[vignette album=formose]
Une autobio politique d'une dessinatrice taiwanaise qui vit maintenant en France, dans laquelle on en apprend autant sur sa vie qu'elle sur le monde, sur lequel ses yeux se déssillent. Politique donc, évidemment, s'agissant de Taiwan dans les années 70 (et avant, lorsqu'elle parle avec ses grands-parents qui lui disent et vivent des choses en opposition totale avec ce qu'elle apprend à l''école), mais sociologique et artistique, le tout se révélant lié, par une narration graphique habile: ainsi, lors de cours de dessin au collège, elle n'apprend que les "codes graphiques de la peinture traditionnelle qui viennent des paysages chinois", et elle ne réalise que ces codes viennent en fait de l'observation minutieuse de paysages chinois par des générations de peintres que des années plus tard, lorsqu'elle peut enfin se rendre en Chine continentale. Elle prend alors également conscience du fait que, dans ses dessina anti-communistes qu'elle devait faire à l'école primaire, elle utilisait également des abstraits, sans lien avec une réalitait qu'elle ignorait. ce qu'elle connait. Ce livre racontant 30 ans et plus d'histoire (avec beaucoup d'informations intéressantes), il y a beaucoup de voix-of, mais le dessin a aussi une grande importance, comme dans ces pages muettes où, à l'adolescence, elle est, bonne élève, comme un monstre de Frankenstein qui recouvre son être véritable.
Si le dessin et le ton de la narration et plutôt joyeux, avec beaucoup d'humour, il y a aussi bien sûr des passages durs, comme dans le chapitre 11, dans lequel elle raconte son éveil à l'histoire, douloureux, à l'aide d'une longue scène dialoguée avec des fantômes et Tchang Kai-Tchek. Et de même qu'elle se met en danger en militant pour que le Kuo-ming-tang reconnaisse ses crimes historique, elle retranscrit cela dans le dessin dans des passages dans lesquels elle se met en scène nue, en bourreau, avec des fantômes dans la tête, dans un regard sur soi courageux et lucide.
Un éditeur qui publie en anglais des B.D. chinoises indépendantes. Certains auteurs ont été publiés en français, comme Yan Cong, la plupart sont inconnus.
Une anthologie sur le thème du corps nu (sujet pour Mael, mais encore problèmatique en Chine) sort en ce moment.
https://chinachannel.org/2019/02/26/naked-and-famous/
J'ignore si cet éditeur peut entrer dans la bullebase, ce n'est pas vraiment du "comics en V.O.", mais je l'indique tout de même.
Le dessinateur Golo publie ces jours-ci sur un réseau social des planches sépia d'une histoire intitulée REVERIE (titre en français dans le texte) qui se passe en France, j'ignore s'il s'agit de son prochain Hello the past (titre bizarrement en anglais pour la V.F....).
Sur son site, il indique dans sa biblio 33 titres, dont seulement 15 en chinois, et le reste en français.
La vie est dure pour les dessinateurs chinois :)
Il s'agit de East Wing West Wing par Mathias Woo (histoire, si on peut dire) et Lai Tat-tat Wing (dessin).
J'ai un autre manhua hongkongais muet mais il est tout à fait compréhensible, celui-là (c'est composé de courts chapitres humoristiques se passant dans la préhistoire) : Sen Ba BB Mou Xian Ji 1 de Keung Chi Kit.
Tu aurais le titre de cette B.D. ? (à moins qu'elle soit muette au point de n'en pas avoir, comme "bleu" :)
Je pourrai demander à des amis hongkongais d'essayer de l'interpreter...
C'est un peu le problème que j'ai rencontré avec une BD hongkongaise muette achetée à Angoulême 2015. Beau dessin, rythme trépident, destructions grandioses à la Otomo, totalement incompréhensible tant elle est barrée.. Il y a une allégorie quelque part mais comme il n'y a pas de postface... :)
Le dessin est assez beau, rapellant d'autant plus celui de "Gon" de Tanaka Masashi que les personnages sont aussi des animaux et que l'histoire est muette; par contre, celle-ci est un peu obscure et ne s'éclaircit vraiment qu'à la lecture de la postface, racontant justement l'histoire derrière le « Made in Taiwan », et dont elle est une illustration allégorique.
Joli livre en offset.
Célébrons la censure internet dans la joie (A dire vrai, c'est juste moi qui utilise cette B.D. pour illustrer ce sujet)(Je pense qu'on peut la comprendre telle quelle, mais si envie, traduction sur demande)
J'ai fait un petit tour avant-hier sur un des sites de Occupy Hong Kong (with love and peace) (celui de Mongkok pour être précis), près de deux mois qu'ils y sont. Ils se sont bien installés depuis la dernière fois que j'y suis passé, il y a quinze jours (étant ainsi récidiviste dans l'illégalité, les étrangers ne devant pas se méler des "affaires intérieures de la Chine", et le simple fait de s'approcher du sit-in est considéré comme s'en méler), c'est une sorte de petit village de tentes entre les gratte-ciels, avec centres de premiers secours, réserves de nourriture et boissons, temple (on est en Chine), et même maintenant une petite bibliothèque, au rayon B.D. au moins aussi fourni que celui de la Bibliothèque Centrale de Hong Kong, ce qui témoigne de l'ouverture d'esprit des participants à ce qu'ils appellent maintenant une révolution, ou peut-être de leur jeunesse, compte tenu des titres que l'on y trouve, qui n'ont eux rien de révolutionnaires; j'y ai vu MW de Tezuka, des inévitables comme One piece, des titres de Gainax, Crayon Shinchan, Full metal alchemist, et même une Vie de Georges Soros, et Lai tat tat wing pour les auteurs locaux.
De couleur jaune, comme celle-ci, c'est la tenue traditionnelle au 19eme siècle (avec la natte), mais il y a plein de restaurants chics actuellement où serveurset serveuses portent de telles tenues, tout droit sorties d'un film de kung fu en costume. C'est aussi ridicule que si en France on portait des fraises renaissance ou des perruques Louis 14, mais eux trouvent que cela fait authentique...
Ca me fait penser que j'ai vu dernièrement un dessin où pour montrer que le personnage était chinois, il avait une robe avec un motif ventral semblable. Je n'arrive plus à me remémorer où c'était. Ca m'a marqué car l'auteur n'était pas âgé et le dessin n'était pas à destination franchouillarde. Or le cliché du chinois avec une telle robe ne me semble pas forcément très actuel...
Oui, le prix du coffret VF en fait un objet à destination de bobos à la recherche d'exotisme. Et pourtant, ce coffret ne me laisse pas totalement de marbre...
en voila un bouquin qu'il est beau, que m'a fait remarquer Mr_Switch. Cest la version luxe de vieilles B.D. chinoises, imprimées alors sur papier dégueulasse (papier journal du tiers-monde, imaginez un peu), qui ont depuis disparues des librairies sous cette forme, que l'on trouve chez les bouquinistes à prix fort pour les plus belles, ou les plus exotiques (j'avais trouvé "la flute à six schtroumpfs" et "l'ile noire" pour pas cher, quelques centimes, une affaire, et une rigolade vu que c'était des adaptations redessinées ), ou chez les libraires en version luxe, cartonnée, avec préface et tout et tout pour les bobos locaux, comme en Europe. Faudra que je regarde si ce coffret est une initiative française ou une traduction d'un coffret chinois.
En fait, ce centre va se focaliser sur les créateurs hong kongais, veut porter un regard sur la culture locale, avec des préoccupations et ateliers plutôt adultes, matures. Sur le continent, la B.D. n’existe pratiquement pas, et le dessin animé à peine plus, avec un méga succès (plus de mille épisodes télé et 4 longs métrages) qui écrase tout le reste (déjà peu existant au départ)
Bonne nouvelle, il y a de bons dessinateurs de BD chinois, ainsi que de bons animateurs.
Depuis le temps que les chinois sont employés comme petites mains sur les productions japonaises (et autres), ils se sont formés et peuvent faire leurs propres films.
Justement, en parlant d'animation chinoise, à voir en projet ici
Bonne nouvelle, il y a de bons dessinateurs de BD chinois, ainsi que de bons animateurs.
Depuis le temps que les chinois sont employés comme petites mains sur les productions japonaises (et autres), ils se sont formés et peuvent faire leurs propres films.
Hong Kong va ouvrir son centre de la B.D. (et du dessin animé) Le website est assez joli, mais pour l'instant pauvre en contenu; cela va s'améliorer avec la progression des travaux du centre, qui n'ouvrira que l'an prochain, dans de vieux batiments rénovés du quartier de Wanchai, un quartier aussi animé que les dessins qui y seront montrés (un video d'ambiance). Une expo vient d'ouvrir dans le centre culturel central, responsable du futur centre de la B.D., qui présente le projet et les oeuvre d'artistes dont plusieurs traduits en francais .
Amusant, nonosbtant un graphisme techniquement un peu pauvre et une narration assez lourde. Cela me fait penser que je ne suis vraiment pas prêt à la lecture de BD sur un écran de téléphone comme la vidéo en donne l'impression.
quand aux sous-titres en anglais, c'est pour la meme raison que les cineastes independants qui mettent aussi quasi systematiquement des sous-titres en anglais, car ils savent bien que, pour eux comme pour la plupart des autres artistes, leur clientele se situe au moins autant, sinon plus a l'etranger qu'en chine
Oui, d'ailleurs, un des deux auteurs de Special Comix avait bien précisé qu'ils vendaient autant d'exemplaires à l'étranger (principalement USA et France) qu'en Chine. Cela allait dans le sens des propos de JiDi lorsqu'elle nous disait que les Chinois ne sont pas lecteurs de BD car c'est considéré comme une littérature pour enfants, que c'est difficile à être en librairie, même si cette perception changeait petit à petit.
Du coup, pour le marché Hongkongais, je me demande quelle est la perception du manhua par le grand public. Un peu comme partout, j'imagine : sous-littérature pour enfants et qu'on ne doit plus lire une fois l'adolescence passée. En tout cas, une copine (française) me dit qu'elle est la seule de sa famille (côté maternel) à s'intéresser à la BD, que tous ses cousins hongkongais ne comprennent pas sa passion...
Sinon, pour "banne" et "débanne", oui, j'en suis sûr car c'est une invention personnelle à partir du terme anglais "ban" :)
Comme l'a indiqué Mr_Switch, Special Comix n'est ni traduit ni trouvable en librairie en France. Étant donné que c'est un ouvrage édité en Chine continentale, les textes sont en sinogrammes simplifiés (avec un sous titrage en tout petit et en bas de pages en anglais, ce qui est indispensable pour moi). Il est normal aussi de ne pas trouver la revue en librairie, même à Pékin, Shanghai ou Canton car, comme les auteurs l'ont précisé suite à ma question sur leur distribution, le tirage (1 500 exemplaires) est trop faible pour permettre une véritable diffusion en dehors des festivals de BD et d'Internet.
si on ajoute que la distribution en chine est un labyrinthe incrroyablement complexe, qui fait que, meme pour des auteurs plus connus comme benjamin ou jidi, on pourra trouver leurs ouvrages dans une petite librairie de shanghai non specialisee, alors que dans une grande librairie situee 100 metres plus loin ils n'en auront jamais entendu parler, et que les chinois achetent enormement sur internet, on comprend en effet que les auteurs de special comix ne soient pas distribues en librairies; quand aux sous-titres en anglais, c'est pour la meme raison que les cineastes independants qui mettent aussi quasi systematiquement des sous-titres en anglais, car ils savent bien que, pour eux comme pour la plupart des autres artistes, leur clientele se situe au moins autant, sinon plus a l'etranger qu'en chine
Herbv :
lanjingling :
et j'en profite aussi pour signaler que mangaverse, a la difference de bulledair, est inaccessible en chine (soutiendriez-vous le tibet libre, par hasard, bande de coquins ?)
Soyons précis : si c'est le site mangaverse.net, on ne peut rien faire, pourtant la webmistress ne me semble pas avoir critiqué un jour le gouvernement de la République Populaire de Chine, ni cherché à promouvoir l'indépendance du Tibet ni faire de la publicité pour Taïwan :)
Si c'est le forum forum-mangaverse.net, c'est peut-être moi qui suis à l'origine du problème car je banne systématiquement les IP venant de Chine, de Russie, de l'Europe de l'Est, du Moyen-Orient, d'Amérique (USA, Centrale et du Sud) dans ma lutte (pourtant perdue d'avance) contre les spam-bots. Dans ce cas, il faudrait me communiquer ton IP pour que je débanne le bloc concerné.
Si c'est l'hébergement de mes reportages photographiques sur forum-mangaverse.info, ben... je n'ai jamais émis la moindre critique envers la Chine et ses habitants. Là, je suis innocent ! :)
le site mangaverse ne marche pas non plus; cela peut etre du a des tas de raisons qu'il serait folie de vouloir elucider, le mieux est de passer par des intermediaires (proxy pour les anglophones), ou bien d'attendre (les chinois jouent beaucoup avec le temps; ainsi du9, qui etait longtemps inaccessible, est soudain devenu visible il y a quelques mois...)
oui, c'est certainement plus facile de les rencontrer en france qu'en chine, parce que les mots chine et culture, si les dictionnaires etaient a jour, seraient presentes comme antinomiques
et donc, n'ayant jamais vu ces ouvrages dans aucune librairie chinoise, generaliste ou specialisee b.d., je m'interroge : sont-ce des livres muets, ou ont-ils ete traduits en francais ?
Comme l'a indiqué Mr_Switch, Special Comix n'est ni traduit ni trouvable en librairie en France. Étant donné que c'est un ouvrage édité en Chine continentale, les textes sont en sinogrammes simplifiés (avec un sous titrage en tout petit et en bas de pages en anglais, ce qui est indispensable pour moi). Il est normal aussi de ne pas trouver la revue en librairie, même à Pékin, Shanghai ou Canton car, comme les auteurs l'ont précisé suite à ma question sur leur distribution, le tirage (1 500 exemplaires) est trop faible pour permettre une véritable diffusion en dehors des festivals de BD et d'Internet.
lanjingling :
et j'en profite aussi pour signaler que mangaverse, a la difference de bulledair, est inaccessible en chine (soutiendriez-vous le tibet libre, par hasard, bande de coquins ?)
Soyons précis : si c'est le site mangaverse.net, on ne peut rien faire, pourtant la webmistress ne me semble pas avoir critiqué un jour le gouvernement de la République Populaire de Chine, ni cherché à promouvoir l'indépendance du Tibet ni faire de la publicité pour Taïwan :)
Si c'est le forum forum-mangaverse.net, c'est peut-être moi qui suis à l'origine du problème car je banne systématiquement les IP venant de Chine, de Russie, de l'Europe de l'Est, du Moyen-Orient, d'Amérique (USA, Centrale et du Sud) dans ma lutte (pourtant perdue d'avance) contre les spam-bots. Dans ce cas, il faudrait me communiquer ton IP pour que je débanne le bloc concerné.
Si c'est l'hébergement de mes reportages photographiques sur forum-mangaverse.info, ben... je n'ai jamais émis la moindre critique envers la Chine et ses habitants. Là, je suis innocent ! :)
Non, ce n'est pas traduit en français et ce n'est pas distribué en France. C'est pour ça que ce n'est pas dans la bullebase. (enfin il y a du français, il me semble : la préface de Ludovic Debeurme)
C'est muet ou en chinois (mandarin, et non cantonais, je précise puisque H embraye avec HK...), le plus souvent sous-titré en anglais.
J'ai eu la chance de les voir à Angoulême, notamment lors de leur conférence présentant Special Comix. Du coup, je me retrouve à devoir trouver le temps de lire les numéros 3 et 4 (enfin, une fois que je les aurai empruntés à leurs deux acheteuses respectives).
oui, c'est certainement plus facile de les rencontrer en france qu'en chine, parce que les mots chine et culture, si les dictionnaires etaient a jour, seraient presentes comme antinomiques
et donc, n'ayant jamais vu ces ouvrages dans aucune librairie chinoise, generaliste ou specialisee b.d., je m'interroge : sont-ce des livres muets, ou ont-ils ete traduits en francais ?
et j'en profite aussi pour signaler que mangaverse, a la difference de bulledair, est inaccessible en chine (soutiendriez-vous le tibet libre, par hasard, bande de coquins ?)
J'ai eu la chance de les voir à Angoulême, notamment lors de leur conférence présentant Special Comix. Du coup, je me retrouve à devoir trouver le temps de lire les numéros 3 et 4 (enfin, une fois que je les aurai empruntés à leurs deux acheteuses respectives).
On pourrait voir cette série comme le contre-pied de la thèse de Thierry (avec laquelle je suis plutôt d'accord) comme quoi un dessin doit être au service du scénario et non pas du Beau.
De fait, le dessin de la série est sans doute une caricature de techniques graphiques sinisantes, le dessin est sans doute grandiloquent, le dessin est sans doute trop beau. Le dessin est clairement trop figé. On se perd dans les personnages, les scénarios paraissent confus, et le dessin ne fait qu'amplifier la chose.
Bref, ça devrait être un truc épouvantable à finir. Pourtant j'ai beaucoup beaucoup aimé. Certes, je pense que je me lasserais de 3 tomes du même acabit. En attendant, je ne regrette pas ces 3 tomes, là. Et pis c'est tout.
dans "shenzhen", delisle parle de sa recherche de ce genre de bd, au dessin academique mais parfois superbe, avec des ambiances tres belles; j'avoue faire parfois pareil
un des problemes de ces bd est que la narration est souvent aussi figee, un peu comme du roman-photo, c'est pourquoi des editeurs occidentaux adjoignent a ces dessinateurs un senariste occidental, pour rendre l'oeuvre plus accessible a un public qui n'en a pas l'habitude et qu'une telle narration rebuterait
Le tome 1 contient des textes de 2 ou 3 pages entre chaque épisode. Ca fait des ruptures plus profondes que dans le tome 2. Bon, je ne parle que par rapport à la VF.
Il est également plus tourné vers le romantisme amoureux.
Une série de petites histoires entrecoupées d'une nouvelle ou d'un mot de l'auteure. Une longue errance d'un personnage qui a le rôle du témoin et du sage. On est parfois proche de la rêverie. Elle est l'occasion de moultes réflexions romantiques, philosophiques, idéalistes... On peut y voir de la sagacité de bazar. On a aussi le droit d'être touché.
Plongez dans cette flânerie pas insouciante et peut-être serez-vous happés plus vite que prévu ?
j'ai lu les tomes 2,3 & 4 , qui sont vraiment bien , il faudrait que je degotte le tome 1 , dont , au feuilletage , le dessin m'a l'air moins bien , mais comme l'univers est tres attachant , je vais risquer (risque faible)
Une série de petites histoires entrecoupées d'une nouvelle ou d'un mot de l'auteure. Une longue errance d'un personnage qui a le rôle du témoin et du sage. On est parfois proche de la rêverie. Elle est l'occasion de moultes réflexions romantiques, philosophiques, idéalistes... On peut y voir de la sagacité de bazar. On a aussi le droit d'être touché.
Plongez dans cette flânerie pas insouciante et peut-être serez-vous happés plus vite que prévu ?
ce qui est traduit en francais de la production hong kongaise ne concerne que publications les plus commerciales , en majorite des versions b.d, de jeux videos a succes; mais il y existe aussi plein d'auteurs qui ont une oeuvre tres personnelle, dont hok tai yeung n'est qu'un exemple parmi de nombreux autres dont on peut avoir un apercu ici
Ah oui, c'est vrai qu'il ne faut pas oublier ce qui se fait à Hong Kong et à Taïwan. De ces deux endroits, je n'ai jamais rien vu d'autre que des bouses immondes édités chez Tonkam ou chez le défunt label Hero de chez Soleil.
je recommande ca aussi; ca vient de hong kong , & c'est assez special aussi , avec un trait assez sec ,nerveux , assez courant a hong kong, par rapport a ce qui se fait dans le reste de la chine (& qui est plublie chez xiao pan)
un petit doc sur l'auteur (pour la traduction, demain...)
Mince, il me manque plein de chroniques sur ces deux titres. En attendant que MR_Claude les valide, vous pouvez aller les lire sur Mangavoraces ici (My Street) et ici (Diu Diu).
Sinon, pas mal trouvé le titre du sujet, lanjingling :)
Bonne idée de créer un sujet dédié à la bande dessinée chinoise.
Pour ma part, je suis très fan des BD de NIE Jun : My Street (3 tomes parus pour le moment)
Diu Diu, série déjantée et terminée en 3 volumes.
Mais malheureusement, je n'arrive, globalement, pas à accrocher aux publications de Xiao Pan que je trouve souvent superbes sur le plan graphique (par exemple, les œuvres de Benjamin) mais sans intérêt narrativement. Je n'ai pas encore essayé de lire les manhua publiés chez Casterman ou Kana.
Deux petits liens pour alimenter le sujet :
- Entretien avec He Youzhi sur du9
- Entretien avec Ji Di sur Mangaverse (avec au passage un texte sur la principale revue de bande dessinée chinoise)
Un sujet sur les b.d. chinoises qui sont de plus en plus traduites en francais (deja 56 titres des editions xiao pan dans la bullebase)
j'avais deja parle de jidi , & je souscris tout a fait a ce qu'en dit herbv dans sa chronique de "mon chemin".
d'autres images sur son blog.
le 4eme volume est sorti en chine
j'ai feuillete la version francaise, le ton m'a paru un peu mievre par rapport a la v.o. ; est-ce du a la traduction , ou seulement au fait que je ne l'ai que survolee ?
a lire en tous cas pour ceux qui aiment bidouille & violette , dans une version a la fois plus mature & plus naive