 |
Verdict panoramique de vos dernières lectures... [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]
retour forum
| | pikipu, 26.01.2005 à 10:37 | 191943 |
| | | >> bon d'accord, je rejoins Pikipu
dans mes bras, vieux requin!! |
| | J-C, 26.01.2005 à 10:31 | 191940 |
| | | bon d'accord, je rejoins Pikipu et Eugène mais il ne faut pas verser dans l'inverse, à savoir ne plus pouvoir faire une histoire à une autre époque sans être super vachement documenté. sinon, Astérix, Iznogoud ou Lucky Luke c'est plus possible. mais je suis d'accord que si c'est important pour l'histoire, autant être juste et ne pas raconter (ou montrer) des conneries.
At'chao ! |
| | | | >>  En fait c'est ce qui m'a plu, ce côté superficiel, fait sur un coin de table, loin de tout scénario bétonné. Je comprends tes arguments (ainsi que ceux de Pierre) mais pour ma part j'ai beaucoup aimé cette invitation, du style "allez, suivez-moi si vous en avez envie". Et comme je dois être un aussi piètre voyageur que Thompson, je me suis reconnu dans deux ou trois passages. Hihi… :) |
| | crepp, 26.01.2005 à 10:18 | 191936 |
| | | | comme l'a rappelé Pierre, tout est dans l'avertissement de Craig Thomson au début de l'album, c'est un simple carnet de voyage sans prétention, ce que perso j'appelle un "blog BD". Je ne comptais pas l'acheter au départ, mais en feuilletant, les dessins m'ont tout de même vachement plu. Mais voilà, ma conclusion est faite, je stoppe avec ce type de carnet. De bons passages, des trucs chiants à souhait, je mets 3 étoiles surtout pour le dessin que j'aimais bien détaillé. Mais ce n’est vraiment pas un indispensable. |
| | pikipu, 26.01.2005 à 10:07 | 191934 |
| | | >> Donc Astérix c'est de la merde.
non, non, spirou c'est une bédé |
| | crepp, 26.01.2005 à 10:00 | 191932 |
| | | | ha la la "les tours de bois maury" que c'est magnifique !!!!! (message constructif du jour). |
| | | | >> Donc Astérix c'est de la merde.
Oui, la potion magique, en fait c'est même pas vrai
Sinon, je suis d'accord avec pikipu, les trucs historiques juste pour faire joli et orignal, plein le .... Une Bd historique vraiment bien documentée historiquement parlant, c'est les tours de bois-maury ou on découvre un moyen-âge (bas moyen-âge pour etre precis) assez loin des clichés habituels |
| | | | | Donc Astérix c'est de la merde. |
| | pikipu, 26.01.2005 à 9:33 | 191927 |
| | | Perso, les trucs pseudo-historiques me font ch....
Je vois pas l'intérêt d'utiliser un contexte historique pour ne pas l'utiliser au mieux. Inscrire un scénario dans une époque donnée oblige à se documenter au mieux.
Se documenter, c'est essayer de s'approprier une époque et de la rendre vivante, cohérente et défendable.
Ce n'est pas utiliser des clichés et des choses convenues saupoudrées d'anachronismes.
Mais si ça branche certains, je vois pas le problème. |
| | J-C, 26.01.2005 à 9:27 | 191925 |
| | | eeeeuuh ! j'espère que tu n'as pas vraiment cru tout ce qui est dit dans la BD, Pikipu ? non parce que enfin, je veux dire... c'est pas vrai, c'est une histoire. pareil, quand tu vas au cinéma, c'est pas du reportage en direct, les gens ils meurent pas vraiment :-))
At'chao ! |
| | | | | roooh, typiquement snobo-bulledairien comme reaction :o) |
| | pikipu, 26.01.2005 à 9:17 | 191923 |
| | | 
j'avais lu une chronique là-dessus, je me suis laissé tenter...
Ca n'a réellement que très très peu d'intérêt.
Il faut être fan des trucs pseudo-historiques -syndrome da vinci code- où l'efficacité des traits vous fait croire que tout ce que vous voyez était comme ça.
Ca me fait un peu penser aux ouvrages sur le moyen-âge où on met en scène l'usage fort répandu d'une ceinture de chasteté (pour info, celle-ci n'apparaît qu'à la Renaissance, et de façon tout à fait sporadique).
Ras le bol aussi, même si cette série est apparue avant d'autres, de cette thèse du complot, anti-vatican, aussi documentée que Karl Zéro et aussi objective qu'un Michael Moore bourré.
La suite se fera sans moi. |
| | | | Mais où avais-je la tête. Plus d'infos ici (extraits du bouquin) :
http://www.insidemoebius.com/
Désolé sais pas encore faire les liens cliquables (prévu pour 2006). |
| | | | Inside Mœbius est daté d'octobre 2004 ! Il est commandable chez Stardom ou à la Fnac au prix de 20 euros. Perso, je l'ai trouvé chez Album St-Germain.
Altaïr, veux-tu que je l'ajoute à ta liste ? Dans ce cas prévois une deuxième mule. :-)) |
| | | | | Le 20 il était pas à Lyon en tout cas. J'espère qu'il y sera vendredi :o))))))) |
| | | | | c'est sorti de manière variable, surtout, la diffusion étant quelque peu chaotique, mais ça doit bien faire deux-trois semlaines qu'il est annoncé paru en tout cas. |
| | Altair, 25.01.2005 à 13:00 | 191813 |
| | | >> Bon ben du coup j'ai mis mes deux étoiles. A cause du dessin, franchement pas très intéressant.
lol tu es incorrigible ^____^
ça fait longtemps qu'il est sorti, sinon, inside moebius ? Je ne l'ai pas vu hier, mais bon à Vélizy ils ont toujours tout en retard...
|
| | | |  Astro Boy 2003 T.1 : Panini sort enfin cet hommage à l'oeuvre de Tezuka qui a été réalisé pour le cinquantenaire de la création de la série, avec un jeune auteur aux commandes : Akira Himekawa. Celui-ci est souvent requis pour des adaptations, puisque il avait réalisé auparavant un manga sur "The Legend of Zelda" tiré du célèbre jeu vidéo de Nintendo.
Alors que dire de ce nouveau Astro Boy? Si vous avez maté un petit peu le dessin animé diffusé recemment, vous retrouverez exactement le même ton dans le manga. Ce qui n'est pas forcemment un avantage, car on dirait beaucoup plus un produit dérivé du DA qu'un véritable hommage à l'oeuvre de Tezuka. En effet les propos abordé du maître dans le manga original (tel que la différence, le racisme, le déclin de l'humanité...) sont ici gommés pour ne laisser place qu'à des combats entre robots et des petites aventures mignonettes sans grand intéret. Du coup, on se retrouve avec une lecture beaucoup plus orienté jeunesse que l'original. A noter que Himekawa fait quelques efforts pour coller à Tezuka, en incluant des personnages comme l'Ara (qui se retrouve être un professeur sadique), Robita (le robot dans "Phénix", qui est le majordome du professeur Ochanomizu), mais leur incorporation au sein de l'histoire reste assez sommaire, et n'apporte pas grand chose au reste. Il n'y qu'au niveau graphique que l'auteur s'en sort plutot bien, mais est ce vraiment une qualité lorsque l'on sait que Tezuka a influencé bon nombre de mangaka, si bien que son style est reconnaissable dans beaucoup de dessinateurs actuels?!
Donc si vous avez aimé l'original, vous n'accrochez pas à ce renouveau; et si vous avez détesté la première version, vous détesterez encore plus celle-ci. La série ne comptera que 3 volumes, et ce n'est pas un mal.
|
| | | | Ça alors ! Mais comment tu as fait Spirou ? J'ai cherché dans la base et y'avait rien. J'ai la honte maintenant.
Bon ben du coup j'ai mis mes deux étoiles. A cause du dessin, franchement pas très intéressant. |
| | | | | Inside Mœbius (pas de vignette dispo). BD assez réjouissante abordant bien des thèmes, notamment celui de la création, sur un mode d'auto-dérision. Le Mœbius d'aujourd'hui est jugé par celui d'hier (période herbe, cheveux longs et moustache), mais aussi par… ses propres créations. Particulièrement drôles les deux pages d'allusions vengeresses à Philippe Charlier. Côté dessin c'est on ne peut plus relâché et les textes de présentation sont bourrés de fautes d'orthographe et de coquilles typo. Voilà ce qui arrive quand on est édité par des potes. |
| | NDZ, 24.01.2005 à 15:42 | 191656 |
| | | | En vrac Un pacte avec Dieu d'Eisner, déçu.. 3 étoiles seulement, on frôle parfois le bon mais on reste souvent dans les stéréotypes. Reste la dimension "historique" de l'ouvrage. Clichés Beyrouth de Ricard bro et Gaultier, vraiment bon. Drôle, émouvant, vivant et pas langue de bois... 20th century boys d'Urasawa, pas envie de lire la suite. C'est poussif, lent et l'ambiance ne prend pas avec moi... psychologie trop basique des intervenants? "moments drôles" pas drôles? bref 2 étoiles. Mitchum, très jolis petits comics de Blutch dans lesquels il pousse vraiment son trait et certaines recherches. Admirable. Total Jazz joliment anecdotique. Malgré l'intérêt inégal des histoires, le recueil possède une unité. Miles superstar s'est sûrement penché sur les gribouillis de Blutch pour qu'ils bouillonent, vivent, explosent comme cela. |
| | | | >> >>  special Angouleme avec le meilleur album de 1989 (comme quoi, un prix a Angouleme n'assure pas la posterite pour un album, pas meme la presence deans la bulle-base).
>> Bientôt réédité chez Ego comme x.
Excellente nouvelle !
|
| | | | >> >> spécial Angoulême avec le meilleur album de 1989 (comme quoi, un prix a Angoulême n'assure pas la postérité pour un album, pas même la présence dans la bulle-base).
Ce bouquin est effectivement une petite merveille, drôle parfois, violent et sombre souvent, où la "réalité" peut apparaître bizarre, voir inacceptable…
Et il n'est pas dans la Bullebase?!?! |
| | | | >> special Angouleme avec le meilleur album de 1989 (comme quoi, un prix a Angouleme n'assure pas la posterite pour un album, pas meme la presence deans la bulle-base).
Bientôt réédité chez Ego comme x.
|
| | | |  comme les 2 tomes precedents. C'est sympa et tres amusant.
 La conclusion est-elle a la hauteur des attentes ? Plus ou moins, on ne peut s'empecher d'etre un peu decu mais Monster s'impose definitivement comme une tres bonne serie. Un ust de la BD populaire dans le meilleur sens du terme.
 6 ans entre les tomes 1 et 2. J'ai donc relu le premier tome avant de m'attaquer au 2 pour me rappeler de quoi il retourne. Evidence numero 1: ce que j'avais prefere dans le permier volume, ce n'etait ni le dessin (efficace mais tres formate Delcourt), ne le scenario (sympatoche, mais tres formate Delcourt), mais le travail sur les couleurs. Ouverture du tome 2, on est passe aux couleurs informatique qui flashent trop. Le ton glisse plus vers la comedie, mais autrement, il n'y a pas grand chose a dire. Tres moyen et sans moi poir la suite.
 Toujours un peu la meme chose avec cette serie. Il y a ce cote delicieusement kitsch, ce bon gout de madeleine et des histoires parfois touchnates d'humanisme naif. Puis, il y a "la planete cuirasse", a la morale plus que douteuse ou on se demande si il n'est pas legerement reac' sur les bords, le Matsumoto.
  Idem que pour les tomes 1 et 2. Sympa, mais pas inoubliable.
special Angouleme avec le meilleur album de 1989 (comme quoi, un prix a Angouleme n'assure pas la posterite pour un album, pas meme la presence deans la bulle-base). C'est aussi l'avant-dernier album de Jean Teule, qui se consacre desormais a la litterature et parfois au cinema. En fait, je connaissai Jean Teule a travers ces reportages pour l'"Assiette Anglaise" de Bernard Rapp. Je revois parfaitement ce grand echalas qu'on pourrait croire cousin de Jacky-de-Club-Dorothee et ces reportages toujours un peu decales, souvent droles et poetiques.
"Gens de France" compile des reportages realises par Teule au 4 coins de la France. Des rencontres tantot touchantes, tantot choquantes, illustres de photos retouchees, de croquis... on est plus proche du carnet que de la bande dessinee traditionnelle. Teule prefigure le journalisme en BD auquel Bang! ouvre ses portes, ou "L'os du gigot". En quelques pages, Teule nous fait decouvrir le quotidien de francais moyen. L'album s'ouvre sur ce paysan qui construit une soucoupe volante dans son jardin pour que sa mere puisse mourir sur Altair. Au fil de ses vagabondages, il croise une famille dont la fille a ete poussee au suicide par un vigile trop zele de mammouth, une femme un peu allumee a qui on a vole une piece de son appartement (!), il s'interesse a Baudouin, 'peintre de mairie' repute nul mais qui a berce son enfance, il rencontre la derniere temoin vivante de l'affaire Papin (pas JPP), s'interesse sommairement a l'affaire Vilemin... et s'acheve a Angouleme, au cote de Happy-Mike, bete de festival, caricature absolue du geek bedephile qui ecume probablement les forums BD :o) Ce dernier portrait est ferocement drole. Mais Teule ne se moque pas d'Happy-Mike. Il le montre tel qu'il est, heureux dans sa bulle et c'est finalement la seule chose qui importe. Mais on y sent surtout la lassitude de Teule pour le monde de la bande dessinee. Il la quittera bientot. Enoooorme coup de coeur !
 Troisieme volume pour "30 days of night". Apres un formidable "Dark days" urbain, les auteurs retournent a Barrow pour un troisieme volume routinier dont on sent venir le denouement 120 pages a l'avance. Le dessin de Templesmith reste impeccable, mais cette troiseme partie est plutot dispensable. |
| | crepp, 24.01.2005 à 12:57 | 191593 |
| | | | Ok c'est une histoire fictive, mais on remarque tout de même un travail historique important d'où le sentiment documentaire. Mais comme je m'attendais à ça, je ne suis pas surpris à la lecture. |
| | | |  Difficile de juger ce genre de livre, tellement son sujet hape le lecteur. Le dessin m'a subjugué par sa force et sa beauté. Pas de pathos, rien que du brut de trait, une force extraordinaire s'en dégage. D'habitude je n'aime pas tellement le dessin de Kubert, mais là je suis resté cloué. La qualité d'écriture est, elle aussi, remarquable, même s'il y a quelques plantages de traduction. L'objet livre est très réussi, le papier grisâtre, la couverture sale…
Je reste néanmoins sur ma faim et ça me désole un peu. J'ai eu l'impression que l'œuvre ne décollait pas d'une volonté pédagogique et documentaire, sans rien apporter de neuf. Je veux dire que l'histoire du ghetto de Varsovie et de la vie des camps est suffisamment connue. J'aurais attendu une dimension, comment dire… encore plus proche de l'humain. C'est difficile à expliquer et aussi très risqué d'émettre des réserves sur ce genre d'œuvre.
L'émotion, on l'a de toute façon, évidemment, même en regardant un documentaire, par le fait même du sujet.
Une autre chose qui m'a un peu gêné, c'est que nous sommes dans une sorte d'auto-biographie fictionnelle. Yossel n'est pas Kubert mais partage des points communs avec lui, les dessins ne sont pas des croquis pris sur le vif et pourtant tout pourrait le laisser croire. Ce qui renvoie en définitive au point de vue de Lanzmann (l'auteur de "Shoah", diffusé ce soir), peut-on créer une fiction autour de l'indicible, de la monstruosité absolue ? Lui pense que non et je rejoins cet avis. Malgré ces réserves, j'ai mis quatre étoiles. |
| | | | > Donc je vais essayer de lire la nouvelle de base de Gogol et je vais aller acheter Rayban Dog...
Fonce ! Y'a rien à jeter chez Gogol (je parle pas du groupe de rock français :o) ... |
| | niaf, 23.01.2005 à 20:43 | 191511 |
| | | | lol, je crois plutot qu'il fantasme sur toutes les femmes |
| | Pierre, 23.01.2005 à 20:25 | 191493 |
| | | | Ca n'a rien à voir, mais ce Craig Thomson qu'est-ce qu'il fantasme sur les copines de ses copains ... ((c: |
| | niaf, 23.01.2005 à 20:10 | 191468 |
| | | | c'est pas un gros chef d'oeuvre mais il a un bon coup de crayon ^^ |
| | Pierre, 23.01.2005 à 19:33 | 191448 |
| | |
Moui, il y a de jolis dessins mais qu'est-ce que c'est chichiteux et gentillet. Bon, comme dit plus bas, Thomson annonce la couleur au début de l'ouvrage, donc ... (c: Ce genre de bouquin montre vraiment la limite du genre "carnets de voyage", il y manque la dimension nécessaire pour en faire une véritable oeuvre. |
| | niaf, 23.01.2005 à 16:55 | 191414 |
| | | | Merci Gillix. Bon, je vais vais surement me débrouiller pour le lire. En tout cas en le feuilletant j'ai trouvé ça graphiquement très interessant. |
| | crepp, 23.01.2005 à 16:39 | 191413 |
| | | | : Album magnifique. Voilà c'est dit. Album marquant par les sujets abordés (fin du ghetto de Varsovie, camps de concentration, la vie dans tout cela, dieu dans tout cela, pourquoi tant de haine? pourquoi je survis? ...) Mais c'est une erreur de raccourcir cet album à ses thèmes. Joe Kubert avec un crayonné magnifique apporte une touche de réalisme qui appuie l’histoire. Comme le dit l'auteur dans la préface, il a gardé le crayonné pour montrer "un sentiment d'urgence", et ça fonctionne. C'est une fiction, je dirai "une fiction historique" qui décrit simplement le mot "barbarie". Pas vraiment évident d’en parler tout de suite après la lecture. Un album très fort de ce début d'année. L’objet en lui-même est aussi une réussite, j’aime l’utilisation de ce papier grisâtre qui accentue la noirceur. |
| | Gillix, 23.01.2005 à 11:17 | 191371 |
| | |  La perspective Nevski de Tommy Redolfi d'après Nicolas Gogol :
Je le dit tout de suite, je ne connais Nicolas Gogol que de nom, je savais qu'il était russe et écrivain, c'est tout. De Tommy Redolfi, j'avais regardé lors de sa sortie Rayban dog, mais je n'avais pas accroché, le graphisme me rebutant et le scénario me déroutant par trop. Toutefois depuis mes goûts ont évolué et je me suis porté acquéreur de ce livre. Dans l'enemble l'histoire m'a bien plu. L'introduction et l'épilogue sont des mirroirs l'un de l'autre qui donne tout le sens à l'histoire racontée entre les deux. Faire un réumé ? Désolé c'est pas résumable. Verdict ? J'ai bien aimé, cela devrait plaire à ceux qui avait aimé Rayban Dog, les autres... je ne suis pas sûr, mais à mon avis, le résultat est très intéressant. Donc je vais essayer de lire la nouvelle de base de Gogol et je vais aller acheter Rayban Dog... |
| | Gilles, 22.01.2005 à 23:34 | 191349 |
| | | | Je suis d'accord avec toi concernant "Le Marquis, Danse macabre" : on veut la suite ! :) |
| | vacom, 22.01.2005 à 17:55 | 191321 |
| | | Chef d'oeuvre, bouleversant, a chialer tellement c'est cruel, une réalité qui fait peur. Le dessin en crayonnés est incroyable.
 Un délire complet, bien foutu. Je veux la suite.
 Un vrai bonheur, je découvre Félix avec les rééditions de Niffle et ça fait beaucoup de bien de retrouver une belle ligne claire, des petites histoires, ca fait forcéement un peu vieilli mais j'adore me replonger dans ce genre d'ambiances. Le boulot des éditions Niffle est génial.
 
Agréablement surpris, je savais pas trop à quoi m'attendre, j'aimais bien l'idée de départ de rassembler les personnages de contes mais j'avais peur du truc brouillon et mal foutu. En fait pas du tout, c'est bien construit, avec des personnages géniaux, des histoires en béton et un dessin pas mal (même si trop froid je trouve). A lire donc
|
| | pikipu, 22.01.2005 à 9:16 | 191291 |
| | | | ok, merci |
| | | | | la date a changé sur leur site, c'est pour le 27 janvier. autrement dit, exclu a angouleme et ensuite librairie. |
| | | | >> 
>> quelqu'un l'a lu?
Je ne l'ai même pas vu dans les 3-4 librairies ou je suis allé récemment... :o( |
| | pikipu, 21.01.2005 à 20:14 | 191257 |
| | |
quelqu'un l'a lu? |
| | | | | J'avais arrêté au tome 11, par manque de suivi régulier, depuis ce week end, j'ai tout repris, et ayé, c'est fini, et ça finit bien. Si effectivement ça avait un peu ralenti depuis quelques tomes, moins axés sur la chasse, avec plus de révélations par petites touches, le dernier tome est vraiment bon, un huis clos rondement mené, et un épilogue comme il faut. Ca aurait pu finir en eau de boudin, mais non, si on accepte les quelques digressions souvent savoureuses (il y aurait beaucoup à dire), parfois un peu longues, c'est mené de main de maitre de bout en bout, y'a pas à dire. Et pour ceux qui sedemandaient comment passe la lecture tout à la suite, ça passe très bien, j'ai fait en moyenne du trois volumes par jour, et ça n'interfère pas spécialement avec le côté feuilleton. |
| | | |  Les 4 porteurs
J'ai emprunté cette BD sans reel a priori, a part qu'elle etait cataloguée "EBD" (BD enfant, c'est a dire plus jeune que "JBD" BD jeunesse)
Pourtant Paquet indique que c'est une BD "pour tout age"
Le dessin est simple, les couleurs sympa (quoique pas tjs heureuses).
C'est une transposition d'aventure de Cape et d'Epee, dans le microcosme des insectes (et autres mini bestioles). L'hidalgo est une guepe. La metaphore est sympa.
Mais la ou le bas blesse, c'est que ce n'est qu'un tome d'introduction, un tome qui ne fait qu'introduire les personnages et la problematique.
Et Paquet semble dire que l'histoire sera en 2 tomes.
Ce premier tome date de 2002. A quand le 2°... ?
C'est un tome de presentation mais, qui plus est, ne fait que 32 pages. Ca ne traine pas a demarrer et ca ne traine pas non plus a finir ... Voila pourquoi je suis dubitatif sur le 2° tome (32 pages aussi?) qui tarde a venir.
La narration est tres impersonnelle (continuelle voix off, parfois redondante avec l'image), ce qui donne en effet un aspect livre d'images pour enfant.
Oui, l'adulte verra la portee metaphorique, le biologique remarquera une analyse du comportement animal.
Et pourtant l'album laisse vraiment sur sa faim.
Enfin un truc qui me gene. L'album joue sur les differentes tailles des bestioles. Mais tout a coup une abeille a un minuscule lapin domestique... (plus petit qu'une guepe). Ca fausse vraiment toute la mecanique de ce conte :( |
| | strip, 21.01.2005 à 10:07 | 191186 |
| | |  Excellent album, ses qualités ont déjà été évoquées sur ce sujet, alors un petit truc qui m'a gêné : De Crécy insiste à la fin de l'album un peu maladroitement à mon gout sur la métaphore mécanique-sentiment amoureux alors que c'est clair depuis le début puisque c'est explicité dans le titre même. Il fait un peu d'auto-analyse de son propre album ce que je trouve dommage, c'aurait été mieux sans explications autre que ce très beau titre. Sinon je ne trouve pas que la scène de la chute soit ce qu'il y a de meilleur dans l'album, mais bon c'est largement à lire et à conseiller. |
| | | |  Une suite assez quelconque du "depotoir des etoiles". Axle est coince sur la Planete du Jeu. On le croit detentuer de la 'matringale celeste', qui assure de gagner a tous les coups. Cette fois, Godard nous gratifie du PMU, ou Pari Mortel Urbain. Des jeunes filles doivent traverser un parking en ruine et eviter les bandes d'egorgeur qui y sevissent. Si elles se font attraper, c'est la mort ou le viol. Meme au 12e degre, je ne trouve pas ca drole :o(
 Retour plus en forme avec cet album ou Axle croit avoir enfin retrouver la trace de Korian. Mais ce n'etait une fois de plus qu'un leurre.
 Le moins bon de la serie jusqu'a present. Je ne crois pas qu'il faille voir en la derniere histoire une quelconque prise de position pour ou contre la peine de mort. Si "Imbecile heureux" se voulait oeuvre edificatrice des valeurs morales de notre belle societe, ca se saurait ;o) J'y vois plutot une critique (maladroite et facile) des convictions a geometrie variable, consequence de l'utilisation de plus en plus courante des sophismes, dont la beaute (toute relative ;o)) sert tout autant a mentir aux autres qu'a soi-meme, jusqu'a ne plus savoir en quoi croire. De toute facon, cette histoire est ratee, il n'y a pas dequoi vraiment epiloguer dessus.
Par contre, j'apprecie beaucoup les petites histoires en forme d'intermede qui s'intercalent entre les recits plus long, comme l'histoire de hanneton dans ce tome-ci. Court mais cruel. |
| | | |  Arf, de longues longues heures de lecture pour cette intégrale de Bone en VO - 1332 pages ! Eeh bien c'est du très très bon. Univers plein de richesses, personnages riches et évolutifs, une épopée pleine de rebondissements et un dessin vraiment très beau.
D'ailleurs, je ne suis pas sûr que j'aimerais autant une version en couleur. En tout cas, je sors de cette lecture complètement conquis. En plus ca ne gâte rien, le rapport qualité prix est vraiment imbattable : tout ca pour 27 euros, waaah ;o) |
| | | | | Toujours aussi agréable à lire. Juste un défaut : depuis j'ai du Cabrel dans la tête... |
| | | |  Beaucoup de passages intéressants dans cet album, et (beaucoup) d'autres moins, avec une impression de fouillis fourre-tout et de ligne directrice ténue, pour ne pas parler d'absence de scénario. J'aime mieux Baudoin quand il parle des autres que quand il parle de lui. Au niveau graphisme, Baudoin reste un maitre du trait. C'est toujours aussi sensible et inventif. A noter que l'utilisation de la couleur, même si elle m'enlève le plaisir de lire un Baudoin en N & B, me semble plus intéressante que dans le précédent Aire Libre. |
| | asacem, 19.01.2005 à 15:31 | 190876 |
| | | >> asacem, tu devrais aimer celui-la :o)
>> 
:D
En plus il paraît que l'adaptation est ratée pour celui là.
Au cas où on ne l'aurait pas compris on ne me prendre plus à lire du Kenji Tsuruta. Ses artbooks avec des filles en petites tenues pourquoi pas, mais certainement pas ses mangas! |
| | | | asacem, tu devrais aimer celui-la :o)
|
| | asacem, 19.01.2005 à 14:09 | 190859 |
| | |  Forget me not : piège à con. Un graphisme séduisant, des premières pages à l'aquarelle qui n'augurent pas vraiment de la suite. Au final un découpage imbitable pour une histoire indigente. Une très grosse déception, à éviter.
 Say Hello To Black Jack tome 2 : L'album précédent est d'autant plus indigent que je l'ai enchainé sur les tomes 2 et 3 de say hello to black jack. J'hésitais à continuer cetté série après la lecture du tome 1 mais certains avis glanés ici et là m'ont incité à continuer. Je dois reconnaître la très grande qualité de cette série sur la longueur. Malgré quelques ficelles grossières, ce tome 2 est à lire.
 Say Hello To Black Jack tome 3 : La seconde partie de ce tome 3, malgré quelques faiblesses dans la psychologie des personnages, est une pure merveille. Il traite d'un sujet difficile avec une très grande efficacité. Les dernières pages pourraient nous faire écraser une petite larme.
|
| | | |  "Le vagabond des Limbes" est l'autre serie pionniere de la BD SF franco-belge. Mais contrairement a Valerian, cette serie semble avoir eu un parcours plus atypique, restant assez unique en son genre. Visuellement, Ribera est loin de la virtuosite d'un Mezieres et il a donne a la serie un style qui parait de nos jours particulierement ringard. Entre la petite cape de Axle Munshine et la tenue... je trouve pas le mot, de Musky, la serie regorge de pralines visuelles. Comme dans toute serie de Godard, on ne peut echapper au machisme rempant (aaaah, Orgasmine :o)), mais l'univers d'Axle Munshine n'en demeure pas moins des plus originaux. Pour memoire, Axle Munshine (un des heros les plus fallots de la BD), flanque de Musky (insuportable femme-enfant amoureuse d'Axle) parcourt l'univers tantot a la recherche de Chimeer, femme entr'apercue dans un reve dont il est tombe eperduemment amoureux, tantot de Korian, son pere.
Dans cet episode, Axle debarque sur une planete entierement regie par le jeu. Mais il ignore que Korian est recherche sur cette planete et le voila en fuite, dans les bas-fonds du depotoir des etoiles. Godard s'amuse une fois de plus a creer un univers aux frontieres de l'absurde mais qui evoque certains travers de notre societe. L'imagerie si particuliere de Ribera se revele des plus adapte pour donner vie a ce monde fantaisiste mais non denue d'une certaine noirceur. D'une certaine maniere, le Vagabond des limbes est une serie pleine de defauts, mais ils la rendent attachante. |
| | | | >> m'en vais retourner a mes Jessica Blandy. Au moins, on n'est jamais decu. Le prochain ne devrait pas tarder a sortir ;o)
c'est juste, pour etre decu par un album, il faut en attendre quelque chose; la, aucun risque...:o) |
| | | | | m'en vais retourner a mes Jessica Blandy. Au moins, on n'est jamais decu. Le prochain ne devrait pas tarder a sortir ;o) |
| | | | >> Herbv (sorry)
Ouais, mais Herbv, il a des goûts de chiotte, c'est bien connu. :) |
| | | | >> >> comme si Miyazaki etait passe a cote d'un chef d'oeuvre.
>> ou Thierry, plus simplement :)
et Herby aussi au vu de sa chronique ;O) |
| | pikipu, 18.01.2005 à 11:33 | 190672 |
| | | >> comme si Miyazaki etait passe a cote d'un chef d'oeuvre.
ou Thierry, plus simplement :) |
| | | |  Fin de la serie et je n'ai pas vraiment varier d'opinion depuis le premier volume. Nausicaa condense tous les themes chers a Miyazaki, non sans longueurs. Sentiment plutot mitige pour une serie qui ne manque pas de qualite mais qui me laisse malgre tout un gout de trop peu, comme si Miyazaki etait passe a cote d'un chef d'oeuvre.
 Quelques jours au cote d'une ordure qui expedie les affaires courantes: extorsion, prostitution, intimidation, corruption et meme liquidation de geneurs qui devraient pourtant savoir qu'on ne fourre pas son nez dans les affaires de ripoux. Album moyennement reussi, parce qu'il lui manque un peu de mordant. Peut-etre que Trillo aurait du forcer plus encore la caricature, ou au contraire accentuer la noirceur a la maniere d'un Sin City. Reste le dessin et les couleurs lumineuses de Saenz Valiente. |
| | | | >> je ne suis pas convaincu du tout, autant j'aime bien l'univers de Mezzo et Pirus en général, autant là, tant dans la mise en place de l'univers que jusque dans la palette de couleurs utlisées, j'ai plus l'impression d'avoir affaire à du plagiat qu'a une création seulement inspirée...
>> je dis pas que c'est pas bien, je dis juste que cela m'a dérangé au plus haut point, et ce durant toute la lecture.
Il me semble que pour le rapprochement avec Burns, on pouvait déjà le voir dans Mickey Mickey.
Mince, en le notant June, tu l'a fait redescendre de la première place :) trop dur :) |
| | | | | je sais pas comment il arrive à faire intervenir cette séquence, mais c très réussie en tt cas :o) |
| | | | à propos de Bendis/Maleev, j'ai vu passer une preview du numéro 69 (pas pour tout de suite encore en vf, hein :o) ), où sur certaines pages, Maleev rend hommage aux vieux comics tramés à mort, avec DD dans son vieux costume et tout):
ici et là |
| | | | >> je ne sais plus ou j'avais lu cette histoire de DD centree sur le caid
ce serait bien du mack, que ca ne m'etonnerai pas
on voyait l'enfance du caid, tout ca
la violence au foyer, la violence dans la rue, sa boulimie de bouquins, son amour de la strategie militaire...
j'avais trouve ca vraiment tres chouette
faudra que je fouille pour retrouver cette histoire
Oui c bien du Mack mais au scénar avec Quesada au dessin. Tu peux retrouver cette histoire sur l'album "Tranche de vide" chez Maxi Livre (qui est d'ailleur dans la bullebase). C'est d'ailleurs l'épisode où le Caid devient aveugle...
Pour en revenir aux propos de Cobalt, dire que le Caid est le vilain le plus naze de tout l'univbers Marvel, faut pas pousser. Je te conseille de lire les intégrales Spider-Man des années 60 et là tu en verras des vilains tout naze :o)
Nan le Caid n'est pas un sous Al Capone, c'est un mafieux, certes, mais qui a une prestance et un charisme, qui ont apportées énormement à la série qu'est aujourd'hui Daredevil. Et dans ce huitième opus, "Hardcore" que je suis en train de lire, le retour du Caid je le trouve très bien foutu et bien mise en scène par un Bendis tjrs en forme. |
| | | | | d'accord avec june , ca fait bizarre, mais je trouve que dans ce bouquin les 2 auteurs ont perdu de leur personnalite , le dessin de mezzo s'est beaucoup rapproche de celui de burns , le decoupage est trop classique par rapport a ce genre d'histoire , qui a besoin d'un traitement tres personnel pour justifier son existence; j'ai meme arrete la lecture en cours (mais je vais m'y remettre), alors que j'avais ete scotche par leurs precedents. |
| | june, 17.01.2005 à 18:45 | 190621 |
| | | je ne suis pas convaincu du tout, autant j'aime bien l'univers de Mezzo et Pirus en général, autant là, tant dans la mise en place de l'univers que jusque dans la palette de couleurs utlisées, j'ai plus l'impression d'avoir affaire à du plagiat qu'a une création seulement inspirée...
je dis pas que c'est pas bien, je dis juste que cela m'a dérangé au plus haut point, et ce durant toute la lecture. |
| | Gilles, 17.01.2005 à 18:28 | 190619 |
| | | | Soyons plus précis : c'est de la balle !!! :) |
| | | | >> ah c'était pas négatif, hein :o)
Ok, je repasse en mode cool :)
Euh sinon, c'est une sorte de chronique à la Black Hole, qui se passe dans une Alsace très "américanisée".
L'histoire est assez glauque, et le récit est assez narratif, le dessin de Mezzo se contente parfois de juste illustrer le propos. Il n'empêche, que l'ambiance, "à la Burns" fonctionne plutôt bien. |
| | | | | ah c'était pas négatif, hein :o) |
| | | | Pour avoir lu des interviews de Mezzo, la référence à Burns est bien évidemment assumé. Il en va de même pour Clowes.
Il n'empêche, il y a pire comme référence et de plus je trouve que ce genre de tentative dans la BD franco-belge est suffisamment rare et rafraîchissante pour être souligné. |
retour forum |
|
