corps
Salut à toi ma femme, je reviendrai bientôt
Et je referme cette lettre remplie de mes caresses,
Crois moi, je pense à toi sans cesse
Il reste trois cent kilomètres d’autoroute à construire ..

Et puis, il y a Anna qui fait le ravito
Elle a un gros nez, mais tout le reste est beau
Elle est gentille, et m’écoute et me parle comme si elle comprenait
Que je suis ç fond de cale
On pense au grand soleil, vieillissant dans le miel
Mais ce n’est qu’une étape de la fuite en avant, si tu n’existes plus, toi et les enfants
Mais elle aussi bien sûr sera répudiée un jour
Et moi, je partirai, la peur, la peur sous mon béret

Elle recevra cette lettre qui raconte que d’chi
De toutes façons, elle sait qu’on ne s’est jamais rien dit
Elle la lira heureuse, m’imaginant géant sur mon Caterpillar
Les bornes se déroulant, vers le soleil des autres, des autres gens