| 
créer | pseudo  mot de passe  |  
 
sujet
 
coin bordure coin
bordure BullActu

Les Bulles d'Or
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Chroniques

par Rohagus


par herbv
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure Planche
bordure
coin bordure coin

coin bordure coin
bordure MonoChat
14224
e m
bordure
coin bordure coin

 
coin bordure coin
bordure

Verdict panoramique de vos dernières relectures

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


retour forum
Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7

Mr_Switch, 17.07.2021 à 14:33375425
Mael :
Sorti il y a même 10 ans. Je remonte ton coup de coeur d'époque.

Mael :
Une véritable merveille. Auteur de livres pour enfants, Oyvind Torseter a su créer un univers riche empli d'étranges personnages. Ici, tout tourne autours d'amoureux de la belle pomme Gravestein, au jaune éclatant et que les légendes disent source d'éternelle jeunesse... Un éléphant gourmand est poursuivi par des paysans pour vol de pomme, avant d'être abandonné au fond d'un trou où il a chu. PLus tard, il sera secouru par Miss et son père, un collectionneur fanatique de Gravenstein. Poursuivi par les paysans du début, ils s'enfuient à bord d'une baignoire jusqu'à un Eden rempli de pommes. Comment un scénario aussi simple peut-il être à ce point fascinant ? Une grande partie de la réponse tient dans le dessin si particulier de Torseter, tremblent mais assuré, d'une finesse rare. Les corrections apparentes (beaucoup de papiers collés) ne rompent rien, au contraire, et perpétuent le charme... Une bande dessinée brillante, qui réussi à construire ce qu'il faut d'intensité à partir de rien, et c'est avec une parfaite fluidité que Torseter atteint la grâce. Une de mes plus belle lecture de l'an dernier, confirmée à la relecture. Coup de cœur.

e m, 20.06.2021 à 15:01375337
e m :
Spoon & White #3 à 7...
Série que je relis régulièrement - plusieurs fois par an pour certains albums. De la lecture facile, des perso et des situations bien débiles, de l'humour bien lourd... et ça fonctionne toujours autant (voire plus), à chaque fois je me marre franchement.
5 Goofy (4 pour le #6)

Spoon & White #8...
Celui-ci est nettement moins bon, même à la relecture.
Manque un truc...
2 ours

Bitentôt dix ans... Et toujours le même avis après ma récente relecture de cette série.
Je ne m'en lasse pas, même après de nombreuses relectures.
Et le tome 8 me semble toujours moins bon. Espérons que le 9 qui vient de paraître sera aussi bien que les sept premiers.

Mael, 23.02.2021 à 19:53375027
Pour un projet top secret qui sera bientôt sur la place, j'ai relu ce petit ouvrage paru chez La Joie de Lire en 2012. Vu que l'auteur est spécialiste de la jeunesse et l'éditeur aussi, il est passé sous le radar des lecteurs de bande dessinée. C'est bien dommage, le dessin de Torseter est vraiment superbe et ce livre est bien étrange, une histoire de petit éléphanteau pourchassé car il aime les graveinstein (pomme jaune au goût succulent et met que tous s'arrachent en ce monde), abandonné dans un trou il est secouru par Miss et son papa et son donc repoursuivi et s'enfuient en baignoire, soudain la couleur. Et des vaches regardent en mâchouillant. L’histoire et son suspens pourrait ainsi être résumée et pourtant il m'avait vraiment frappé à la lecture, et pas que pour son dessin, à la relecture aussi. Découvrez Gravenstein ! 5 pommes jaunes.


A noter : si la majeure partie du livre est en bichro la fin est bien en couleur (de l'auteur).

Le PBE, 08.12.2020 à 23:25374305
NDZ :
En lisant Clyde Fans de Seth, j'ai noté l'absence d'image du père tout au long du récit. Evidemment pour souligner l'Absence. Et je n'avais pas forcément ce souvenir avec le Commis Voyageur. Bingo. En comparant la fin de la première partie des deux livres censés être identiques, je remarque un cadre contenant une photo de famille: les deux frères et leur père dans la version Casterman et préhistorique du récit ; les deux frères seuls dans la version définitive. Il me semble que c'est là la seule case redessinée par Seth pour Clyde Fans, me trompè-je ?


(Vérif tardive. Dans six mois je lis le papier de Mael)
J’ai le tome 1 ainsi que l’intégrale chez Drawn&Quaterly. Je confirme qu’initialement le père était sur la photo. Du coup je note une villebrequinade: La première planche est à droite dans la première édition, à gauche dans l’intégrale.La 1ère partie est entièrement décalée. Pour la 2ème partie il y a 2-3 ajouts (pages blanche, noire ou grand dessin) qui font que le décalage n’est pas constant.

Ces changements ne semblent pas évoqués dans cette interview dans The Comics Journal (pas encore lu en entier)

Mael, 08.12.2020 à 19:21374303
J'ai relu les trois numéros de La Monstrueuse, fanzine qui m'a fasciné ado et m'a refasciné de nombreuses fois depuis. Cette fois-ci ce qui m'a frappé est c'est l'influence qu'ont eu ces lectures sur mon parcours de lecteur, de fanéditeur, dans des amitiés et même comme chercheur. Du coup ça a donné un texte (dans lequel il y a un lien vers bulledair hé).

NDZ, 30.07.2020 à 18:21373725
En lisant Clyde Fans de Seth, j'ai noté l'absence d'image du père tout au long du récit. Evidemment pour souligner l'Absence. Et je n'avais pas forcément ce souvenir avec le Commis Voyageur. Bingo. En comparant la fin de la première partie des deux livres censés être identiques, je remarque un cadre contenant une photo de famille: les deux frères et leur père dans la version Casterman et préhistorique du récit ; les deux frères seuls dans la version définitive. Il me semble que c'est là la seule case redessinée par Seth pour Clyde Fans, me trompè-je ?

Mr_Switch, 09.06.2020 à 10:21373531
Tiens, dans la saynète « des malheurs de Robin des Brown », Robin arbore le pull de Charlie Brown. Evidemment.

lldm, 04.06.2018 à 0:18369080
Pierre :

Pas lu encore Les fruits d'or, mais j'ai Tropismes sur ma table de chevet.


j'allais encore fleurir le nom de Sarraute, parce que j'ai tendance à penser que chez elle rien n'est à jeter, même dans le plus faible (et "Tropismes" est tout sauf faible, j'espère sincèrement que tu y prendras beaucoup de plaisir) ; mais "les fruits d'or" a vraiment un statut spécial, pour moi. C'est le livre le plus finement adapté à une lecture sociale de la circulation des oeuvres (jusque dans la critique des rationnalités supposées éclairer cette lecture sociale) et à la construction historique du jugement esthétique comme opérateur des valeurs d'échanges (discours, oeuvres, argent : circulation ratissant large, au sens d'une économie générale pulsionnelle) et des hiérarchies insitutionnelles. Ce bouquin serré, clair, vif, réussit ce que les sociologies de l'art, même celle de Duvignaud (et a fortiori celle de Bourdieu qui est à mon avis un de ses livres plantés) manquent. Bref, si ce "tropismes" ne t'a pas donné envie de fuir (je vois mal comment, hein!), j'espère que ça te donnera envie d'en lire d'autres et notamment ces Fruits d'or.

Pierre, 03.06.2018 à 10:24369072
lldm :
Pierre :
Dans mon souvenir, les premiers albums étaient mieux. A partir des numéros 5 ou 6, la série a commencé à s'épuiser. A propos de cette série, je ne peux pas oublier le laconisme méchant du BDM (pour ceux qui auraient oublié ce qu'était le BDM, il s'agissait d'un argus à prétention encyclopédique, dans lequel au début des années 90, j'ai puisé ma connaissance, n'ayant pas alors à ma disposition d'autre source d'information sur la bande dessinée): "Publié dans Pilote. Fût branché". Réduire une œuvre au simple fait qu'elle a été un temps à la mode (au près de qui d'ailleurs ?), c'est assez bas, non ?


Tout le monde devrait lire « Les fruits d'or » de Sarraute. L'acuité de Sarraute à son maximum pour mettre ne lumière le jeu social qui fait et défait les réputations, érige et ringardise.


Pas lu encore Les fruits d'or, mais j'ai Tropismes sur ma table de chevet.

Pierre, 03.06.2018 à 10:16369070




Je me demande ce matin en nettoyant ma bibliothèque (encore !) ce qui m'avait pris d'acheter ce bouquin (fût-il en occasion): peut-être la curiosité malsaine de découvrir l'univers érotique d'un auteur que j'apprécie (je devrais dire plutôt "que j'appréciais", car il ne m'intéresse plus guère) ? Si ce n'est que cela, cela ne rend pas honneur à mon bon goût légendaire ...

Toujours est-il que cet ouvrage soulève justement un problème gênant: dans quelle mesure est-il intéressant/pertinent d'accéder aux fantasmes sexuel d'un auteur ? Cela passerait certainement par une opération de transformation de cette matière psychique individuelle enclose au fond de lui, en quelque chose de digne d'être partagé avec le reste de l'humanité. C'est ainsi que je reçois par exemple les livres érotiques de Tomi Ungerer que je prends toujours plaisir à consulter. Mais ici ?

Revenons-en à l'argument donné en 4e de couverture sous forme de définition de ladite Pornopia: "lieu physique ou immatériel rassemblant la perfection pornographique, que seuls pourraient approcher les limites de l'imagination ou le paradis". Après lecture de l'ouvrage, on se dit que ce lieu physique aurait peut-être gagné à ne pas être partagé du tout, car il est dépourvu d'imagination et ne présente rien de paradisiaque. Il suffit de regarder quelques images pour comprendre que l'invention en est absente car il s'agit manifestement d'images pornographiques variées, recueillies sur le web au hasard des pérégrinations de l'auteur, simplement transposées dans sa manière graphique. Si l'on peut isoler ici ou là quelques images dignes d'intérêt par leur originalité ou leur humour, elles trahissent dans l'ensemble (par les cadrages notamment) le recopiage d'une production contemporaine et industrielle d'image numériques banales, répétitives (et donc lassantes), leur mise en conformité avec la charte graphique "Brüno" ne les rendant ni plus belles, ni plus intéressantes. Il apparaît manifeste que cet ouvrage n'aurait pu exister avant l'existence du web et de l'accès gratuit à cette matière prolifique, le pornographe d'antan aurait dû nécessairement en passer par un travail plus personnel d'imagination, de création plutôt que ce recopiage rasoir.

Mais un doute m'effleure ? Peut-être suis-je passé à côté d'une entreprise artistique dont le concept caché aurait été la production d'un livre en un temps record conçu à partir d'images pornographiques sélectionnées au hasard dans le but de mettre en évidence l'insipidité de l'imaginaire érotique contemporain ? A moins que ce ne soit l’exécution d'un pari stupide perdu. Qui sait ...

Pierre, 12.09.2017 à 12:26366473




J'ignore ce qui m'avait pris, à l'époque, d'attribuer quatre étoiles à cet album qui n'en mérite qu'à peine deux ... ?

Le dessin de Tardi est ici d'une pauvreté affligeante, j'ai rarement eu aussi nettement, cette impression d'un dessinateur qui s'ennuie et s'enlise dans la répétition de mêmes codes graphiques usés jusqu'à la corde. Il y a une page au tout début qu'on dirait composée de quatre ou cinq photographies de paysages urbains paresseusement transposées, et puis une autre qui nous fait douter chez Tardi de la maîtrise de la perspective cavalière (deux boîtes - des cadeaux - l'une cylindrique, l'autre cubique). le reste est à l'avenant. Le contraste avec ma relecture récente de Ici Même est saisissant.

Quant au fond, c'est-à-dire le texte littéraire qui est adapté, c'est zéro. Je ne parle pas du travail de Tardi mais plutôt de la matière même, ce formalisme assumé de Manchette s'attelant au passage de la théorie à la pratique (cette fameuse écriture qu'il nomme "behavioriste") qui ne fonctionne ici pas du tout: la description mécanique d'une marque de bagnole ou de cigarette, et moins encore le froncement de sourcil du héros ne parviennent à créer quoique ce soit d'émouvant ni même d'intelligible. On comprend seulement que le personnage principal est un crétin. Et après ?

Je vais tenter tout de même de lire l'original ou quelque autre oeuvre de Manchette avant de le jeter au rebut des réputations littéraires usurpées.

Pierre, 23.08.2017 à 22:55366330
Herbv :
A priori, non, le BDM existe toujours, c'est juste qu'il n'y a plus que Mellot à la barre...

D'ailleurs, il faut que j'achète la version 2017-2018. En effet, j'achète une édition tous les 10 ans :)


Sans B et D il n'y a plus que M et donc, plus de BDM !

Herbv, 22.08.2017 à 20:08366327
A priori, non, le BDM existe toujours, c'est juste qu'il n'y a plus que Mellot à la barre...

D'ailleurs, il faut que j'achète la version 2017-2018. En effet, j'achète une édition tous les 10 ans :)

Pierre, 22.08.2017 à 19:51366325
Mr_Switch :
(Pourquoi tu parles du BDM au passé, Pierre ? ;) )


Ah ... Mes informations sont peut-être erronées, je croyais que l'édition sortie il y a quelques temps serait la dernière ? Bon, je note qu'il me faut lire les fruits d'or. Après tout, le BDM aussi, en son temps, fut branché.

Mr_Switch, 20.08.2017 à 14:25366311
(Pourquoi tu parles du BDM au passé, Pierre ? ;) )

NDZ, 19.08.2017 à 18:30366307
Et Paludes de Gide, que Sarraute admirait également...

lldm, 19.08.2017 à 13:27366306
Pierre :
Dans mon souvenir, les premiers albums étaient mieux. A partir des numéros 5 ou 6, la série a commencé à s'épuiser. A propos de cette série, je ne peux pas oublier le laconisme méchant du BDM (pour ceux qui auraient oublié ce qu'était le BDM, il s'agissait d'un argus à prétention encyclopédique, dans lequel au début des années 90, j'ai puisé ma connaissance, n'ayant pas alors à ma disposition d'autre source d'information sur la bande dessinée): "Publié dans Pilote. Fût branché". Réduire une œuvre au simple fait qu'elle a été un temps à la mode (au près de qui d'ailleurs ?), c'est assez bas, non ?


Tout le monde devrait lire « Les fruits d'or » de Sarraute. L'acuité de Sarraute à son maximum pour mettre ne lumière le jeu social qui fait et défait les réputations, érige et ringardise.

Pierre, 18.08.2017 à 14:49366303
lldm :
, celui-là et deux autres. Bon.
je le sais, pourtant, qu'il vaut mieux ne pas relire les trucs qui ont enchanté votre enfance (relire Philemon m'avait confronté de façon assez brutale au sens du mot "exigence", notamment en ce qui concerne le domaine poétique) et moins encore ceux qui ont enchanté votre plus jeune adolescence (oulala "Les phalanges de l'ordre noir"). Bref, Fmurr, ça le fait plus du tout. Tout ce qui j'y trouvais de fin me parait lourd, de spirituel désormais surécrit et ostentatoirement complice(l'usage des connotations est franchement pauvre). Reste la création d'un monde, de ses personnages, ses tropes, ce qui n'est déjà pas si mal. Mais c'est assez répétitif, et venir au bout de trois albums a été une épreuve que je ne me suis infligé que dans l'espoir de retrouver quelque chose. Le fameux premier shoot qui ne revient jamais!


Dans mon souvenir, les premiers albums étaient mieux. A partir des numéros 5 ou 6, la série a commencé à s'épuiser. A propos de cette série, je ne peux pas oublier le laconisme méchant du BDM (pour ceux qui auraient oublié ce qu'était le BDM, il s'agissait d'un argus à prétention encyclopédique, dans lequel au début des années 90, j'ai puisé ma connaissance, n'ayant pas alors à ma disposition d'autre source d'information sur la bande dessinée): "Publié dans Pilote. Fût branché". Réduire une œuvre au simple fait qu'elle a été un temps à la mode (au près de qui d'ailleurs ?), c'est assez bas, non ?

Pour ma part c'est la récente relecture par temps pluvieux de quelques albums d'Astérix, qui m'a passablement déprimé: je ne présageais pas que reparcourir Le combat des chefs, Astérix en Corse ou Les lauriers de César s'avéreraient une expérience aussi décevante, amenant au constat de ces scénarios creux, à l'humour balourd, mis en scène de façon pataude, dans un dessin hybride mêlant roudouillardise des personnages et réalisme plat des décors (et je ne parle pas des innombrables erreurs de mise en couleur et de la médiocrité de la fabrication des livres). J'avais pourtant trouvé tant de plaisir à la lecture de ces albums quand j'étais enfant, tandis que cette sorte de connivence entretenue artificiellement par les auteurs avec le lecteur m'est aujourd'hui horripilante !

(A peine ai-je écrit cela, qu'il me semble radoter, car j'ai déjà tenu certainement ce propos lors de la reprise d'Astérix par Conrad et Ferri).

lldm, 15.08.2017 à 19:44366290
, celui-là et deux autres. Bon.
je le sais, pourtant, qu'il vaut mieux ne pas relire les trucs qui ont enchanté votre enfance (relire Philemon m'avait confronté de façon assez brutale au sens du mot "exigence", notamment en ce qui concerne le domaine poétique) et moins encore ceux qui ont enchanté votre plus jeune adolescence (oulala "Les phalanges de l'ordre noir"). Bref, Fmurr, ça le fait plus du tout. Tout ce qui j'y trouvais de fin me parait lourd, de spirituel désormais surécrit et ostentatoirement complice(l'usage des connotations est franchement pauvre). Reste la création d'un monde, de ses personnages, ses tropes, ce qui n'est déjà pas si mal. Mais c'est assez répétitif, et venir au bout de trois albums a été une épreuve que je ne me suis infligé que dans l'espoir de retrouver quelque chose. Le fameux premier shoot qui ne revient jamais!

lldm, 29.07.2017 à 0:13366225
Aba Sourdi :
Un immense merci pour cette joyeuse nouvelle !

Bon, d'ici là je peux me rendormir alors, aucune BD ne me semble valoir le coup à côté de cet espoir. Bonne nuit.


c'est parce que tu ne cherches pas assez, feignasse.

lldm, 29.07.2017 à 0:11366224
ibnalrabin :
Aba Sourdi :
Un immense merci pour cette joyeuse nouvelle !


Connaissant Andreas, ça peut encore prendre quelques années, donc ne pas se réjouir pour tout de suite.


C'est parce qu'il ignore qu'il est espéré, chéri, demandé. Si on s'y met à plusieurs pour lui écrire une lettre de réclamation pleine d'amour (et d'exhortations vigoureuses), ça pourrait lui donner un petit coup de fouet.

ibnalrabin, 28.07.2017 à 11:35366223
Aba Sourdi :
Un immense merci pour cette joyeuse nouvelle !


Connaissant Andreas, ça peut encore prendre quelques années, donc ne pas se réjouir pour tout de suite.

Aba Sourdi, 28.07.2017 à 11:08366222
Un immense merci pour cette joyeuse nouvelle !

Bon, d'ici là je peux me rendormir alors, aucune BD ne me semble valoir le coup à côté de cet espoir. Bonne nuit.

ibnalrabin, 27.07.2017 à 23:23366220
Aba Sourdi :

"boarf, c'est sûr à 100% qu'il y aura tout bientôt une intégrale des BD de Kündig car ce mec est un génie et les éditeurs sont clairvoyants" ; or, j'attends toujours.


Andreas travaille depuis environ 15 ans à un bouquin qui regrouperait de manière cohérente à peu près toutes ses histoires courtes parues ci et là. Si je me rappelle bien, il était annoncé chez Atrabile pour 2007 ou 2008, mais il n'avait pas fini. Je crois bien que ce n'est toujours pas le cas, mais quand il le fera, ça donnera un livre complètement incroyable.

Aba Sourdi, 24.07.2017 à 13:40366185



Sincèrement, s'il y a une seule chose qui pourrait me faire plaisir, me refaire prendre goût et confiance en ce qu'on a appelé la "BD indé", c'est qu'un recueil d'histoires courtes d'Andréas Kündig sorte quelque part ; il en a fait un sacré nombre dans Bile Noire et Ferraille Illustré, et lorsque je me suis séparé des revues en question il y a de cela quelques années, je me disais "boarf, c'est sûr à 100% qu'il y aura tout bientôt une intégrale des BD de Kündig car ce mec est un génie et les éditeurs sont clairvoyants" ; or, j'attends toujours.
En attendant, il y a ses dessins légendés. Et tout le monde se doit de les connaître.

NDZ, 30.06.2017 à 14:03365989
Du coup, ouais, mais nan, putain, vous m'avez sacrément donné envie de le lire, ouais.

Aba Sourdi, 29.06.2017 à 19:19365986
Merci pour ces infos. (Je ne peux pas en vouloir à quelqu'un qui trouve que chanter vaut mieux que de faire de la BD, c'est aussi l'une des rares certitudes de mon existence alors je ne vais pas lui jeter la pierre.)

Pour moi, Progéas est l'un des contre-exemples de la théorie "la BD ne peut pas être une simple cohabitation de texte et de dessin, c'est une articulation, pas une superposition" ; je trouve qu'il assume pleinement ce côté mixture ou superposition d'explorations expressionnistes hystériques (côté graphique ; je crois d'ailleurs que dans cette veine, c'est celui dans lequel j'aime le plus plonger mes yeux, devant Blanquet) et de travail poétique (côté littéraire). C'est peut-être pour ça qu'il ne se sentait pas spécialement à l'aise dans cet art...? (Mais pour moi c'est une qualité ! Sûrement parce que je m'y retrouve, certes...)
(Je me rappelle que quand je l'ai découvert, il m'avait fait un bien fou car ça faisait des plombes que je n'avais pas lu un auteur contemporain qui écrivait vraiment. C'était l'époque où je commençais à avoir l'impression qu'il fallait forcément écrire ses BD en mode Ruppert et Mulot, à coups de "donc ok voilà bon en fait ba d'accord a ouais mais nan putain".)

Docteur C, 29.06.2017 à 16:08365985
Mael :


Il était un temps question d'une intégrale de l'Unambule, dont seul deux tomes (sur trois annoncés ?) sont parus.


Oui c'est à cette série de planches que ma mémoire qui capote pensait.

Il avait aussi lancé un fanzine avec Vincent Lefèbvre, S, j'ai ce numéro 7 quelque part, ma très grande faute s'il n'est pas en bullebase.

Mael, 29.06.2017 à 15:45365984
Docteur C :
j'avais entendu causé d'un gros travail à paraître chez 6p qui avait été bien avancé, mais alors ça remonte à un certain nombre d'années maintenant, jamais paru parce qu'inachevé ? Refusé par l'éditeur ?


Il était un temps question d'une intégrale de l'Unambule, dont seul deux tomes (sur trois annoncés ?) sont parus.

Docteur C, 29.06.2017 à 15:36365983
J'ai oublié de dire qu'il est aujourd'hui surtout chanteur dans plusieurs groupes, Crash tes couilles, mais aussi Nirvanaze, où il incarne Kurt Cobain avec beaucoup de conviction !

Docteur C, 29.06.2017 à 15:08365982
Aba Sourdi :
Encore un auteur qui gagne le droit de ne pas finir dans un carton planqué dans le garage de mon père, alors qu'il est pourtant bien sous-estimé par le commun des mortels (pour une fois, je fais équipe avec Maël !). Vous savez ce qu'il devient ?


Oui un peu, Didier Progéas est toulousain, je le croise assez régulièrement, il avait filé un dessin pour le fanzine Hotel Broslin (au collectif Indélébile) en octobre dernier. Sans trop m'avancer et trop en dire inutilement, il dessine encore mais quant à la bande dessinée c'est plus incertain, j'avais entendu causé d'un gros travail à paraître chez 6p qui avait été bien avancé, mais alors ça remonte à un certain nombre d'années maintenant, jamais paru parce qu'inachevé ? Refusé par l'éditeur ? Bref pas sûr qu'il continue la bande dessinée de mon point de vue.

(Ceci dit alors que son travail ne me parle pas énormément, mais je l'aime bien comme créature en tout cas).

Aba Sourdi, 29.06.2017 à 14:06365981
Encore un auteur qui gagne le droit de ne pas finir dans un carton planqué dans le garage de mon père, alors qu'il est pourtant bien sous-estimé par le commun des mortels (pour une fois, je fais équipe avec Maël !). Vous savez ce qu'il devient ?