| 
créer | pseudo  mot de passe  |  
 
sujet
 
coin bordure coin
bordure BullActu

Les Bulles d'Or
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Chroniques

par rohagus


par herbv
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Planche
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure MonoChat
14625
e m
bordure
coin bordure coin

 
coin bordure coin
bordure

Des bons titres à L'Association ?

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


retour forum

Pages : | prec�dent | suivant

Mael, 06.08.2010 à 19:41332682
Mr_Switch :
Bébé 2000 date de 2006 (à l'association). Je croyais me rappeler qu'il avait été réédité au dernier cri (mais en fait, ça ne doit être qu'un tirage de tête ?


Ce n'est qu'un tirage de tête.

Aba Sourdi, 06.08.2010 à 18:26332681
david t :
ce qui est surtout dommage, c'est de devoir poser le livre de sury en opposition au soi-disant «light», plutôt que de souligner sa parenté avec des auteur(e)s plus proches de son travail, et même publiés chez le même éditeur, je sais pas moi, julie doucet ou debbie dreschler par exemple. il me semble que ce rapprochement-là est plus pertinent, même au-delà des différences évidentes de style, que l'opposition un tantinet trop abstraite entre l'«ennemi» que chacun verra, bien évidemment, à la porte du voisin; et qui invite les comparaisons sarcastiques, comme le montre abasourdi.

Ouais mais le problème c'est la faiblesse du contenu de Sury, qui rappelle forcément le vide anecdotique des blogs. Menu ne peut donc pas faire autrement que de se justifier là-dessus en tapant sur ce qu'il combat pour bien montrer la différence. Mais il aurait pu mieux le faire quoi, tout en sachant qu'à la base il y a un choix éditorial contestable et fortement influencé par l'amitié.
Bref, je vois pas le rapport avec Debbie Drescher ni avec la plupart des Julie Doucet, sauf peut-être son Journal qui est aussi un gros bol de quotidienneté bloguesque MAIS qui est formellement très inventif, on en revient toujours là ! C'est vraiment sur ça qu'il faut insister, donc il a bien fait de parler des dessins éclatés et parfois fantasmatiques de Sury, mais il aurait fallu rajouter une couche de verve, quitte à encore taper sur les blogs pour montrer leur indigence stylistique, alors que là on dirait qu'il ne s'en prend qu'au côté 'light' de leur contenu, terme hautement vague et indéfinissable qui ne s'oppose en rien à ce que semble raconter Sury : quoi de plus 'light' que de parler de ses problèmes de cervicales et de dos ? Et puis le coup de la fleur de peau, de la vraie vie, c'est d'un surfait, tout le monde peut s'en réclamer... J'ai connu Menu meilleur argumentateur !

Mr_Switch, 06.08.2010 à 16:41332678
Bébé 2000 date de 2006 (à l'association). Je croyais me rappeler qu'il avait été réédité au dernier cri (mais en fait, ça ne doit être qu'un tirage de tête ? )

(Au passage, j'ai trouvé cette vieille interview)

david t, 06.08.2010 à 16:20332676
ce qui est surtout dommage, c'est de devoir poser le livre de sury en opposition au soi-disant «light», plutôt que de souligner sa parenté avec des auteur(e)s plus proches de son travail, et même publiés chez le même éditeur, je sais pas moi, julie doucet ou debbie dreschler par exemple. il me semble que ce rapprochement-là est plus pertinent, même au-delà des différences évidentes de style, que l'opposition un tantinet trop abstraite entre l'«ennemi» que chacun verra, bien évidemment, à la porte du voisin; et qui invite les comparaisons sarcastiques, comme le montre abasourdi.

Thierry, 06.08.2010 à 16:09332674
C'est un peu tout ce qui agace chez Menu, cette propension qu'il a de marteler le fait que la vraie, la bonne dope, elle est chez lui, et que le reste n'est que de la bouse. Son côté méprisant ne fait qu'attiser la colère des "beaufs" contre les "bobos". A force, il lasse, d'autant que ces livres parlent suffisamment pour lui (quoique je n'ai pas lu Caroline Sury), et qu'il n'a sans doute pas tort sur le fond.
En même temps, une morgue similaire se rencontre aussi bien chez ses détracteurs, avec la même certitude chevillée au corps: c'est moi karézon !

Aba Sourdi, 06.08.2010 à 15:59332671
Sinon en octobre y'aura aussi un Sury (notamment), dont je mets le pitch éditorial rien que pour le plaisir de la dernière phrase.


Initialement prévu en couleurs et intitulé Cou Tordu à la Belle de Mai, ce deuxième livre de Caroline Sury à L’Association est une suite directe de son Bébé 2000 ; finalement au format Éperluette et en Noir & Blanc. Oskar a grandi, ça ne se passe pas très bien entre ses deux parents et Caroline a des problèmes de cervicales et de dos. La ville de Marseille est également l'un des personnages principaux de ce livre.

À ces planches autobiographiques, traitées avec le côté « brut » qu'on lui connaît, répondent des dessins éclatés et parfois fantasmatiques, dans la manière la plus débridée de la cofondatrice du Dernier Cri. Ceux qui cherchent de l' « autobiolightblog » peuvent passer leur chemin : la fleur de peau, la vraie vie, elle est ici, sur papier, chez Caroline Sury.



C'est marrant comme je n'arrive pas à savoir si je suis d'accord ou si je suis agacé. Agacé par le fétichisme du papier, ça c'est sûr, mais par contre d'accord pour dire que si tous les blogueurs avaient l'inventivité et le charme du dessin de Sury, bah ça serait déjà beaucoup plus appréciable. Mais sinon y'a pas grande différence dans le contenu. J'ai relu Bébé 2000 l'autre jour et ça aurait très bien pu faire un blog, ce qui dans ma bouche n'est pas vraiment un compliment. Mais bref, faut assumer ce besoin primitif d'anecdotisme, je suis moi aussi un voyeur qui a hâte de lire les engueulades de Pakito et Caroline. Donc en fait Menu manque un peu de sincérité sur le fond et aurait dû insister davantage sur l'aspect graphique, car le nerf de la guerre est là, je le répète : blogs = uniformité fade, Sury = tes yeux explosent et tu sens l'énergie dans tes tempes et ton cerveau crépite et ça fait du bien.

Aba Sourdi, 05.08.2010 à 16:24332625
Bah dans le débat en question je vois pas, désolé. Après y'a sûrement des domaines de l'existence où je suis davantage d'accord avec les autres, je sais pas moi, j'ai jamais fait de débat philosophique avec eux.

Sinon, pour continuer dans le pro-Menu éhonté : y'aura un coffret L'Eprouvette en octobre, c'est une belle initiative pour ceux qui avaient raté ce qui est arrivé de plus excitant à la bande dessinée ces dernières années.

wandrille, 05.08.2010 à 16:06332624
(pro-Menu à fond, comme vous l'aurez remarqué ! Je vois pas comment la position d'en face est défendable, en fait. [/citer]

Roumoulougloup beuark

Aba Sourdi, 21.07.2010 à 20:26332436
Oui c'est bien que dans ce livre il y ait aussi des auteurs qui continuent à publier à L'Asso comme Baraou et Duhoo, car sinon ça ferait trop le trip 'vieux con' d'auteurs à succès qui vont casser de l'indé et regretter le bon vieux temps de la vraie Asso où tout le monde était pote, comme si le clash n'était pas inévitable quand on voit ce qu'ils sont devenus.

Pour info Baraou a fait un très joli texte dans "XX MMX", où chaque auteur historique est très pertinemment encensé. Pertinemment car pour leur graphisme unique à chacun, ce qu'on oublie toujours de signaler et que certains nouveaux promoteurs du 'romanesque à dessin passe-partout 0% inventif' feraient bien de méditer.

(Deux paragraphes pro-Menu à fond, comme vous l'aurez remarqué ! Je vois pas comment la position d'en face est défendable, en fait. À part pour des raisons personnelles, bien sûr.)

Mr_Switch, 21.07.2010 à 19:55332435
Je ne pense pas qu'Anne Baraou soit particulièrement proLewis inconditionnelle.
Duhoo est annoncé aussi.
Aussi, je pense qu'une partie au moins sera au delà de ça. Ce sera "Leur Association" .

Après qu'il y ait du règlement de compte aussi, personne n'en doute vraiment :)
(puisque depuis 2005 il s'agit de "L'affauxiation" comme nous savons tous. smiley, smiley smiley)

victor, 21.07.2010 à 19:32332434
Vu sur le site de Lewis Trondheim: Un bouquin sur l'association est bel et bien en préparation chez shampooing. Du règlement de comptes en perspective?

chrisB, 27.06.2010 à 12:53332059
Aba Sourdi :
...Mais bien entendu tout cela ne vaut pas le.....Cartoon Cabaret !!! Rejoignez-nous !!! (allez, en choeur avec moi, Chris)


c'est de 2008, mais c'est peut-être bien la meilleure lecture 2010 !!

Charlie Brown, 26.06.2010 à 13:27332047
Le PBE :
C'est déjà les Bulles d'Or ?!


C'est peut-être pas les Bulles d'Or, mais ce petit bilan chrisBien (et pas que chrisBien) à mi-parcours est bien sympathique.
Allez hop ! Je mémorise tout ça dans une arrière-chambre de mon cerveau, de sorte à ce que ça fasse "tilt" à l'occasion d'une rencontre fortuite avec une de ces couvertures...

Aba Sourdi, 26.06.2010 à 13:22332046
...Mais bien entendu tout cela ne vaut pas le.....Cartoon Cabaret !!! Rejoignez-nous !!! (allez, en choeur avec moi, Chris)

Le PBE, 26.06.2010 à 11:55332043
C'est déjà les Bulles d'Or ?!

chrisB, 26.06.2010 à 11:52332040
mon Top 10 complet

mes 4 coups de coeur 2010 :






Et les trucs pas degueu du tout (4*) :










Thierry, 25.06.2010 à 12:54332024
en fait, mon top 2010 ressemble plutôt à ça, j'ai lu peu mais bien :o)

Thierry, 25.06.2010 à 12:46332023
chrisB :
ouais ouais, ca discutaille et ça tricote en dessous (on dirait l'équipe de France de foot tien :o)).
Avec le dernier Greg Shaw, ce bouquin est le top du top 2010 pour moi !

il fait partie des 2010 bouquins à lire cette année ? C'est vrai que les tops 5 sont trop réducteurs.
Sans rire, si cet album est dans la crème dans la crème de ce qui se fait de meiux en 2010, je ne veux pas voir le reste :o) C'est bien, interessant, je ne regrette pas d'avoir lu, mais le Nicolas Presl est autrement réussi, amha



Charlie Brown, 25.06.2010 à 10:02332021
BigBen :
Prochainement...


69 € ?!?!?
Mazette !... Ça fait quand même un peu cher le clin d'oeil appuyé, non ?


chrisB :
ouais ouais, ca discutaille et ça tricote en dessous (on dirait l'équipe de France de foot tien :o)).
Avec le dernier Greg Shaw, ce bouquin est le top du top 2010 pour moi !


Merci pour ces conseils de lecture. J'en prends note illico ! :o)

Il ne te reste plus qu'à lire ça :





... pour avoir le top du top du top 2010 ! :o)

Aba Sourdi, 25.06.2010 à 9:50332020
Bah moi pour l'instant mon top 2010 c'est "L'apprenti" et "Vent frais vent du matin". Pas de L'Asso pour une fois.

chrisB, 25.06.2010 à 8:24332014
: le Greg Shaw en question.

chrisB, 25.06.2010 à 8:23332013
ouais ouais, ca discutaille et ça tricote en dessous (on dirait l'équipe de France de foot tien :o)).
Avec le dernier Greg Shaw, ce bouquin est le top du top 2010 pour moi !

Aba Sourdi, 24.06.2010 à 17:43332008
Bah moi dans Lapin j'avais trouvé ça un peu vain, genre "bande dessinée d'ambiance" qui ne mène à rien, alors que le livre prend quand même davantage d'intérêt au fil des pages. Même si finalement on reste proche de l'impression de départ, en ce qui me concerne.

Par contre je conseille son autobio "Le goût du paradis" à Ego Comme X, où comme je l'avais dit à une époque on a affaire à un témoignage social vraiment unique, que ce soit dans le style (tout aussi crepaxien niveau dessin, ce qui est savoureux quand on sait qu'elle est italienne d'origine, mêlé à un ton très actuel : curieux mélange de rétro et de modernité) et dans le cadre (qui est justement le quotidien d'une fille d'immigrés italiens dans une banlieue urbaine défavorisée des années 90). Bref, pour moi ça dépassait la simple étiquette 'tranche de vie de collège avec premiers émois sexuels et amoureux' que les mauvaises langues lui ont donné.

Mais bon cette fois-ci c'est nous les mauvaises langues, chacun son tour.

Thierry, 24.06.2010 à 17:01332004
Aba Sourdi :
Je réitère "le sensible" pour son dessin crepaxien à la fois sensuel et froid (le sensible peut être froid, hein).

La référence à Crépax saute aux yeux, en effet.

Aba Sourdi :
Par contre pour "l'irréfléchi" j'aurais dû dire "le non-cérébral", dans le sens où elle se laisse simplement guider par sa narration sans prétention, qui est malgré tout très maîtrisée vu qu'elle met tout dans la mise en scène comme nous l'avons dit.

là, je suis d'accord :o)

Aba Sourdi :
En tout cas on est d'accord, ce livre n'a pas une portée passionnante. C'est bien fait et on y plonge plutôt agréablement, mais c'est tout.

tout-à-fait d'accord. Je ne comprends pas la paraquès qu'on a fait autour. Quoique pour qui a découvert Coney Island Baby dans les pages de Lapin, peut-être l'effet est tout autre. J'ai trouvé les 2 premiers tiers vraiment très bien.

Aba Sourdi, 24.06.2010 à 16:43332002
Je réitère "le sensible" pour son dessin crepaxien à la fois sensuel et froid (le sensible peut être froid, hein).
Par contre pour "l'irréfléchi" j'aurais dû dire "le non-cérébral", dans le sens où elle se laisse simplement guider par sa narration sans prétention, qui est malgré tout très maîtrisée vu qu'elle met tout dans la mise en scène comme nous l'avons dit.

En tout cas on est d'accord, ce livre n'a pas une portée passionnante. C'est bien fait et on y plonge plutôt agréablement, mais c'est tout.

Thierry, 24.06.2010 à 16:22332000
J'ai fait un peu de recherches, et si la vision qu'elle donne de Bettie Page recoupe assez bien ce que j'ai trouve, j'ai plus de doutes concernant les pages concernant Linda Lovelace. En fait, le peu que j'ai cherché sur Linda Lovelace semble confirmer les accusations d'abus proférées contre Chuck Traynor.Ceci est loin d'être évident sous la plume de Nine Antico. Si Traynor n'apparaît pas franchement comme un personnage sympathique, il est loin des faits que Linda Lovelace a dénoncé, en partie corroborés par des témoignages de proches (dont Gerard Damiano, réalisatuer de Gorge Profonde). On a l'impression qu'une part du revirement de linda Lovelace serait quasi de l'ordre de l'hallucination et de l'influence de Gloria Steinem. Jusqu'alors, elle apparaît parfois un peu paumée, mais pas franchemenbt abusée, et Nine Antico semble plus insister sur le choc de sa notoriété en chute libre, avec en point d'orgue, cette pièce calamiteuse.
Je crois qu'en effet, ce qui l'intéresse est le renversement de destinée de ces 2 personnages, semblables par certains aspects mais très différents par d'autres. Mais sans pisser très loin. Belle maîtrise formelle, pour ne finalement pas dire grand chose. Je ne me considère pas comme intello (j'ai un trop gros passif :o)) et je suis quand même assez circonspect.
on est dans la mise en scène, le sensible et l'irréfléchi
la mise en scène, indéniablement
le sensible... en tout cas, je n'ai pas été touché par ces destins. Nine Antico privilégie un discours assez distant, entre un Hefner-guide de musée et 2 greluches au QI de lapine. Juxtaposition de moments, portrait détaillé, mais sans doute biaisé, mais pas sensible
l'irréfléchi, certainement pas, la narration est trop construite pour être irréfléchie

Aba Sourdi, 24.06.2010 à 15:41331997
Thierry :
Mais, au delà de la forme, brillante, je perds le fil sur le fonds. Que veut nous dire Nine Antico ? Sa juxtaposition forcément partisane de moments choisis de la vie de ses sujets débouche sur une conclusion confuse, qui ressemble à une pirouette pour éviter finalement de se positionner. Il est reste un goût de trop peu, et une fin frustrante.

En tout cas, ce qu'elle ne veut surtout pas nous dire, c'est que "l'érotisme c'est respectable alors que la pornographie c'est une atteinte à la femme", comme semblait avoir compris Yves-Marie Labé qui dit toujours n'importe quoi. Pour moi elle se fiche pas mal de la gueule de l'hypocrisie de Linda Lovelace qui a fait croire qu'on la forçait alors qu'elle était tout ce qu'il y a de plus consentante, et sa position sur le porno serait plutôt proche des 'féministes pro-sexe' que 'anti-sexe' (ouais, on dit comme ça), vu qu'elle garde une fascination assez palpable pour ce milieu. À moins que je sois influencé par son autoportrait de "croqueuse de garçons" dans son autobio chez Ego, hé hé...

Bref, pour moi il n'y a aucun message en particulier, elle nous montre juste l'ironie de deux destins qui sont universels : combien d'icônes de libération sexuelle plongent dans l'extrême inverse de bigoterie ou de mysticisme ! Ça me rappelle tellement de rockeuses... L'auteure, en connaisseuse du domaine, ne peut pas ne pas y avoir pensé. Mais de là à y voir un constat du genre "les extrêmes se rejoignent, faut rester dans le juste milieu raisonnable"...

En gros c'est tout sauf une bande dessinée intellectuelle, on est dans la mise en scène, le sensible et l'irréfléchi (la preuve, Blutch aime bien), ce qui peut être tout autant charmant qu'énervant, je le concède. Moi-même je ne sais pas trop quoi en penser, mais bon moi j'suis un intello donc ça compte pas.

BigBen, 24.06.2010 à 15:02331996
Prochainement...

Thierry, 24.06.2010 à 11:46331990
Linda Lovelace et Bettie Page: 2 icônes de la culture populaire. Deux destinées à la fois si proches et si éloignées. Deux femmes montées très haut pour tomber si bas. Deux femmes si on peut se demander si elles furent héroïnes d'une certaine émancipation féminine ou victimes d'hommes sans scrupules.
Nine Antico confrontent ces 2 destins hors du commun, utilisant comme guide Hugh Hefner. L'auditoire ? Deux aspirantes playmates qu'Hefner désire mettre en garde contre les conséquences du choix qu'elles envisagent de faire. Hefner ? Un symbôle universel et désuet d'une certaine forme d'érotisme. Il fut à la pointe d'une libération sexuelle "bourgeoise" (tout le contraire de Larry Flint). Il n'est plus que le protagoniste d'une téléréalité ridicule. Est-ce en partie pour se dégager de cette image embarrassante que Nine Antico se situe en 1999 ? Ou simplement pour se positionner à une date qui évoque la transition d'une époque vers une autre ?
Antico juxtapose les scènes, suggère des parallèles, met en scène ascension, gloire et chute des 2 "héroïnes". La construction narrative est réussie. On découvre des femmes qui se perdent dans un monde qui se cherche. On touche du doigt les phases d'une révolution dont les effets se sont désormais banalisés. Antico y va aussi d'un peu de name dropping (Clint eastwood, Marylin Monroe), un caméo de Sammie Davis Jr...
Elle met en scène l'enfermement de Bettie et Linda. Des clichés de bondage où Bettie est entravée succède son enfermement dans une vie de famille où elle étouffe avant de s'enfermer dans la religion et la schizophrénie. Linda se défait de l'infleunce de Chuck Traynor pour être instrumentalisée de nouveau par les mouvements féministes, et cette scène hallucinante du test de détecteur de mensonges.
Mais, au delà de la forme, brillante, je perds le fil sur le fonds. Que veut nous dire Nine Antico ? Sa juxtaposition forcément partisane de moments choisis de la vie de ses sujets débouche sur une conclusion confuse, qui ressemble à une pirouette pour éviter finalement de se positionner. Il est reste un goût de trop peu, et une fin frustrante.

Le PBE, 28.05.2010 à 11:17331535
Merci à WiBz.

NDZ, 28.05.2010 à 9:36331532
NDZ :
de ce côté Maiden m'a dégoûté


Madden, pas Maiden, comme le fer à dix sous.

chrisB, 28.05.2010 à 8:51331530
Je te fais parvenir ta carte "des amis de Sardon" dans la journée...

NDZ, 28.05.2010 à 7:22331526
Ce qu'il y a de bien à l'Asso pre-Persepolis, c'est que l'on a un catalogue qui a les reins solides et que l'on peut aller piocher au hasard, sans échos et tomber sur des pepites. Pour le post-Persepolis c'est toujours un peu vrai mais pas toujours...

Alors Mormol, des bullaffins m'avaient assuré que ça me plairait, je l'avais feuilleté à une très agréable soirée pizza et j'en était certain: ça serait un moment de lecture formidable.

Et puis la surprise est double: je ne m'attendais pas (tout à fait) à ça et oui, Mormol m'a complètement séduit.

Je cherchais (sans trop y croire) un pendant BD de la veine romanesque de Queneau que je chéri (en gros, pas les exercices de styles, de ce côté Maiden m'a dégoûté, Lécroart m'a rassuré)... et oui, dans Mormol, il a des petits quelques choses de Pierrot mon ami, Loin de Rueil ou de Le chiendent: la tendresse, la poésie, le fantastique (?), le farfelu, le mystère, l'humour, le désespoir, la méchanceté, le cynisme, l'Humain.

Alors oui, je rejoins la confrérie des admirateurs de Sardon, oui, je vais me jeter sur sa (hélas) maigre production, oui je vais pleurer qu'il n'ait pas fait plus de bouquins.

WiBz, 20.05.2010 à 21:02331440
Le PBE :

Pour l'instant j'ai ajouté dans le sommaire tous les récits des 3 bouquins des éditions modernes. Si un gentil bulledairien a le livre sous les yeux, merci de m'indiquer les histoires qui ne sont pas dans R.I.P. (et bien sûr les titres qui manqueraient).


"Honey Moon" n'y est pas. Sinon, l'ordre des titres est le suivant :

The Hero
Clean Up
A wrinkled Tragedy
Headbanger
10 Ways to kill your husband
Massacre Melodies (Buddy Butcher in Buddy goes Bloody)
GOD
Goodbye
The Job
10
Alice im Wunderland Lewis Carroll / TOTT(92)
Breakdown (98)
The Millionairs (93)
Washing Day (96)
Dawn of the dead
The Clown (96)
La Fiancée du Lapin
Recuerdos de Mexico
The Hook (98)

Je ne saurais pas te donner les références éxactes des histoires manquantes. J'ai mis les années quand elles étaient indiquées.

Thierry, 18.05.2010 à 10:10331396
si j'avais du courage, je repondrais a la demande du PBE, mais je suis veule et fat. Je me contenterai de dire que RIP de ToTT, c'est vachement bien. Noir de chez noir, cynique et d'une cruelle ironie. Achetez-en !

Le PBE, 17.05.2010 à 17:04331383
Après feuilletage rapide, je l'ai finalement ajouté à cause du récit de Lapin#10 scénarisé par David B.

R.I.P. - Best of 1985-2004


Pour l'instant j'ai ajouté dans le sommaire tous les récits des 3 bouquins des éditions modernes. Si un gentil bulledairien a le livre sous les yeux, merci de m'indiquer les histoires qui ne sont pas dans R.I.P. (et bien sûr les titres qui manqueraient).

Par ailleurs, la planche de bubulle confirme que Exit est déjà une sélection des histoires des Editions Modernes ("the hero" dans Tales of error). Un autre gentil bulledairien (ou le même s'il est très gentil) pourrrait donc faire le sommaire de Exit.

Mr_Switch, 02.05.2010 à 14:41331046
Dis donc, il est pas mal ce mimolette party ! En tout cas il donne envie d'explorer la collection. C'est le but et c'est, ma foi, réussi.

Thierry, 16.04.2010 à 10:10330709
Jim Woodring, c'est bien. Faussement rassurant, vraiment original.

THYUIG, 13.04.2010 à 20:55330640
june :
(je trépigne d'avance)...


coquin

june, 13.04.2010 à 18:22330638
Il y a eu beaucoup de choses produites lors de la première édition de Pierre Feuille Ciseaus, alors que l'on attendait rien de "concret" et encore moins d'exploitable (lire : potentiellement éditable...), que cela a donné envie à tout le monde d'axer la résidence de la seconde édition autour de pistes de travail davantage travaillées en amont (quelques auteurs s'y attellent d'ailleurs déjà)...
En tout état de cause, il pourrait y avoir un bouquin à L'Asso recoupant les choses les plus "réussies" des deux éditions (entre les contraintes proposées par Lécroart et Menu et les exercices de Kundig, Baladi, et quelques autres, il y a de quoi faire !), mais il y a tellement de choses en cours qu'il est un peu tôt pour en parler, mais oui, il y a bel et bien de belles choses amorcées, et un nouvel Oupus semble dans les tuyaux (je trépigne d'avance)...

Le PBE, 08.04.2010 à 16:19330513
L'OuBaPo 4 est pour moi le moins intéressant par le manque de variété dans les exercices et le fait que cela tombe parois (souvent ?) à plat.
Dans l'édito du dernier Lapin Menu évoque un prochain bouquin de l'OuBaPo basé sur les travaux réalisés lors de la première édition de Pierre Feuille Ciseaux. (June ? Quelqu'un ? des infos ?)

Xavier, 08.04.2010 à 15:14330510
Mr_Switch :
Malgré tout, certains croisements tombent à plat (bien sûr, à mon sens) et certains sont pas mauvais mais on se demande si c'est encore vraiment oubapien.


C'est là que se situe, à mon sens, une part de l'entourloupe de l'OuBaPo, en particulier dans ces jeux de combinatoire. Si la génération des strips fonctionne sur un processus systématique, la sélection qui mène à en créer un livre, elle, ressort d'un choix d'auteur. Ce n'est pas un problème en soi, mais cette étape est implicitement passée sous silence dans l'introduction du bouquin (il me semble), alors qu'elle est fondammentale dans l'approche OuBaPienne.

Car l'OuBaPo, ce n'est pas de la génération systématique, mais l'utilisation de systèmes pour faire émerger, parfois, de nouvelles formes ou des narrations accidentelles.
Cela m'évoque le travail d'un Juan Miro, qui utilisait parfois des collages de dessins techniques tirés de catalogues, pour ensuite les réinterpréter en compositions abstraites: l'intérêt des collages n'étant pas, bien sûr, les collages eux-mêmes, mais leur participation au processus et le résultat auquel cela menait.

Mr_Switch, 08.04.2010 à 14:23330508
Un exercice intéressant mais qui montre vite ses limites. Le mélange de strips peut être intéressant et être oubapien. Souvent, il faut le renfort d'effets scatos. Parfois le simple effet d'autobio détournée suffit. D'autres fois, il y a un nonsense sympa. Enfin, il y a quelques détournements sémantiques qui tombent bien.

Malgré tout, certains croisements tombent à plat (bien sûr, à mon sens) et certains sont pas mauvais mais on se demande si c'est encore vraiment oubapien.

Il est difficile de faire toujours abstraction du narrateur/auteur. Certains strips ont l'ombre du "narrateur" très marquée. Croiser 2 strips de ce genre est périlleux. Imaginons le croisement d'un strip où Killoffer parle de lui et d'un autre où Ayroles parle de lui. (2 strips qui n'ont rien à voir a priori). Au final je vois plus 2 strips de 2 auteurs qu'un tout avec un narrateur unique lambda.
Si les 2 strips ont un rapport direct ou si au final ils se répondent, ça marche mieux, bien sûr. Mais je n'ai pas eu toujours ce sentiment.

Thierry, 08.04.2010 à 9:56330499
Ben, Frank, c'est vachement bien. Ca ne ressemble pas à grand chose, et c'est tant mieux.

jmmelo, 18.03.2010 à 12:19330031
ha!
merci pour l'info.

abasourdi, 18.03.2010 à 12:12330030
Apparemment le bulletin de réadhésion s'est fait la malle de pas mal d'enveloppes, ceci explique cela. Mais donc c'est bel et bien le moment de réadhérer. :)

abasourdi, 15.03.2010 à 11:54329953
Je ne pense pas moi non plus que ce soit obsolète mais tout le monde ne pense peut-être pas la même chose, y'a qu'à voir l'Arrière-Boutique qui parait-il n'a pas eu grand succès alors que perso j'étais preneur.

jmmelo, 15.03.2010 à 10:20329940
abasourdi :
Point de bulletin non plus, donc soit prochaine salve soit système d'adhésion obsolète, va savoir... Bon, il en est toujours question dans le Catalogue, mais c'est vrai que maintenant les seuls "privilèges" sont le Carton-Adhérent, les Nouvelles et le Soutien Moral donc peut-être que tout ça va devenir dépassé, avec leur Site qui n'en finit pas de bientôt s'ouvrir...


Ho... le soutiens n'est pas si obsolète. Regarde, à en croire les réactions concernant "les Autres Gens" c'est une des questions qui soulèvent le plus de vitalité au sein de bulle d'air...
Et il est vrai que plein de choses très excitantes sont prévues: entre le Benoît Jacques et le coffret Gerner. Miam miam, pour rester dans la métaphore culinaire qui sévit ces temps-ci!

abasourdi, 15.03.2010 à 9:43329937
Point de bulletin non plus, donc soit prochaine salve soit système d'adhésion obsolète, va savoir... Bon, il en est toujours question dans le Catalogue, mais c'est vrai que maintenant les seuls "privilèges" sont le Carton-Adhérent, les Nouvelles et le Soutien Moral donc peut-être que tout ça va devenir dépassé, avec leur Site qui n'en finit pas de bientôt s'ouvrir...

jmmelo, 15.03.2010 à 9:37329936
Avais-tu ton bulletin de réinscription avec? Il me semble que d'habitude ça se fait à ce moment là, mais là, point de bulletin à remplir. Oubli ou prochaine salve?

abasourdi, 15.03.2010 à 9:35329935
Sinon le catalogue 2010 a pour couverture un dessin de Gébé donc c'est super (tiré de l'Âge du Fer, avec un lapin en fer), mais par contre y'a pas de réédition de Gébé prévue en 2010 et ça c'est pas super.

abasourdi, 15.03.2010 à 9:30329934
Tiens sinon j'ai enfin reçu les Nouvelles de L'Hydre et je confirme que le journal graphique-métaphorique-brut de Benoît Jacques me dit vraiment beaucoup. J'en profite également pour préciser l'existence de parutions que monsieur Turgeon n'avait pas mentionné : l'annonce d'un nouvelle mimolette de Willem m'a grandement réjoui (comme quoi y'a des feuilletons que j'aime : lui et Forest et le Galérien de Stanislas, en gros ; eh ouais je suis resté vieux jeu) ainsi que plein de chouettes petites choses auxquelles je ne m'attendais pas, genre un Konture + Velay (miam), un Sury (en couleurs !), un Luz (en soi je m'en fiche mais c'était pas prévisible et j'aime être surpris), un "coffret à tirage limité contenant 50 comix de 8 pages chacun" de Jochen Gerner (le "tirage limité" est dommage mais le reste m'intrigue beaucoup), ou encore la réédition du légendaire La Présidente de Blutch et Menu (en pleine vague écolo ça fait un peu opportuniste mais justement c'est rigolo).

Bref voilà quoi, je crois que L'Association est le seul éditeur pour qui les annonces de parutions me font dire "ah ouais, d'accord !!!" et non pas "ah ouais, d'accord.", et la ponctuation a toute son importance.

lanjingling, 26.02.2010 à 16:18329460
je plussoie abasourdi - vive sourdi, donc - , je pense que nombre d'artistes n'analysent pas leur oeuvre; il y a reflexion au moment de la creation, oui, sur la construction narrative et graphique, mais rarement analyse, soit parce qu'ils en sont incapables, soit parce que ca ne les interesse pas, a juste titre; pour analyser, il faut prendre du recul, et trop de recul empeche la creation
pour schlingo, , il me semble evident qu'il reflechissait sur et etait tout a fait conscient de ce qu'il faisait, de la charge comique et provocante qu'il y a dans ses livres, mais je ne crois pas du tout a un calcul ou une strategie de sa part
et je trouve aussi de la poesie dans son oeuvre, meme si je suis a peu pres sur qu'il n'y avait aucune intention poetique de sa part non plus
j'aime aussi beaucoup ce que faisait chaissac, mais plastiquement, et je n'y ressens pas vraiment de poesie; comme quoi...

abasourdi, 26.02.2010 à 16:07329458
Rien de plus subjectif que le sentiment de poésie, je suis bien d'accord !

Je vais profiter du fait que tu cites un peintre pour continuer à faire dans le hors-BD : je vous conseille "Je suis pour tout ce qui aide à traverser la nuit", le premier texte littéraire de Fabio Viscogliosi aux éditions Stock (histoire d'être un minimum 'in the topic' c'est un auteur de L'Asso, vous l'aurez remarqué). Pour moi c'est trèèèèès poétique, dans un tout autre genre. C'est fou comme c'est tout simple mais que ça fait mouche et que c'est implacable et impeccable. Ceux qui apprécient ses BD, ses dessins et sa musique ne pourront qu'être conquis, mais pas seulement eux à mon avis.

Mael, 26.02.2010 à 15:49329457
abasourdi :
Mael :
Moi Schlingo me fait marrer hein, mais bon, le voir décrit comme un provocateur, ou comme un poète, ça me fait joliment marrer.

C'était un alcoolique rigolo qui faisait joujou avec es crayons, parfois c'était réussis et d'autre non.

Bah je vois pas pourquoi un "alcoolique rigolo qui fait joujou avec ses crayons" ne pourrait pas être un poète ! Ce que je veux dire c'est que je refuse catégoriquement l'idée selon laquelle un grand artiste ferait forcément les choses de manière réfléchie, un grand artiste c'est souvent naïf et ça n'a pas forcément conscience de son génie. Ce qu'on admire chez un poète c'est son cerveau tout simplement, l'intelligence et l'originalité de celui-ci (oui ça fait bizarre de parler d'intelligence pour Schlingo mais pourtant c'est tout à fait ça, c'est un art subtil de la connerie la plus débile). Les caractéristiques de sa pratique ça vient en second plan, c'est biographique. Sa relation à la création, son insouciance et son je-m'en-foutisme, ça en fait un personnage touchant, mais sinon ça doit pas intervenir dans le jugement qu'on a de l'oeuvre. À mon sens.


C'est pour ça que j'adore le travail de Gaston Chaissac par exemple. C'est juste que je ne trouve pas Schlingo poétique. C'est un débat sans fond puisque de toute manière il me semble que chacun trouve la poésie où il veut selon sont spectre, certaines étant plus hermétique que d'autres.
Pour moi, la poésie nécessite un souffle, qui peut parfaitement être absurde, mais que je retrouve pas du tout chez Schlingo. Rien de plus à dire là dessus. Poétise le si tu veux, tandis que d'autres le politises, ça vous concerne et c'est bien naturel.

lanjingling, 26.02.2010 à 15:49329456
longg :
Arrête après j'ai des messages scandalisés pour me dire que j'écris n'imp ^^
d'autant plus que rumeurs et reputations vont vite par ici...
Pierre :
Quel dommage que Killoffer prostitue ainsi son talent. Et cela atténue du coup la portée de ses participations au Tigre.


'il parait que guillaume longg aime lanfeust quequette, dorenavant, je regarderai ses series d'un autre oeil...'

abasourdi, 26.02.2010 à 14:56329451
Mael :
Moi Schlingo me fait marrer hein, mais bon, le voir décrit comme un provocateur, ou comme un poète, ça me fait joliment marrer.

C'était un alcoolique rigolo qui faisait joujou avec es crayons, parfois c'était réussis et d'autre non.

Bah je vois pas pourquoi un "alcoolique rigolo qui fait joujou avec ses crayons" ne pourrait pas être un poète ! Ce que je veux dire c'est que je refuse catégoriquement l'idée selon laquelle un grand artiste ferait forcément les choses de manière réfléchie, un grand artiste c'est souvent naïf et ça n'a pas forcément conscience de son génie. Ce qu'on admire chez un poète c'est son cerveau tout simplement, l'intelligence et l'originalité de celui-ci (oui ça fait bizarre de parler d'intelligence pour Schlingo mais pourtant c'est tout à fait ça, c'est un art subtil de la connerie la plus débile). Les caractéristiques de sa pratique ça vient en second plan, c'est biographique. Sa relation à la création, son insouciance et son je-m'en-foutisme, ça en fait un personnage touchant, mais sinon ça doit pas intervenir dans le jugement qu'on a de l'oeuvre. À mon sens.

longg, 26.02.2010 à 9:00329443
lanjingling :
longg :
THYUIG :
Comment !!!???? Tu n'as toujours pas lu ce chef-d'oeuvre qu'est Lanfeust Quest ????

Je trouve que parfois, tu abuses un peu de la ponctuation, même s'il est vrai que PUTAIN IL N'A PAS LU LANFEUST QUEST !!!!!!!!!!


Arrête après j'ai des messages scandalisés pour me dire que j'écris n'imp ^^

lanjingling, 26.02.2010 à 2:30329438
NDZ :
lanjingling :
c'est là que tu as loupé quelque chose, il ne s'appelle pas kokot, mais kokot dunouga; tous les personnages de schlingo sont des débiles aux noms débiles


Donc Arleston a tout piqué à Schlingo, CQFD??

je n'ai jamais lu arleston...
longg :
THYUIG :
Comment !!!???? Tu n'as toujours pas lu ce chef-d'oeuvre qu'est Lanfeust Quest ????

Je trouve que parfois, tu abuses un peu de la ponctuation, même s'il est vrai que PUTAIN IL N'A PAS LU LANFEUST QUEST !!!!!!!!!!

NDZ, 25.02.2010 à 22:50329436
lanjingling :
c'est là que tu as loupé quelque chose, il ne s'appelle pas kokot, mais kokot dunouga; tous les personnages de schlingo sont des débiles aux noms débiles


Donc Arleston a tout piqué à Schlingo, CQFD??

lanjingling :
tous sont plus ou moins homosexuels, polysexuels plutôt, désiré gogueneau et tamponn destartinne passent leur temps à s'enculer l'un l'autre*, du moins quand ils n'ont pas une actrice de porno lesbienne ou un cheval à violer, ce qui n'empèche pas l'enculé de traiter l'enculeur de sale pédé. il n'y a aucune discrimination chez schlingo, il met tous ses personnages au même niveau, dans une grande mise a plat.


C'est bien pour cela que je disais que pour moi, il n'y a pas de haine ou discrimination réelle, c'est évident.

lanjingling, 25.02.2010 à 17:25329428
Mael :
Mince, un des albums que je trouve être le plus réussi de Schlingo est justement "N comme Cornichon" avec Rosse...
ha, si, c'est vrai, celui-ci est bien, je pensais plutot, a ce qui est dans grosdada, ou peut-etre rosse en solo, a moins que je ne confonde, j'ai lu cela il y bien longtemps
mais je me lasse assez facilement du trait de rosse, pas de celui de schlingo

Mael :
Plus que 4/5 albums j'aurai du dire histoires enfin bref, moi j'aime bien Schlingo, par petites doses.
c'est comme l'alcool, pas trop a la fois

Mael, 25.02.2010 à 17:12329427
Mince, un des albums que je trouve être le plus réussi de Schlingo est justement "N comme Cornichon" avec Rosse...

Plus que 4/5 albums j'aurai du dire histoires enfin bref, moi j'aime bien Schlingo, par petites doses.

lanjingling, 25.02.2010 à 17:01329425
NDZ :
Je ne crois pas à cette interprétation, mais une lecture partielle voire partiale serait sévère et sans appel: ou c'est de la provoc' ou c'est raciste (le côté brut, spontanné n'est pas une excuse à des remontées discriminatoires). Moi, la remarque de Kokot (je crois)

c'est là que tu as loupé quelque chose, il ne s'appelle pas kokot, mais kokot dunouga; tous les personnages de schlingo sont des débiles aux noms débiles, tous sont plus ou moins homosexuels, polysexuels plutôt, désiré gogueneau et tamponn destartinne passent leur temps à s'enculer l'un l'autre*, du moins quand ils n'ont pas une actrice de porno lesbienne ou un cheval à violer, ce qui n'empèche pas l'enculé de traiter l'enculeur de sale pédé. il n'y a aucune discrimination chez schlingo, il met tous ses personnages au même niveau, dans une grande mise a plat.

*en fait, désiré encule plus tamponn que le contraire, mais c'est normal, c'est lui le héros, l'autre n'est que le faire valoir.
Mael :
C'était un alcoolique rigolo qui faisait joujou avec es crayons
ouais, ça et sa mise à plat le rapprochent de de kooning ou pollock, mais de kooning plutôt*, c'est plus rigolo

*un peu de cuistrerie de temps en temps, ça fait du bien

Mael :
Perso quand j'ai découvert Schlingo dans des vieux Psycho j'ai adoré, après 4/5 albums on s'en lasse.
comme il n'en a fait que 8 en auteur complet , tu ne vas pas être trop lassé; j'aime moins ses trucs avec rosse, mais ses histoires dans grosdada ont redonné un énorme coup de fraîcheur à toute la presse enfantine; sans lui, pas de sardines de l'espace

Endive :
lanjingling :
heretique
J'aime bien les gardiens du temple intransigeants qui ont découvert Schlingo l'an passé avec la bio de Cestac...
les endives, c'est amer

david t :
NDZ :
Moi, la remarque de Kokot (je crois) sur "oh, je tombe toujours sur des robotes ou des lesbiennes..." hé bien ça ne me fait pas rire.


en fait, cette phrase est très drôle, mais à cause des robotes.
ouais

david t, 25.02.2010 à 15:58329418
NDZ :
Moi, la remarque de Kokot (je crois) sur "oh, je tombe toujours sur des robotes ou des lesbiennes..." hé bien ça ne me fait pas rire.


en fait, cette phrase est très drôle, mais à cause des robotes.

Mael, 25.02.2010 à 15:37329417
NDZ :
je viens de lire aussi les 3 premiers Psycho de I. Brunetti et il fait clairement dans la parodie trash et provoc en refaisant les Peanuts, Mafalda et cie. Et ça lasse. Un ça va. Deux tu souris encore. Après...


entièrement d'accord, par contre c'est "Schizo" mais oui. Même si moi ce qui me lassait c'était sa logorrhée plaintive interminable, et non les strips que je trouve toujours excellents !

Thierry, 25.02.2010 à 14:23329416
NDZ :
Thierry :
NDZ, Tu as lu sa bio réalisée par Cestac et Teulé ? Outre le fait d'être un bel album, cela permet aussi de mieux saisir le personnage et son oeuvre.


Non, mais c'est prévu. Je voulais commencer par l'oeuvre, et suivre le chemin balisé par Menu, pour ne pas me perdre.

Les simples badauds bédéphiles que nous sommes ont désespérement besoin de guidance, qu'elle vienne de JC Menu ou Oncle François. Je te le concède. Autrement, nous risquons de nous perdre sur de sombres chemins des méandres éditoriaux nauséabonds

NDZ, 25.02.2010 à 13:37329414
Thierry :
NDZ, Tu as lu sa bio réalisée par Cestac et Teulé ? Outre le fait d'être un bel album, cela permet aussi de mieux saisir le personnage et son oeuvre.


Non, mais c'est prévu. Je voulais commencer par l'oeuvre, et suivre le chemin balisé par Menu, pour ne pas me perdre.

Non, je déconne.

Concernant, le détournement/hommage de vieilles bandes (de salopes aurait rajouté Schlingo dans la marge), je viens de lire aussi les 3 premiers Psycho de I. Brunetti et il fait clairement dans la parodie trash et provoc en refaisant les Peanuts, Mafalda et cie. Et ça lasse. Un ça va. Deux tu souris encore. Après...

Le gros avantage de Schlingo, du coup, c'est qu'il se réfère à ces bandes (popeye et cie - ou en fait, il ne s'y réfère pas, il a son propre style mais il a appris via ces bandes et il en reste certaines traces, cela fait partie intégrante du langage BD, pour lui?*), tout en jouant bien sur le côté feuilleton (prépub hebdo dans Charlie oblige - mais il aurait pu proposer des strips independants bien que se déroulant dans un même univers). Ancrer la parodie trash/déconnante/iconoclaste/potache dans la durée est un bon point, en dehors des jeux sur les résumés d'avant strip ou sur les annonces en fin de strip. En plus, les choix (ou non-choix, il est dans l'impro sous influence éthylique) qu'il fait pour ces persos sont sans concessions et il assume. Là c'est rafraîchissant.

*Le côté "ahh il fait références aux grands classiques, à un âge d'or, ahhh il avait compris ce qui était (avait été) bon" c'est vraiment une reconstruction, une fumisterie, une ânerie (mais je ne sais pas si certains on dit, ça, mais j'imagine bien Menu faire des annonces pas loin de "Schlingo visionnaire sans le savoir avant Spiegelmann et son In the shadow of no towers"): où l'on redécouvre comme étant des chefs-d'oeuvre les classiques grâce à la critique boboïsante, les auteurs élitisto-prise de tête... et oui, les pioniers du medium expérimentaient aussi, réléchissaient aussi, à leur manière, sur les spécificité de la BD, sur ses potentialités, etc. Trivialité. On a tous des références (travaux des prédécesseurs, ceux qui nous ont construit) plus ou moins comprises ou digérées. Trivialité. De là à dire que l'on met forcément en place une réflexion inconsciente sur le 9e art à partir du moment où l'on est auteur. Hum.

Thierry, 25.02.2010 à 13:11329409
NDZ, Tu as lu sa bio réalisée par Cestac et Teulé ? Outre le fait d'être un bel album, cela permet aussi de mieux saisir le personnage et son oeuvre.

Mael, 25.02.2010 à 12:56329408
Moi Schlingo me fait marrer hein, mais bon, le voir décrit comme un provocateur, ou comme un poète, ça me fait joliment marrer.

C'était un alcoolique rigolo qui faisait joujou avec es crayons, parfois c'était réussis et d'autre non. Mais c'est pas si radical je trouve, je trouve même ça dans la plus pure tradition de Popeye ou de ces machins dont il se réclmae. Bien sûr plus poussé, on peut dire radicalisé si on veut pour moi ça me semble juste être la suite logique.

Après ce n'était pas un virtuose graphique, il était drôle, c'était déjà pas mal. En faire un génie comme on tend à le vouloir depuis quelques années me parait fou, ça le ferait bien marrer tiens (si on en croit la personnalité décrite par les biographes, je ne connaissais pas le monsieur)...

Perso quand j'ai découvert Schlingo dans des vieux Psycho j'ai adoré, après 4/5 albums on s'en lasse. Faut piocher avec parcimonie et c'est vachement sympa, mais l'élever au pinacle.

Pis le "Josette de Rechange" de l'Asso moi je sais pas, je le trouve tout fin et ça ma fait mal quand au prix, même si il a sa taille, la barrière psychologique sans doute.

Mais bon, bref, c'est bien de le réediter ce type, il savait dérider au moins.

NDZ, 25.02.2010 à 12:01329407
C'est un peu ça qui me gêne en fait: certes, c'est improvisé, brut, irréfléchi et souvent joli... mais l'auteur a souvent recours à des préjugés, des clichés populos-raciste pour faire rire. Et si ça n'est pas snob et pesé au deuxième degré comme Le Lièvre de Mars ou Ruppert&Mulot, ça flirte avec le suspect, voire avec le nauséabond. Je ne crois pas à cette interprétation, mais une lecture partielle voire partiale serait sévère et sans appel: ou c'est de la provoc' ou c'est raciste (le côté brut, spontanné n'est pas une excuse à des remontées discriminatoires). Moi, la remarque de Kokot (je crois) sur "oh, je tombe toujours sur des robotes ou des lesbiennes..." hé bien ça ne me fait pas rire.

Pages : | prec�dent | suivant

retour forum

bordure
coin bordure coin