Chi - Une vie de chat #4...
C'était mignon pendant les deux premiers tomes (pas lu le 3), mais là....
Je ne supporte plus les parents (passe encore pour l'enfant) qui sont complètement neuneus dès qu'ils regardent leur chat. Ça en devient particulièrement agaçant.
2 griffes...
Continues, tu verras que ça évolue quand Chi commence ses escapades et apprends et découvre le monde et d'autres chats qui lui enseignent la vie.
Cela devient beaucoup moins mièvre et plus intéressant.
;-)
Chi - Une vie de chat #4...
C'était mignon pendant les deux premiers tomes (pas lu le 3), mais là....
Je ne supporte plus les parents (passe encore pour l'enfant) qui sont complètement neuneus dès qu'ils regardent leur chat. Ça en devient particulièrement agaçant.
2 griffes...
Voilà un tome que j'ai dévoré!
Atsushi est de plus en plus malin pour cueillir le lecteur en lui livrant de nouveaux indices qui font monter la tension encore plus haut, mais il nous plonge également dans une foules de nouvelles pistes.
Cela est vraiment de plus en plus glauque, et ses dessins sont d'une beauté extrême.
Cette série atteint les sommets!
Coup de coeur!
Le roman de la vie De Tatsumi Yoshihiro est fabuleux; il nous plonge dans les difficultés de la vie des japonais vaincus après guerre, il nous fait revivre sa famille avec amour et humilité, il nous raconte l'extraordinaire épopée de la naissance du manga, surtout de l'effervescence créatrice d'Osaka sa ville natale qui est aussi celle de Tezuka.
Il nous fait vibrer à ses rêves d'adolescent courageux mais cherchant sa voie et mis très vite en concurrence implacable avec d'autres jeunes gens doués, par des maisons d'éditions qui, elles aussi, se cherchent, s'effondre, se redéfinissent et souvent comprennent vite comment exploiter ses jeunes rêveurs qui se bousculent à leur portes.
Ce premier tome, je l'ai avalé comme un polar tant il est admirablement raconté.
Le dessin est simple mais efficace.
Cerise sur le gâteau, l'édition de Cornélius est superbe avec ses 2 bons signets et son superbe poster en dos de jaquette!
La suite vite!
Coup de coeur!
(C'est mon second coup de coeur japonais de l'année: le premier étant Kamui den de Shirato Sampei, un autre grand du gekika, il apparaît dans les biogrphies en fin de pages de ce premier tome de Tatsumi.)
Tatsumi se bat contre ses doutes et incertitudes quand à sa définition du gekika, ainsi que sur le travail harassant que ses différents éditeurs exigent de lui.
De plus il essaie de former son propre studio avec les jeunes dessinateurs de sa génération et rentre en conflit avec son éditeur principal qui se sent trahi et veut l'abattre!
Le marché du manga de prêt évolue, le Japon est sorti de l'après guerre et rentre dans sa période de prospérité: la TV commence à pénétrer dans les foyers et les revues de manga feront bientôt disparaître les librairies de prêt.
Mais en cette fin des années 60 la jeunesse se révolte contre le renouvellement du traité sur les bases militaires US qui s'achevait mais que le gouvernement prolonge quand même!
Une nouvelle période commence, et Tatsumi comprend où est son combat: il est encore et toujours sur le gekika, le récit sérieux, son articulation scénaristique et l'art de rendre son dessin encore plus percutant.
Ce T2 tient les promesses du premier, il gagne même en force par l'introduction des autres dessinateurs et de leurs différents styles et visions du manga doublé du combat entres les éditeurs.
Nouveau coup de coeur!
Le recueil d'histoires courtes de Naoki Urasawa c'est bien ?
Comme Effer, sauf que j'ai terminé ma lecture. Outre Otomo, le trait d'Urasawa m'a fait penser aussi à celui de Toriyama sur certains personnages. En fait, je me demande à quel point on a là un archétype du dessin dans le manga du début des années 1980. En tout cas, c'est effectivement amusant de voir apparaître petit à petit les spécificités du dessin d'Urasawa, y compris ceux qui vont devenir des tics graphiques qui m'insupportent tant maintenant.
amusant de relire ma chronbique rédigée il y a longtemps. Elle n'est pas exempte de bêtises :o)
Mais je persiste sur le fait que DrAgonheAd, qui fut une des premières série manga que j'ai suivi, est une réussite. Sa force vient en grande partie du format même, parce qu'il permet de développer en profondeur une ambiance très sombre. Il faut du temps pour faire ressentir le malaise, l'épaisseur de l'obscurité... il faut plus que quelques vignettes pour rendre cette angoisse palpable. D'un côté, cela se lit très vite, mais cette rapidité de lecture n'empêche pas le développement d'une atmosphère très réussie, qui permet de passer sur les facilités du scénarios, à commencer par le fait que sur tout un train, seul 3 personnes survivent, quasi indemnes, alors que tous les autres passagers sont morts.
Oui l'ambiance est remarquable.
Et les facilités sont noyées par cette atmosphère.
Je n'ai lu que les 4 premier tome de la nouvelle édition, mais j'avoue moins accrocher une fois les personnages sortis du tunnel.
amusant de relire ma chronbique rédigée il y a longtemps. Elle n'est pas exempte de bêtises :o)
Mais je persiste sur le fait que DrAgonheAd, qui fut une des premières série manga que j'ai suivi, est une réussite. Sa force vient en grande partie du format même, parce qu'il permet de développer en profondeur une ambiance très sombre. Il faut du temps pour faire ressentir le malaise, l'épaisseur de l'obscurité... il faut plus que quelques vignettes pour rendre cette angoisse palpable. D'un côté, cela se lit très vite, mais cette rapidité de lecture n'empêche pas le développement d'une atmosphère très réussie, qui permet de passer sur les facilités du scénarios, à commencer par le fait que sur tout un train, seul 3 personnes survivent, quasi indemnes, alors que tous les autres passagers sont morts.
Le recueil d'histoires courtes de Naoki Urasawa c'est bien ?
J'ai déjà lu plus de la moitié des histoires de ce recueil qui comporte de courtes histoires du début des années 80, marquant ses premières publications.
C'est très intéressant de voir émerger le trait d'un auteur et de le voir surtout ici aborder des histoires courtes et souvent humoristiques, Urasawa s'étant rendu célèbre dans de longs thrillers.
les personnages de ses premiers dessin sont influencés par le style d'Otomo, mais il a déjà un très bon découpage, vif et rythmé, on sent poindre un futur grand talent.
Ses thèmes de prédilections sont déjà présents:
le rock, la guitare, les enfants.
Pour l'instant j'aime bien.
La Garde du Sultan c'est comment ? Otomo et Takachiho au scénario, Takadera au dessin
Le recueil d'histoires courtes de Naoki Urasawa c'est bien ?
La Garde du Sultan: il y a trois histoires dont une seulement d'Otomo. Elles sont toutes dessinées par Takadera. Sur un autre forum, un lecteur avait été déçu.
D'ailleurs, on a une idée du nombre de tomes prévus ?? Parce qu'autant je peux être client de ces remises en perspectives de l'intrigue sur une courte durée, autant sur 20 tome sça risquerait de me gonfler.
voui, super série, j'en suis au tome 5 là, ça commence à se resserrer un peu, mais quel bonheur quand ça part en vrille à ce point là, et en plus de ça avec un intrigue solide. Du grand art !
Touch #1 à 26...
Romance amoureuse entre lycéens, sur fond de base ball (ou inversement).
Des matchs, des entrainements, des petites scènes où on n'ose pas se dire qu'on s'aime...
C'est toujours le même genre de scène qui revient tout au long des 26 tomes, mais j'adore l'ambiance des séries de M.Adachi. C'est bien le seul auteur qui me donne envie d'aller vivre dans le Japon des années '80.
(arrivé au dernier tome, je n'ai toujours rien compris au règles du base ball !)
5 battes
Ippo S2 #10 à 12...
LE shonen de baston où cogne bien fort, où les rounds de 2 minutes durent une éternité, et où on a envie d'aller s'inscrire dans un club de boxe quand on a fini un tome.
Vivement la troisième saison !
4 ou 5 gants
Je pense que One Piece peut un jour dépasser le phénomène Dragon Ball, mais il faut pour ce, qu'il descende de son piédestal.
Dragon Ball n'est pas culte pour sa qualité intrinsèque, alors que One Piece est salué pour la qualité de narrateur d'Oda (c'est ce que je constate chez ses commentateurs
Ma foi, je ne trouve pas qu'Oda soit un si immense narrateur, même s'il est bon il ne me semble pas exceptionnel. Personnellement c'est plus l'humour et l'énergie que je trouve ahurissant, et cette propension à créer un truc fun et a se foutre un peu des autres aspects du récit. Même quand il commence à développer une éventuelle évolution psychologique d'un personnage, il ne s'en sert finalement que pour faire marrer. Ce qui me fait dire qu'Oda est d'une nonchalence géniale, rien que la façon dont Luffy acuiert ses pouvoir, c'est tellement naze que c'est obligé que ce soit fait exprès, comme pour affirmer finalement une démarche du "on s'en tape un peu, l'important c'est de s'amuser".
En celà, One piece est pour moi LA série de divertissement à l'état pur. Pour l'instant j'en ai pas lu d'autre qui atteigne ce niveau de "pureté".
Mais One piece à aussi ses détracteurs, dont les argument positifs que je cite ci-dessus sont pour eux des arguments négatifs.
Le truc fou, c'est que pour moi aussi habituellement ça sera négatif, alors que non, je ne peux m'empécher de m'éclater quand je lis un nouveau tome. Mais j'avoue qu'il m'a fallut du temps pour arriver à apprécier autant qu'aujourd'hui, plus d'une trentaines de tomes en fait. Après Skypiea pour ceux qui suivent la série (pour moi skypiea est le passage le plus ennuyeux de la série d'ailleurs, peu inventif je trouve, on tombe plus dans le shonene de baston classique).
Euh... Bon voilà, c'est un gros délire, avec un rayon qui déshabille les filles, des gags très lourds. J'ai du mal à comprendre comment on peut publier ça en France. Bon, disons que ce titre n'existe pas, que personne ne l'a jamais lu.
Sans doute parce que l'auteur est connu et a son public, en plus il y a "Blame" dans le titre ce doit donc être un délire sur la série mère que les fans achèteront. Surtout bizarre qu'il ai fait ça !
Bin écoute, par chez moi, je vois des gamins dans les rayons à lire des DB, acheter des DB (genre un coup, l'édition simple, un coup la double, un coup la DeLuxe :D).
Ce week-end, un gamin de 8-10 ans faisait un cours magistral à sa mère sur les tomes de Dragon Ball.
Pour les One Piece, ça ne me semble encore pas aussi flagrant. Ca me semble plus réfléchi, comme pour une ''bonne série''
Je suis d'accord avec ce que tu dis. J'y vois néanmoins une différence : aller chercher les épisodes sur le net est un acte volontaire. Attendre un épisode à la télé, ou être pris par un épisode, est plus hypnotique et fait monter l'envie, l'excitation.
Nous sommes d'ailleurs d'accord que le rôle des animes est prépondérant.
Naruto et Dragon Ball ont un point commun : leur phénomène de société est en décalage avec les histoires.
Glotz parlait de Naruto un peu péjorativement. Et il faut avouer que les Narutards ne sont rien pour magnifier leur série fétiche qui reste finalement méconnu.
One Piece est connu de ceux qui lisent et regarde One Piece. Ceux qui ne connaissent One Piece que de noms ne peuvent en parler réellement. D'ailleurs, j'ai vu un certains nombres d'épisodes de One Piece, j'ai lu quelques chapitres mais c'est tout. Ca se sent : je ne peux en parler que dans une moindre mesure.
Une série ne devient culte que quand même si ceux qui n'en ont jamais lu ou vu peuvent être contre la série, ou la trouver idiote :)
Bon, faire mieux que Dragon Ball à la cour de récré, c'est possible. Cela dit pour moi, Dragon Ball, ce fut en primaire, au collège (et même au lycée ou l'ont parlé de Dragon Ball pour s'en moquer...)
Dragon Ball avait bien peu de concurrents... Dragon Ball, c'était 42 volumes que mon petit supermarché avait et qu'il réapprovisionnait, là ou il n'a plus que les derniers Negima ! et Fairy Tales.
On vérifiera le culte de One Piece, quand Hollywood fera un film live, dans 20 ans. Le lever de bouclier est aussi intense que pour DB, alors One Piece aura gagné son pari :)
Bref, je suis d'accord avec toi, sur le phénomène One Piece, mais Dragon Ball a une force d'inertie qui n'est pas encore rompue, c'est encore un mastodonte lancé.
Je pense que One Piece peut un jour dépasser le phénomène Dragon Ball, mais il faut pour ce, qu'il descende de son piédestal.
Dragon Ball n'est pas culte pour sa qualité intrinsèque, alors que One Piece est salué pour la qualité de narrateur d'Oda (c'est ce que je constate chez ses commentateurs)
Enfin, il y a peut-être un plus fort potentiel onepieciesque en grande ville. Jeun'suis qu'un rural comme dirait un célèbre critique et éditeur de manga à mon égard.
C'est marrant, généralement un mangaka commence par faire du manga sportif, puis se lance dans des histoires un peu différentes une fois qu'il a obtenu un peu de reconnaissance (voir Urasawa). Endo fait ici l'inverse, mais c'est loin d'être une réussite. Ça n'est pas mauvais, mais on a un peu de mal à s'intéresser à ces garçons, le ton est proche de celui des derniers volumes d'Eden, mi-dramatique, mi-déconnant, le dessin a lui aussi hérité de la raideur des derniers volumes, plutôt que la souplesse des premiers titres. Je vais tout de même essayer de suivre pour voir où ça va, mais je suis dubitatif sur le potentiel de la série et celui d'Endo de nous proposer un bon titre.
Blame Gakuen de Tsutomu Nihei (pas dans la bullebase). Euh... Bon voilà, c'est un gros délire, avec un rayon qui déshabille les filles, des gags très lourds. J'ai du mal à comprendre comment on peut publier ça en France. Bon, disons que ce titre n'existe pas, que personne ne l'a jamais lu.
@Mr_Switch, je pense que tu sous-estimes l'importance d'internet dans la vie des enfants et des ados : si il est vrai que les diffusions de manga ne bénéficient plus du rouleau compresseur qu'était TF1 à notre époque, en revanche, la plupart des épisodes sont disponibles sur le net, de manière parfois légale. Aujourd'hui, je connais des ados qui ne connaissent One Piece et Naruto que par leur version anime. Il s'agit aussi d'un véritable phénomène dans les cours de récré, peut-être plus fort encore que ne l'était Dragon Ball. Tu as des gamins qui se déplacent plusieurs fois dans la semaine chez leur libraire pour vérifier que le dernier volume n'est toujours pas paru. Je pense qu'en terme de phénomène de société, Naruto a (largement) dépassé Dragon Ball (ne serait-ce que parce qu'il est tout public dans sa version originale, contrairement à Dragon Ball), et que One Piece ne tardera pas à faire de même.
C'est possible. Cela dit, en Europe, One Piece est diffusé sur la TNT, mais n'est pas soutenu par une diffusion massive, même censurée.
Dragon Ball n'est pas une "bonne" série mais une série culte. Dragon Ball est une mythologie. Tout le monde connaît Dragon Ball, ou croit la connaître.
On a pris du DB au biberon ou presque. Dragon Ball fait partie littéralement de notre langage.
C'est bien possible qu'One Piece puisse devenir une "série culte" mais son statut de "bonne série" est paradoxalement un frein, à ma avis, pour l'instant.
Eiichiro Oda est en train de créer à mon avis une vraie légende, dont la réputation dépassera Naruto dans quelques années. Et même peut-être dragon ball...
Par rapport à Naruto, série pour pré-ados un peu basique, c'est déjà fait. Rien qu'en terme de nombre de ventes.
Et pour nombre de lecteurs actuels, ça a sûrement déjà dépassé Dragon Ball, ne nous en déplaise !
non mais ce que je voulais dire par là, c'était plutôt que des années après la fin de la série, One Piece restera certainement culte, et peut être plus que dragon ball. Ce qui ne veut pas dire que One piece sera forcément "mieux" que DB... Ce qui risque de faire la différence c'est le volume final de nombre de pages et du nombre d'année de parutions (et donc de séduction du lectorat).
Après pour ce qui est d'Oda, je ne trouve pas vraiment qu'il se renouvelle... Il fait comme tous les autres manga de baston: de la sur-enchère. La seule différence c'est qu'il parvient à garder cette même énergie qu'au début, je dirais même qu'il l'a augmenté, là où tous les autres s'essoufflent, s'épuisent...
Oui, c'est fascinant la capacité qu'à Oda à se renouveler.
SydN :
Eiichiro Oda est en train de créer à mon avis une vraie légende, dont la réputation dépassera Naruto dans quelques années. Et même peut-être dragon ball...
Par rapport à Naruto, série pour pré-ados un peu basique, c'est déjà fait. Rien qu'en terme de nombre de ventes.
Et pour nombre de lecteurs actuels, ça a sûrement déjà dépassé Dragon Ball, ne nous en déplaise !
One Piece #1 à 57...
Relecture annuelle, plus les derniers tomes.
Une fois de plus, E.Oda est un génie !
(un génie dont le tirage des bouquins doit faire rêver pas mal d'auteurs...)
5 fruits.
One Piece est à ma connaissance la seule série fleuve qui se bonnifie au fur et a mesure des épisodes, là où tous les autres mangas ne tiennent pas la même qualité sur la longueur.
Eiichiro Oda est en train de créer à mon avis une vraie légende, dont la réputation dépassera Naruto dans quelques années. Et même peut-être dragon ball...
A la sortie de l'été et avant d'attaquer le Marc Antoine Mathieu, j'avais envie de lire un truc halletant et un peu trashouille. J'avais lu du bien de Doubt, la précédente série du même genre de l'auteur, donc j'ai tenté celle-ci. D'ailleur le tome 2 n'est pas dans la base, mais il est sortit: je l'ai lu. Sans pirater mon bon monsieur.
Bref, qu'en est-il?
Bof bof.
Ca aurait pu etre pas mal, le principe de base est bien sadique et reflette quelque part une idéologies propres aux télés réalités où les candidats désignent eux-même celui qui va partir (genre koh lanta), sauf que là le départ signifie la mort.
Notons aussi que pour l'instant, je n'ai pas relevé de grandes incohérences, quelques petites invraisemblances dans le comportement de certains perso, mais rien de bien méchant, ca reste plutôt plausible. Rien a voir avec Mirai Nikki, qui pour le coup est le contre exemple parfait du truc improbable, avec des personnages qui ont des réaction assez incompréhensibles...
Bref, pourquoi est-ce si bof bof?
Tout bêtement parce que la mise en scène manque cruellement de fluidité, ce qui est génant dans ce type de récit, et que les dialogues sont particulièrements insipides... On dirait que c'est écrit par un collégien...
Du coup la lecture perd de l'attrait, et l'intérêt réside essentiellement dans les rebondissements... Il va falloir être excellentissime à ce niveau là pour prétendre réussir à m'accrocher, et pour l'instant, c'est plutot moyennement réussit.
2 masques de lapin
Kimagure Orange Road #1...(réédition de Tonkam)
Une romance amoureuse entre collégiens où on n'ose pas trop avouer ses sentiments.
Ça ressemble à du M.Adachi, mais en moins bon (à tout point de vu).
Je pensais acheter cette série, mais je crois que je vais en rester à ce premier tome.
2 pots de peinture
One Piece #1 à 57...
Relecture annuelle, plus les derniers tomes.
Une fois de plus, E.Oda est un génie !
(un génie dont le tirage des bouquins doit faire rêver pas mal d'auteurs...)
5 fruits.
Hikaru no go #1 à 23...
Relecture aussi, et il serait grand temps que Tonkam se décide à éditer la version deluxe.
En attendant on se contentera de relire cette excellent série dans son édition au papier recyclé de mauvaise qualité, tout jaune, tout moche.
Dommage...
5 pierres.
Toujours aussi bien, et quel talent de dessinateur ce Samura!
Je vous signale qu'il faut éviter de lire le "résumé", car, en fait ce n'est pas un résumé des tomes précédents: c'est carrément le résumé de l'album que vous allez lire!
N'empêche les Films du paradoxe, c'est les seuls à avoir une collection de film d'animation un peu correcte. Ils ont même édité "Jours d'hiver" et les films de Frédérick Back.
En tout cas, j'aimerais bien voir ses films "expérimentaux", par curiosité...
J'ai un DVD de ses courts métrages et je peux te dire que je trouve ça extrêmement "bof". Globalement, je me suis ennuyé à chaque film, même les plus courts, ce qui est embêtant car cette compilation est présentée comme regroupant huit de ses chefs d’œuvre (il a fait une quinzaine de courts métrages dans sa vie). Et comme effectivement, on y trouve Le Film cassé, Le Saut, Histoires au coin de la rue, Tableaux d'une exposition qui sont considérés comme ce qu'il a fait de mieux en court métrage...
Concernant l'article Tezukamasutra de Manga 10 000 images, ce sont plutôt ses longs métrages pour adultes ou certains téléfilms pour un (pas si) jeune public qui sont passés en revue, si je me souviens bien. Il faut plutôt lire mon texte qui parle brièvement de ses travaux d'animation de façon assez systématique.
Maintenant que tu le dis, je crois bien que c'est Rintaro qui l'a réalisé, ouais...
En tout cas, j'aimerais bien voir ses films "expérimentaux", par curiosité...
Ayako fait partie de mes préférés, avec certains des Phenix (pas difficiles de voir lesquels, ils ont les meilleures bullenotes en général :o))
"Demain, les oiseaux" est assez représentatif des problèmes que peuvent poser Tezuka à un lecteur occidental. Idée de départ très intéressante, récits souvent basés sur des prémisses intéressants mais un traitement parfois trop moralisateur et simpliste qui dilue le propos.
Je me retrouve aps mal dans cette dernière phrase :)
Phoenix j'ai tenté de lire le premier, et j'ai vu le dessin animé il y a des années (mais je ne sais pas si c'est lui qui l'a réalisé).
J'avais eu du mal aussi... Enfin bref... Va falloir que je tente Ayako, je suis obligé maintenant :)
je crois que le film Phenix est réalisé par Rintaro
Chaque tome est plus ou moins indépendant
Ayako fait partie de mes préférés, avec certains des Phenix (pas difficiles de voir lesquels, ils ont les meilleures bullenotes en général :o))
"Demain, les oiseaux" est assez représentatif des problèmes que peuvent poser Tezuka à un lecteur occidental. Idée de départ très intéressante, récits souvent basés sur des prémisses intéressants mais un traitement parfois trop moralisateur et simpliste qui dilue le propos.
Je me retrouve aps mal dans cette dernière phrase :)
Phoenix j'ai tenté de lire le premier, et j'ai vu le dessin animé il y a des années (mais je ne sais pas si c'est lui qui l'a réalisé).
J'avais eu du mal aussi... Enfin bref... Va falloir que je tente Ayako, je suis obligé maintenant :)
Je le partage aussi.
Mais personnellement, je trouve pas que Tezuka soit seulement naïf, il est surtout niais. Bambi, que Tezuka adorait, est une oeuvre naïve, mais loin d'etre niaise. C'est a mon sens la grande différence entre Disney et Tezuka.
Mouais, on n'a pas dû lire les mêmes Tezuka.
c'est possible.
j'ai eu tellement de difficultés à lire ceux que j'ai lu (j'en ai terminé aucun me semble-t-il), que je n'ai jamais essayé Ayako. J'essaierai :)
Ayako fait partie de mes préférés, avec certains des Phenix (pas difficiles de voir lesquels, ils ont les meilleures bullenotes en général :o))
"Demain, les oiseaux" est assez représentatif des problèmes que peuvent poser Tezuka à un lecteur occidental. Idée de départ très intéressante, récits souvent basés sur des prémisses intéressants mais un traitement parfois trop moralisateur et simpliste qui dilue le propos.
Je le partage aussi.
Mais personnellement, je trouve pas que Tezuka soit seulement naïf, il est surtout niais. Bambi, que Tezuka adorait, est une oeuvre naïve, mais loin d'etre niaise. C'est a mon sens la grande différence entre Disney et Tezuka.
Mouais, on n'a pas dû lire les mêmes Tezuka.
c'est possible.
j'ai eu tellement de difficultés à lire ceux que j'ai lu (j'en ai terminé aucun me semble-t-il), que je n'ai jamais essayé Ayako. J'essaierai :)
Je le partage aussi.
Mais personnellement, je trouve pas que Tezuka soit seulement naïf, il est surtout niais. Bambi, que Tezuka adorait, est une oeuvre naïve, mais loin d'etre niaise. C'est a mon sens la grande différence entre Disney et Tezuka.
Mouais, on n'a pas dû lire les mêmes Tezuka. Même dans ses titres spécifiquement à destination d'un public enfantin (Astro par exemple), il y a toujours eu un fond de réflexion sur l'homme et sa place dans l'histoire. Par ailleurs, je rejoins aussi Thierry sur le problème d'insertion de gags un peu déstabilisant, et qui n'apportent pas grand chose à l'histoire : je viens de lire Les 3 Adolf, les 3 premiers volumes perdent énormément de leur propos par ces inserts souvent peu heureux, alors que le quatrième volume, complètement dénué d'humour est vraiment très fort. Il faudrait voir à quel point le public et les éditeurs de l'époque poussaient à ce genre de mélange qui semble aujourd'hui peu naturel, et ce qui a poussé Tezuka à complètement ignorer ces ajouts dans certains de ses titres (Kirihito ou Ayako, que je te conseille vivement SydN si tu veux constater que Tezuka n'est pas franchement un auteur naïf).
Pour en revenir à Pluto 8, je ne l'ai pas trouvé moins bon que les précédents, ça m'a simplement confirmé que je n'ouvrirai plus d'album d'Urasawa. L'abus de cliffhanger tue toute la mise en scène, et ses tics de narration (personnages larmoyant comme dans Candy toutes les deux pages) me fatiguent.
Pluto 8 :A ce niveau de neuneuterie, ça confine à l'extraordinaire. C'est pas manichéen juste neuneu. C'est plus proche d'un transformer que d'un Blade Runner ou un ghost in the Shell. Le film Métropolis d'après Tezuka était naif mais ne m'a jamais semblé neuneu. Faut dire que dans le final il y avait du Ray Charles. Cela doit être la musique
T'aurais du lire Pluto en musique, alors... Non? :p
Pluto 8 :A ce niveau de neuneuterie, ça confine à l'extraordinaire. C'est pas manichéen juste neuneu. C'est plus proche d'un transformer que d'un Blade Runner ou un ghost in the Shell. Le film Métropolis d'après Tezuka était naif mais ne m'a jamais semblé neuneu. Faut dire que dans le final il y avait du Ray Charles. Cela doit être la musique
Je le partage aussi.
Mais personnellement, je trouve pas que Tezuka soit seulement naïf, il est surtout niais. Bambi, que Tezuka adorait, est une oeuvre naïve, mais loin d'etre niaise. C'est a mon sens la grande différence entre Disney et Tezuka.
Je ne crache pas sur Tezuka, j'admire quelques aspects de son travail et de ses apports. Je suis conscient de son génie, mais je n'adhere pas, ni a son oeuvre, ni a sa démarche.
Je l'ai trouvé très réussi, ce dernier tome ainsi que toute la série.
Urasawa rends hommage au maître et bien sur il en respecte l'esprit, mais avec sa touche personnelle, son sens du récit, moi j'aime ça.
Au Japon on respecte ses maîtres on ne les trahis pas et si l'humanisme de Tezuka a vieillit aujourd'hui, c'est ainsi.
Astro était un shonen, pour du Tezuka adulte il y a Ayako.
mais pourquoi essayer de faire un seinen avec un shonen ?
pourquoi ?
ce qui pouvcais apsser dans l'humanisme naïf de Tezuka, qui avaiy, et a toujours, son charme, est lourdingue dans un style plus réaliste comme celui d'Urasawa
en tout cas, c'est mon avis, et je le partage
Je l'ai trouvé très réussi, ce dernier tome ainsi que toute la série.
Urasawa rends hommage au maître et bien sur il en respecte l'esprit, mais avec sa touche personnelle, son sens du récit, moi j'aime ça.
Au Japon on respecte ses maîtres on ne les trahis pas et si l'humanisme de Tezuka a vieillit aujourd'hui, c'est ainsi.
Astro était un shonen, pour du Tezuka adulte il y a Ayako.
Et dernier ! Avec coups de théatres en cascade, révélations sur révélations et un point-bonus de neuneuterie pour terminer... la rencontre entre Tezuka et Urasawa a accouché d'une petite souris. J'ai senti Urasawa un peu paralysé face à l'enjeu. Un Urasawa radoteur qui s'est perdu en essayant de mettre sa griffe sur Pluto sans pour autant supplanter celle DU Maître. Si quelques éléments ne manquent pas d'intérêt, Pluto reste un objet batard, d'un auteur qui paraît terrifié par l'enjeu et ne peut se résoudre à "tuer le père" complètement. L'ombre de Tezuka est trop présente pour qu'Urasawa puisse s'exprimer pleinement. Il ne lui reste plus que ses tics narratifs, au service d'une histoire qu'il semble avoir du mal à faire entièrement sienne. Cela donne une histoire bancale, trop longue et trop dispersée. Fausse bonne idée...
et les dernières pages représentent un sommet de neuneuterie. A elles seules, elle me dégouteraient presque de l'ensemble.
Pourquoi ai-je attendu et acheté ce bouquin ? Parce qu'il y avait une histoire de spermatozoïdes biflagellés. Des souvenirs universitaires.
En fait, le thème est celui du troisième sexe. Autre souvenir universitaire. Il peut paraître bizarre qu'un spermato biflagellé puisse produire un troisième sexe, c'est même improbable. Pourtant s'arrêter la dessus serait une grossière erreur (Rien ne dit que c'est le double flagelle qui induit le troisième sexe, les 2 phénomènes peuvent être la conséquence d'une altération génétique et non des causes).
Bref, le thème du troisième sexe et l'histoire belliqueuse que Tezuka en fait découler sont digne d'intérêt.
J'ai réellement eu des cours de "génétique des sexes" dont le but était de prouver qu'il ne pouvait pas y avoir de troisième sexe. Même si Osamu saborde le côté génétique et moraliste eugénique après quelques chapitres pour se concentrer sur une morale autre, l'accroche de ce livre m'a vraiment plu et m'a permis de recogiter. Cette accroche peut elle convenir à tout un chacun ? Ceci est moins évident ?
En effet, comme souvent, Tezuka a une idée géniale qu'il dope pour rendre l'histoire feuilletonnesque, avec le risque que certains trouvent qu'il allonge la sauce...
Quoi qu'il en soit, l'essai de Flblb au manga est largement transformé ! Clap clap !
PS : Ce n'est pas Hitler sur la couverture. Si Hitler est vaguement évoqué, ainsi que le nazisme, et que le thème est parfois bien eugénique, ce n'est pas une histoire uchronique nazi.
Toujours aussi génial. Dommage qu'on retrouve la même problèmatique qu'à la fin de Number Five alors que le déroulé de l'histoire avait laissé un peu espérer une autre tournure. J'espère quelques surprises au niveau de l'histoire par la suite, en comptant sur la collaboration entre les 2 auteurs pour aller dans de nouvelles directions, mais sinon c'est pas grave, je continuerai à adorer.
Encore un tome superbe, plein de petits rebondissements.
Mine de rien, on en apprend beaucoup sur la façon dont les chats se comportent, ce qu'ils ressentent vraiment et comment se comporter avec eux.
C'est très bien observé par Tanaka Konami.
5 cartons
??? ce film est deja sorti il y a plusieurs annees, si ma memoire ne me joue pas de tours; a moins qu'un nouveau ne soit prevu ?
C'est un de mes Miike préférés, il est sorti en 2001. Je ne verrais pas l'intérêt d'une autre adaptation. Une rapide recherche m'indique qu'on peut acheter le DVD par internet.
Dans le genre des mangas violents c'est plutôt chouette, pressé de voir le film de Miike. Quelqu'un sait combien il y aura de volumes à terme ? En tous cas ça me donne envie de relire "The world is mine".
De mémoire, onze volumes. Et un volume "version proto" antérieur (même format que Nozokiya/Shin Nozokiya, dont le premier volume avait été traduit en Américain sous le titre "Voyeur").
Dans le genre des mangas violents c'est plutôt chouette, pressé de voir le film de Miike. Quelqu'un sait combien il y aura de volumes à terme ? En tous cas ça me donne envie de relire "The world is mine".
Le roman de la vie De Tatsumi Yoshihiro est fabuleux; il nous plonge dans les difficultés de la vie des japonais vaincus après guerre, il nous fait revivre sa famille avec amour et humilité, il nous raconte l'extraordinaire épopée de la naissance du manga, surtout de l'effervescence créatrice d'Osaka sa ville natale qui est aussi celle de Tezuka.
Il nous fait vibrer à ses rêves d'adolescent courageux mais cherchant sa voie et mis très vite en concurrence implacable avec d'autres jeunes gens doués, par des maisons d'éditions qui, elles aussi, se cherchent, s'effondre, se redéfinissent et souvent comprennent vite comment exploiter ses jeunes rêveurs qui se bousculent à leur portes.
Ce premier tome, je l'ai avalé comme un polar tant il est admirablement raconté.
Le dessin est simple mais efficace.
Cerise sur le gâteau, l'édition de Cornélius est superbe avec ses 2 bons signets et son superbe poster en dos de jaquette!
La suite vite!
Coup de coeur!
(C'est mon second coup de coeur japonais de l'année: le premier étant Kamui den de Shirato Sampei, un autre grand du gekika, il apparaît dans les biogrphies en fin de pages de ce premier tome de Tatsumi.)
zou! les essayages du week-end : Les vacances de Jésus & Bouddha #1... La divine colocation de Jésus et Bouddha.Après avoir oeuvré au bonheur de l'humanité pendant 2000 ans, les deux amis décident de prendre quelques vacances en louant un petit appartement sur Terre...
L'idée est originale, malheureusement l'auteur n'exploite pas du tout le potentiel offert par ces deux personnages.
Ça pourrait tout aussi bien s'intituler Les Vacances de Maxime & José, qu'on n'y verrait pas de différence.
Dommage...
2 piscines
Une vie dans les marges #1...
On va être bref : Tout pareil que les autres lecteurs juste en dessous.
5 mangas
Ippo S2 #12...
42 tomes et c'est toujours aussi bon !
J'en aurais presque envie d'aller m'inscrire dans un club de boxe.
En espérant que l'éditeur prolonge la licence...
4 faucons
Le roman de la vie De Tatsumi Yoshihiro est fabuleux; il nous plonge dans les difficultés de la vie des japonais vaincus après guerre, il nous fait revivre sa famille avec amour et humilité, il nous raconte l'extraordinaire épopée de la naissance du manga, surtout de l'effervescence créatrice d'Osaka sa ville natale qui est aussi celle de Tezuka.
Il nous fait vibrer à ses rêves d'adolescent courageux mais cherchant sa voie et mis très vite en concurrence implacable avec d'autres jeunes gens doués, par des maisons d'éditions qui, elles aussi, se cherchent, s'effondre, se redéfinissent et souvent comprennent vite comment exploiter ses jeunes rêveurs qui se bousculent à leur portes.
Ce premier tome, je l'ai avalé comme un polar tant il est admirablement raconté.
Le dessin est simple mais efficace.
Cerise sur le gâteau, l'édition de Cornélius est superbe avec ses 2 bons signets et son superbe poster en dos de jaquette!
La suite vite!
Coup de coeur!
(C'est mon second coup de coeur japonais de l'année: le premier étant Kamui den de Shirato Sampei, un autre grand du gekika, il apparaît dans les biogrphies en fin de pages de ce premier tome de Tatsumi.)
Pas mieux. A priori pas ma tasse de thé (hu hu !) et pourtant j'ai adoré.
Mon second coup de coeur de l'année, c'est le second tome de "La plaine du Kanto" de Kamimura. Un bouquin extraordinaire. Et la découverte, cette année, de cet auteur de génie. J'ai lu tous ses livres publiés en France en quelques jours. Près de 6000 pages ! Rien à jeter.
En ce moment, la bd franco-belge m'ennuie. Je trouve mon compte en lisant ces gros livres japonais. Je vais tenter ce "Kamui den" tiens...)
A la lecture de ce tome, le problème principal de cette série est particulièrement évident. A trop allonger la sauce, Urasawa a affadi son sujet. S'il s'était contenté de 4 ou 5 tomes et d'une intrigue plus dense, Pluto aurait été autrement plus prenant. Cet avant-dernier tome, qui prépare l'inévitable affrontement final, est beaucoup plus plaisant que les précédents qui se trainaient un peu trop à mon gout.
Marrant je viens de relire le message initiale du sujet (le mien :o), qui date de euh juillet 2001 (glurps)
Bah ça va, je disais pas encore trop de conneries ;o)
Le meurtre qui clôturait le premier tome est découvert par la police qui fouille dans les archives de la victime et découvre ses activités horribles.
En interrogeant les habitant de cette ville pas nette nos détectives commencent à découvrir l'envers du décors.
Et c'est glauque!
C'est un grand thriller qui continue à nous déstabiliser.
Ce serait meilleurs si les apartés sexistes à 2 balles entre Yokoi et Onoda n'étaient pas si agaçantes, en plus cela distrait de l'ambiance.
4 salières.
Le roman de la vie De Tatsumi Yoshihiro est fabuleux; il nous plonge dans les difficultés de la vie des japonais vaincus après guerre, il nous fait revivre sa famille avec amour et humilité, il nous raconte l'extraordinaire épopée de la naissance du manga, surtout de l'effervescence créatrice d'Osaka sa ville natale qui est aussi celle de Tezuka.
Il nous fait vibrer à ses rêves d'adolescent courageux mais cherchant sa voie et mis très vite en concurrence implacable avec d'autres jeunes gens doués, par des maisons d'éditions qui, elles aussi, se cherchent, s'effondre, se redéfinissent et souvent comprennent vite comment exploiter ses jeunes rêveurs qui se bousculent à leur portes.
Ce premier tome, je l'ai avalé comme un polar tant il est admirablement raconté.
Le dessin est simple mais efficace.
Cerise sur le gâteau, l'édition de Cornélius est superbe avec ses 2 bons signets et son superbe poster en dos de jaquette!
La suite vite!
Coup de coeur!
(C'est mon second coup de coeur japonais de l'année: le premier étant Kamui den de Shirato Sampei, un autre grand du gekika, il apparaît dans les biogrphies en fin de pages de ce premier tome de Tatsumi.)
DMC #10...
zou! la géniale couverture de ce dernier tome, parce que Krauser ne se contente pas d'une simple bullevignette !
Juste un peu dommage que ce dixième et dernier tome soit aussi le moins amusant. Il y a quelques bons passages, mais on n'atteint pas le niveau de certains tomes précédents. Heureusement, l'épilogue et la superbe double planche finale rattrape bien le tout. (ça laisse même une petite impression bizarre).
Ca restera quand même une des séries les plus marrantes que j'ai lues. Et Krauser, quel personnage ! La classe mondiale !
4 Mona Lisa
(5 guitares pour l'ensemble de la série)
Apparemment on est que deux à lire cette série dans le coin... les gens ne lisent décidément pas les bonnes séries 8)
Si vous aimez le trash et l'humour lourd, faut pas hésiter.
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Herbv :
Pour le recueil d'otona manga de Tezuka, il va falloir attendre un peu quand même, et prier que Sous notre atmosphère, plus classique, qui va sortir sous peu ne se plante pas trop commercialement, hein ! :)
Sous notre atmosphère
Voilà un joli titre qui me plait bien.
...qui va sortir sous peu ne se plante pas trop commercialement...
Faudrait donner des cours d'éducation de lecture de mangas.
Quand je vois qu'au Japon le dernier tome de Nodame Cantabile a un tirage plus important que Vagabond, et que chez nous ça ne se vend pas du tout...
Et quand je vois les tops des mangas les plus vendus en France... C'est quand même assez triste tout ça.
Ca démarre plutôt bien avec ces deux personnages antipathiques, une histoire de disparition, de sel, et la bonne (nouvelle) ville de Soil où tout le monde semble tout connaître sur son voisin. Dessin un peu particulier, pas forcément facile à suivre avec une trame de narration en legers flach-back, en fait une ambiance qui ferait presque penser à Memory of murders. A suivre donc !
qui termine en disant "Que demander de plus ? Le second tome, pardi !", et j'ajouterais: le film d'eric khoo, "tatsumi", qui vient de ce livre et d'autres de tatsumi.
Un film d'ailleurs présent dans la sélection "Un certain regard" du Festival de Cannes 2011 !